Surintendant des Finances | |
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Fauteuil 27 de l'Académie française | |
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Secrétaire d'État de la Guerre | |
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Premier président (d) Parlement de Bordeaux | |
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Intendant de la généralité de Bordeaux | |
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Naissance | |
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Décès |
(à 65 ans) Meudon |
Nom de naissance |
Abel Servien |
Nationalité | |
Formation |
Université de Valence (d) Ancienne université d'Orléans |
Activités | |
Fratrie |
François Servien Ennemond Servien (d) |
Enfant | |
Parentèle |
Hugues de Lionne (neveu) |
Membre de | |
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Distinctions |
Abel Servien, marquis de Sablé et de Boisdauphin, comte de La Roche des Aubiers, né à Biviers le et mort à Meudon le , est un homme d'État, diplomate français, surintendant des finances de 1653 à 1659 et sénéchal d'Anjou. Il est le frère de l'évêque François Servien, et l'oncle d’Hugues de Lionne.
Il naît « selon la tradition[1] » au château de Biviers, dit de Serviantin, près de Grenoble. D'autres sources le disent né « à Grenoble[2] ».
Il est le fils d’Antoine Servien (mort en 1621), seigneur de Biviers, élu consul de Grenoble le [3], avocat consistorial au parlement de Dauphiné la même année, pourvu d'une charge de conseiller honoraire au parlement de Grenoble par lettre du [4], reçu dans cette cour le avant de s'en démettre quelques mois plus tard[5]. Sa mère est Diane Bailly, fille d'un conseiller du même parlement[6]. Abel est le frère de François Servien, évêque de Bayeux. Sa sœur Isabeau est la mère du secrétaire d'État Hugues de Lionne[7].
En 1604, Abel Servien est inscrit avec son frère Ennemond à l'école du chapitre Notre-Dame de Grenoble où ils restent deux ans avant de poursuivre leurs études à Vienne puis à l'Université de Valence, la seule du Dauphiné. Enfin, ils obtiennent un doctorat de droit à l'Université d'Orléans[8].
Pourvu à la charge de procureur général au parlement de Grenoble par lettres du , Abel Servien est reçu en cette cour le [9]. Il conserve jusqu'au ses fonctions de procureur général au parlement de Dauphiné, mais les exerce à peine[10]. Député à l'assemblée des notables qui se tient à Rouen du 4 au , il devient conseiller d’État[11], le , et se fixe à Paris. Richelieu, ami de la famille, le fait nommer maître des requêtes de l'hôtel du roi le [12] et il est reçu dans ses nouvelles fonctions le 1er avril suivant[13].
Les 23, 24 et , Abel Servien reçoit trois commissions en Guyenne[14] : une première concerne la vente de vaisseaux capturés ; une seconde, le règlement des épaves du naufrage de plusieurs navires de guerre espagnols au Cap-Breton, la dernière lui donne pouvoir de faire le devoir de sa charge sur les plaintes qu'il recevrait des sujets du roi, suivant et conformément aux ordonnances royales et le département sur ces faits par M. le garde des sceaux[15]. Dans le cadre de ces attributions, Abel Servien règle un différend entre le duc d'Épernon et le cardinal de Richelieu qui se disputent la propriété de deux caraques portugaises venant des Indes et richement chargées qui avaient fait naufrage en mer de Guyenne en . Il parvient à convaincre le gouverneur de céder au ministre une partie de la cargaison qui avait été mise en séquestre chez un riche bourgeois de Bordeaux[16].
Le , il reçoit une commission d'intendant de justice et de police de la province de Guyenne. Voulant juger avec les officiers de l'amirauté de Bayonne des pirates rochelais échoués au Vieux-Boucau, il entre en conflit avec le parlement de Bordeaux qui rend les 5, et le [17], des arrêts lui faisant défense d'exercer sa commission sans l'avoir dûment signifiée à la cour, l'assignant à comparaître avec le procureur du roi de l'amirauté et ordonnant que soit lacérée et brûlée par l'exécuteur de haute justice une de ses ordonnances. Servien se sait soutenu par le pouvoir central : le le Conseil d'État casse ces trois décisions[18] et le confirme dans sa commission d'intendant avec "tous les droits, honneurs et prérogatives" attachés à la fonction, y compris le droit de siéger au parlement[19]. Le parlement de Bordeaux ayant fait le [20] des remontrances contre cet arrêt du conseil d'État, le premier président du parlement de Bordeaux, Marc-Antoine de Gourgues, doit demander pardon au roi à genoux, le [21], à Surgères, devant La Rochelle. Le , il reçoit une nouvelle commission pour régler les différends survenus entre les habitants de la vallée de Barèges, sujets du roi de France et ceux de la vallée de Brotto, sujets du roi d’Espagne. Le , il est député pour aller aux îles de Ré et d’Oléron visiter les munitions de guerre et de bouche.
Nommé le commissaire du roi dans le Montferrat puis le intendant de finance en l'armée d'Italie commandée par Richelieu, Abel Servien assiste, le , à Lyon, à la première rencontre entre le ministre et Mazarin. Le , il est intendant de justice à Pignerol et le président du conseil souverain de delà les monts.
Le , il est nommé premier président au parlement de Bordeaux, mais il n'occupe pas la charge. Le , le roi lui donne pouvoir de traiter de la paix d'Italie et de terminer les différends des pays de Mantoue et Monferrat ensuite du traité de Cazal[22]. Après la mort de Charles Le Beauclerc survenue le , il devient le [1], secrétaire d'État de la Guerre[23], grâce à la protection du garde des sceaux Châteauneuf[24]. Louis XIII pense d'abord à Paul II Ardier pour cette charge, mais Richelieu a un autre candidat, Jean de Flesselles, qui commet l'erreur de s'en vanter trop tôt. Louis XIII, l'apprenant, se fâche et finalement un troisième homme, Abel Servien, est choisi[25]. Abel Servien doit verser 120 000 livres comptant aux héritiers de Le Beauclerc.
Envoyé en comme ambassadeur extraordinaire en Savoie[26], il négocie, aux côtés du maréchal de Toiras, les deux traités de Cherasco, le premier () avec le duc de Savoie et le second (), avec le Habsbourg de Vienne qui mettent fin à la guerre de Succession de Mantoue[27] en reconnaissant la cession Pignerol à la France et la prise de possession par Charles de Gonzagues du duché de Mantoue et du marquisat de Montferrat. Rentré en France en [28], il retrouve l'exercice effectif de ses fonctions au secrétariat d'État de la Guerre. Il doit gérer la campagne de Lorraine de 1633 qui aboutit à l'occupation de Nancy le . C'est lui qui rédige la déclaration de guerre contre l’Espagne, le .
Un édit d' lui attribue le droit de lever deux sols par minot de sel sur les gabelles du Dauphiné ce qui lui procure un revenu annuel de 6 000 livres[29]. En , il obtient du roi une charge de capitaine de galère[30]. Sa galère ayant été perdue au combat le , le roi lui en donne une autre conquise sur l'ennemi[31]. Il la vendra 45 000 livres à François de Bionneau, baron d'Ayrague par contrat passé devant Parrat, notaire à Marseille, le [32].
Il publie peu, ne laissant que des harangues, des lettres et des écrits diplomatiques. Il est pourtant élu membre de l’Académie française le [33] et reçu le suivant[34].
Il s'attire l'inimitié du comte de Chavigny (Claude Bouthillier), de Claude de Bullion et du père Joseph, qui intriguent contre lui[1]. Le prétexte de sa disgrâce est fourni par une querelle avec l’abbé de Boisrobert, favori de Richelieu : il est exilé à Angers[35] en 1636. Le [36], il s'y marie avec Augustine Le Roux (morte le ), veuve de Jacques Hurault, tué au siège d'Arras, elle est la fille de Louis Le Roux, seigneur de la Roche-des-Aubiers[37], titre qu'Abel relève et sous lequel il va se présenter aux pourparlers de Münster[38].
Après la mort de Richelieu, Anne d'Autriche permet à Servien de rentrer à Paris dès le mois de [39].
Nommé par Mazarin le plénipotentiaire et ambassadeur à Münster avec le comte d’Avaux[40], il se met en route le [41]. En chemin, il accomplit une mission à La Haye de à , qui se conclut par la signature de trois traités d'alliance et de subsides avec les Provinces Unies les et [42]. Il arrive en Westphalie le [43], cinq jours avant l'ouverture du congrès[44]. Il prend « une part essentielle[11] » aux négociations. À partir du mois de il assure la direction de la chancellerie de l'ambassade de France[45]. Le [46], il quitte Münster pour mener de janvier à une deuxième mission auprès des États Généraux et des princes d'Orange qui se conclut le par la signature d'un traité de garantie mutuelle entre les Provinces Unies et la France[47]. Ce traité n'entrera jamais en vigueur puisque la paix franco-espagnole à laquelle il se réfère ne sera pas signée[48].
De retour en Westphalie le , il utilise le crédit de Hugues de Lionne, son neveu, pour obtenir, le [49], le rappel du comte d’Avaux avec qui il est en conflit ouvert puis, le , les pleins pouvoirs pour traiter seul de la paix[50]. Il signe, le , les traités de Westphalie avec l'empereur et les princes allemands, traité qui met fin à la guerre de Trente Ans. Après l’échange des ratifications le [51], il quitte Münster et rejoint la cour de France, repliée à Saint-Germain, en .
Promu ministre d’État le [52],[53], il est félicité par le cardinal de Mazarin dans une lettre datée du "la Reine vous déclara hier ministre et je remets à M. le comte de Brienne de vous faire savoir les particularités de ce que sa Majesté a dit, en cette occasion, de votre mérite et de la pleine satisfaction qu'elle a de vos services"[54]. Il est fait « garde des sceaux des ordres du roi » par provisions du [55] après la démission de l'abbé de La Rivière, puis nommé chancelier des mêmes ordres, le , par démission du même abbé de La Rivière[56]. Il vendra cette charge à l'abbé Fouquet moyennant 450 000 livres par contrat passé le devant Desmots et Vautier, notaires à Paris[57]. De 1654[58] à 1659, il est sénéchal d'Anjou sur démission du prince de Guéméné[59]. Fidèle à Mazarin pendant la Fronde, il est éloigné provisoirement des affaires du à .
Le , il achète au président de Maisons aux confins du nord de l'Anjou et du sud du Maine, les seigneuries de Sablé et de Bois-Dauphin. Par lettres patentes de , registrées le suivant, les terres de Sablé et de Précigné sont érigées en sa faveur en marquisat[60].
Après la mort de La Vieuville, il devient surintendant des finances du cardinal Mazarin le , en même temps que Nicolas Fouquet. Servien, réputé intègre, manque de compétences financières[55].
Selon l'habitude, on place auprès des deux surintendants un commis à l'enregistrement des fonds, qui contrôle et qui tient registre. Après quelques disputes, Servien et Fouquet finissent par s'accorder sur le nom de Barthélemy Hervart pour ce poste. Mais les querelles opposant Hervart, Servien et Fouquet vont être incessantes[61].
La guerre contre l'Espagne est un gouffre financier. En , les fonds des deux années suivantes sont déjà dépensés, et les prêteurs ne veulent pas s'engager pour 1657[62]. Dans cette situation de crise, Servien laisse apparaître son manque de créativité : il ne sait pas trouver de nouvelles sources de revenus. Fouquet au contraire se révèle l'homme de la situation[55]. Il propose à Mazarin d'inspirer aux prêteurs confiance en l'État, en consentant des taux avantageux et en respectant les contrats – c'est-à-dire de faire exactement l'inverse de ce que l'on a fait jusque-là. Mais, pour mener à bien son action, il ne veut pas être encombré de Servien[62]. Le règlement du répartit donc les responsabilités entre les deux surintendants : Servien est chargé des dépenses, Fouquet des recettes. L'ascension de ce dernier commence. Servien va pourtant rester en place jusqu'à sa mort[63]. Il est même désigné sénéchal de l'Anjou en 1654.
Il amasse une fortune considérable[64]. À Paris, il loge entre 1651 et 1659 à l'Hôtel de la Roche-Guyon, voisin du Palais-Royal.
Le [65], il échange au duc de Guise moyennant 9.333 livres, 6 sols et 9 deniers de rente, au principal de 168 000 livres abandonnés aux créanciers[66], le château de Meudon. Il demande à M. Charnu de lui acheter un bateau à Anvers[65], pour faire les trajets entre Paris et son nouveau domaine par la Seine : « j'ai acheté la terre de Meudon où l'on peut aller par eau, et [...] pour perdre moins de temps lorsque je serai obligé d'y aller prendre l'air, je désire de faire venir un bateau de Hollande, de ceux dont on se sert dans le pays pour faire voyage sur les canaux. Je souhaite s'il est possible qu'il y ait deux chambres où l'on puisse être commodément et y marcher debout, afin qu'en travaillant dans l'une, mes amis qui viendront avec moi puissent jouer et se divertir dans l'autre. Il faut qu'il soit bien couvert, peint et doré à la mode des plus beaux du pays[67] ». Il promène dans ce yacht la duchesse de Roquelaure, Madame d'Olonne et la comtesse de Soissons. Le roi l'autorisant à étendre le parc de sa nouvelle propriété et à l'enclore de mur par lettres patentes datées de Soissons, le [68], registrées au parlement le [69] il charge Louis Le Vau d'entreprendre de grands travaux d’embellissement: remplacement de l'avant-corps central par un pavillon octogonal surmonté par un haut toit en pyramide tronquée, édification d'une vaste terrasse sur l'avant-cour, construction d'une orangerie, organisation d'un parc avec une allée centrale, des bassins et des étangs... Pour financer toutes ces dépenses, Abel Servien vend le par devant Domas et Vauluce, notaires à Paris, le château de Serviantin et tous ses biens du Dauphiné à Jean-Antoine de Reynold (1611-1684), capitaine des gardes suisses depuis 1647[70].
Abel Servien fait son testament, reçu le [71] par Munier et de Rivière, notaires à Paris, et il meurt de la maladie de la pierre dans son château de Meudon le [1], à 4 heures du matin[72]. Il est inhumé dans la « chapelle Servien » de Notre-Dame-des-Ardilliers, à Saumur[1]. Charles Cotin fait son éloge funèbre le , en l'église des carmes des Billettes, à Paris[73]. Il laisse un actif de 4 306 944 livres et un passif de près de 2 millions[71]. Son fils Louis-François (mort le ) hérite de ses biens. Devant maîtres Thibert et Gallois, notaires à Paris[74], il vend le château de Meudon à Louvois le [75] pour 400 000 livres[76]. Après la mort du fils aîné, le cadet, l'abbé Augustin Servien (mort le )[77], vend à Jean-Baptiste Colbert de Torcy[78] par contrat du [79],[80] les terres de Sablé et Bois-Dauphin pour 450 000 livres[11],[55],[62],[1],[81].
Le , Guy Patin écrit à son ami André Falconet au sujet de la mort du surintendant des Finances : « Vous saurez que M. de Servien, surintendant des Finances, mourut hier dans sa belle maison de Meudon. Il n’est regretté de personne, pas même de ses valets, auxquels il n’a rien donné en mourant.
J’ai ouï dire autrefois à un président [de parlement] que les courtisans étaient les plus rusés et les plus dangereux hommes du monde. Après eux, que c’étaient les supérieurs de religion, tels que sont le pape, le général des Jésuites et autres moines, qui sont d’autant plus dangereux qu’ils font tout in nomine Domini, qui est le voile dont ils se couvrent. Après eux, ce sont les financiers ! »
Abel naît Abel Servien, et toute sa famille signe Servien. L'usage s'étant établi d'écrire Servien, Abel, sur la fin de sa vie, choisit de signer ainsi[82].
Ses armes se décrivent ainsi : D'azur, à trois bandes d'or, au chef cousu d'azur, chargé d'un lion issant d'or.[83]
Le grand-père d'Abel Servien, Girard Servient, étudiant à l'Université de droit de Padoue, il y est élu conseiller pour la nation de Provence contre Jean de Coras le 31 août 1534[84],[85], élu consul de Grenoble le 14 décembre 1540[86], agrégé de l'université de droit de Grenoble en 1543, inscrit au bareau comme avocat en 1646[87], nommé conseiller au parlement de Dauphiné le 13 janvier 1554 et reçu le 24 janvier 1554[88] fonction qu'il occupe jusqu'en 1564[89], hérite de la seignerie de La Balme en 1562[90], teste le 2 mai 1564[91], épouse le 26 mars 1536[92], (vieux style) Guigonne Fléard (qui teste le 5 décembre 1574[91]) dont il a plusieurs enfants
I. Isabeau (1591-1612), mariée le 17 mars 1605 à Artus de Lionne (né 1er septembre 1583, mort le à Paris), seigneur d’Aoust, conseiller au parlement de Grenoble le 29 janvier 1605, puis, une fois veuf, chanoine de l'église Notre-Dame de Grenoble, coadjuteur de Salomon de Serre, évêque de Gap le 13 août 1634 (avec confirmation du pape du 16 janvier 1636), préconisé évêque de Gap le 11 avril 1639, sacré le 27 novembre 1639, prend possession de l'archevéché par procureur le 24 mars 1640, fait son entrée solennelle à Gap le 19 avril 1640[126], abbé commendataire de Solignac au diocèse de Limoges par les bulles du 12 avril 1649, fonction dont il se démet au profit de son neveu moyennant une pension de 3 000 livres en 1656[127], archevêque d'Embrun le 8 août 1658 (fonction qu'il refuse), évêque de Bayeux en 1658 (fonction qu'il refuse également)[128], dont :
II. Abel (né à Biviers le 1er novembre 1593 et mort à Meudon le 17 février 1659) marié le 6 janvier 1641 (et par contrat passé devant maitre Sérézin, notaire à Angers, le 14 décembre 1640) à Augustine Le Roux (née en 1615, morte à Coron le 17 janvier 1652), dont :
III. Alexandre, chevalier de Malte en 1618[170], mort au combat des 5 galères de l'ordre contre les 6 galères de Bizerte, le 26 juin 1625[171],.
IV. Ennemond (né en 1596, mort à Grenoble le 3 juin 1679), trésorier en la généralité de Grenoble reçu le 31 juillet 1623[172], président des trésoriers en la généralité de Grenoble en 1628, commissaire pour la délimitation desc frontières entre la Savoiecet Dauphiné par commissions des 4 octobre 1632 et du 10 mai 1633[173], , conseiller d'État en 1635, président de la chambre des comptes du Dauphiné en 1637[174], président du conseil souverain de Pignerol en 1645, ambassadeur de France en Savoie de 1648[171] à 1676[175], ambassadeur en Espagne en 1659, épouse Justine de Bressac, dont :
V. François (né en 1598, mort à Bayeux le 2 février 1659)[186], docteur en droit, agrégé en l'université de Valence, clerc habitué du chapitre de l'église de cathédrale de Grenoble, prieur de la Garde en Oisans par les bulles du 8 août 1616, résigne en 1641[187], abbé de Mores en 1650 et de Saint-Jouin de Marnes en 1646, évêque de Carcassonne par brevet du 22 mai 1653, puis de Bayeux par les bulles du 13 novembre 1654 (et sacre du 15 janvier 1655)[188].
VI. Éléonore, mariée par contrat du 29 septembre 1629 à Jean-Buffévent du Puy de Murinais, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, procureur syndic des États généraux du Dauphiné[189], dont :
VII. Barbe, religieuse
VIII. Anne, religieuse.