Le 1er novembre est le 305e jour de l'année du calendrier grégorien, 306e lorsqu'elle est bissextile. Il reste ensuite 60 jours avant la fin de l'année civile.
C'était généralement l'équivalent du 11 brumaire du calendrier républicain ou révolutionnaire français, officiellement dénommé jour du salsifis (trois jours après le 8 brumaire ou 29 octobre jour de la scorsonère, plante dont le salsifis noir est la racine comestible).
Dans plusieurs pays européens dont la France, le 1er novembre est le jour férié associé à la fête catholique de la Toussaint voire à des visites dans les cimetières et aux fleurissement et recueillement sur les tombes de ses proches décédés, comme lors de la journée des défunts le lendemain 2 novembre (voir ci-après in fine).
31 octobre - 1er novembre - 2 novembre
Célébrations
Saints des Églises chrétiennes
Catholiques et orthodoxes
Saints du jour[11],[12] :
- Austremoine († vers 300) - Austremoine de Clermont, ou Stremonius -, premier évêque de Clermont-Ferrand ; célébré aussi le 8 novembre, en Occident[13].
- Bénigne († entre 178 et 180), - Bénigne de Smyrne -, disciple de saint Polycarpe, apôtre de la (Petite) Bourgogne, martyr à Dijon sous Marc Aurèle, patron de la ville de Dijon et du pays de Gex.
- Cadfan (VIe siècle) - ou Cadoc, ou Kadvaël, ou Kadvoz -, natif de Bretagne, émigré au pays de Galles, où il fonda des monastères, à ne pas confondre avec saint Cadou.
- Ceitho (VIe siècle), fondateur de l'église de Llangeith, dans le comté de Dyfed au pays de Galles.
- Césaire et Julien de Terracine († vers 110), martyrs en Campanie, à Terracina, sous Trajan.
- Césaire († vers 627) - Césaire de Clermont -, vingt-deuxième évêque de Clermont en Auvergne.
- Cyrienne et Julienne († vers 305), martyres en Cilicie lors de la persécution de Dioclétien.
- Côme et Damien († vers 303), anargyres et martyrs ; célébrés aussi le 26 septembre, en Occident.
- David (XVIe siècle) - David d'Eubée -, ascète sur l'île d'Euripios.
- Facond et Primitif († vers 300) - ou Facundus et Primitivus -, martyrs en Espagne, décapités à l'emplacement de l'actuelle ville de Sahagún, dans le León ; fêtés le 27 novembre, en Orient.
- Floribert de Gand († 661) - ou Florbert -, higoumène (abbé) à Gand, en Flandre belge, disciple de saint Amand.
- Genès († 678) - ou Génis, ou Genest, ou Genêt -, archevêque de Lyon, aumônier de la Maison de France, et ministre d'État lors de la régence de sainte Bathilde.
- Marcel († vers 430) - Marcel de Paris -, évêque.
- Mathurin († vers 388) - Mathurin de Larchant -, patron des marins et protecteur des fous.
- Profuturus († 402), Evêque de Pavie.
- Romble (Ve siècle), prêtre et fondateur de monastère.
- Séverin de Tivoli († v. 699), Moine.
- Vigor (VIe siècle) - Vigor de Bayeux-, évêque.
Saints et bienheureux des Églises catholiques
Saints et béatifiés du jour[11]
- Tous les saints, voire en particulier :
- Conradin († 1429) - Conradin de Brescia -, bienheureux originaire de la province de Brescia, dans le nord de l'Italie, qui devient frère prêcheur à Padoue en 1413.
- Denis Fujishima, Pierre Onizuka Sandayu et Clément Kuyemon († 1622), bienheureux japonais, morts martyr.
- Éponine (Ier siècle), épouse de l'officier romain Julius Sabinus, d'origine gauloise, condamnée à mort au moment de la révolte de Civilis en 79.
- Paul Navarro († 1622), bienheureux prêtre italien jésuite, mort martyr.
- Rainier d'Arezzo († 1304), bienheureux franciscain italien.
- Rupert Mayer († 1945), bienheureux jésuite allemand.
- Théodore Romzsa († 1947), bienheureux évêque et martyr en Ukraine
- Valentin Berrio Ochoa († 1861), Jérôme Hermosilla, et Pierre Almató, dominicains martyrs au Vietnam.
Saints orthodoxes du jour
Saints du jour[12] :
- David d'Eubée (XVIe siècle) ou David de l'Eubée, ascète (aux dates éventuellement "juliennes" ou orientales).
- Jacques de l'Athos († 1520), Martyr.
Prénoms
Bonne fête aux Toussaint et ses féminin Toussainte et variante Hollsent (souvent en créoles antillais de descendants d'esclaves affranchis, voir par exemple Toussaint Louverture).
Et aussi aux :
Traditions et superstitions
Jours des morts en Corse
Le 1er novembre en Corse, comme partout en chrétienté voire dans les cultures celtes etc., sont célébrés "i Santi" ou les Saints, c'est un jour de recueillement où les cimetières s’animent vivement afin d'honorer les ancêtres et d'établir un contact avec les morts. Pour repousser les ténèbres et ouvrir la voie aux défunts, on recouvre les tombes de fleurs et de bougies.
Pendant la nuit de la Toussaint, les morts sont supposés revenir où ils ont vécu. La coutume corse veut qu’on ajoute un couvert pour le défunt et qu'avant d'aller dormir on pose sur la table ou au rebord de la fenêtre un pain et de l’eau ou bien du lait et des châtaignes. À Bonifacio on laisse en offrande le célèbre "pane di i morti" ou pain des morts.
Dictons du jour
- « À la saint-Mathurin, des fruits rouges c'est la fin. »[14]
- « À la saint-Mathurin, tire ton vin et laisse l'eau pour le moulin. »[15]
- « La saint-Mathurin passée, merde de chien pour la gelée. »[16]
La Toussaint étant une fête chrétienne populaire, elle fait l'objet de nombreux dictons propres, dont par exemple :
- « Novembre, Toussaint le commande, Saint André [30 novembre] le voit descendre. »[17]
- « À[16] / Pour la saint-Michel [29 septembre], la neige est au ciel ; pour la saint-Luc [18 octobre], elle est au suc [éminences volcaniques, ou « au sud »[16]] ; pour la Toussaint, elle descend ; pour la saint-Martin [11 novembre], elle est en chemin [ou « ouvre la porte, elle est ici. »[16]] ; pour la saint-André [30 novembre], elle est sous le pied. » (dicton du Puy-de-Dôme)[14]
- « Quand d'octobre vient la fin, Toussaint est au matin. »[16] (dès la nuit de veille 31 octobre)
- « Vent de Toussaint, terreur de marin. »[15].
Astrologie