L'Acte de contrition est une prière catholique exprimant le repentir, la contrition.

Acte de contrition

L'acte de contrition est une prière de dévotion catholique :

« Mon Dieu, j'ai un très grand regret de Vous avoir offensé, parce-que Vous êtes infiniment bon, infiniment aimable et que le péché Vous déplaît. Je prends la ferme résolution, avec le secours de Votre sainte grâce, de ne plus Vous offenser et de faire pénitence. »

Selon le site du Vatican (2020)[1] :

« Mon Dieu, j'ai un très grand regret de Vous avoir offensé parce que Vous êtes infiniment bon, infiniment aimable et que le péché Vous déplaît. Je prends la ferme résolution, avec le secours de Votre sainte grâce, de ne plus Vous offenser et de faire pénitence. »

Autres versions :


Traditionnel :

Me voici, Seigneur, tout couvert de confusion et pénétré de douleur à la vue de mes fautes ; je viens les détester devant Vous, avec un vrai déplaisir d'avoir offensé un Dieu si bon, si aimable et si digne d'être aimé.
Était-ce donc là, ô mon Dieu, ce que Vous deviez attendre de ma reconnaissance, après m'avoir aimé jusqu'à répandre Votre sang pour moi ? Oui, Seigneur, j'ai poussé trop loin ma malice et mon ingratitude.
Je Vous en demande très humblement pardon et je Vous conjure, ô mon Dieu, par cette même bonté dont j'ai ressenti tant de fois les effets, de m'accorder la grâce d'en faire, dès aujourd'hui et jusqu'à la mort, une sincère pénitence. Amen[3].


L'acte de contrition est souvent récité au début de la prière du soir en prière privée, et de la liturgie du sacrement de pénitence et de réconciliation (confession).

Contrition

Dans la religion catholique, selon la théologie thomiste, la contrition est « une douleur voulue de nos péchés jointe à la résolution de nous confesser et de donner satisfaction[4]. » Celle-ci implique « une double douleur, une douleur de raison qui est la détestation du péché qu’on a commis, et une douleur de sensibilité qui est la conséquence de la première[5]. »
Saint Thomas précise : « Le pénitent ne peut jamais être certain que sa contrition soit suffisante pour la rémission de la faute et de la peine et, par conséquent, il est tenu de se confesser et de satisfaire. Il y est d’autant plus tenu que la contrition n’est pas vraie si elle n’inclut pas la résolution de se confesser, résolution qui doit aboutir à une confession effective, à raison aussi du précepte obligeant à la confession[6]. »
La théologie distingue :

Notes

  1. Vatican [1]
  2. Traduit de l'allemand Akt der Reue.
  3. Paroissien latin-français, diocèse de Coutance et d'Avranches, 1950.
  4. Saint Thomas d'Aquin, Somme théologique, supplément, qu. 1., art 1.
  5. Ibid., supp. qu 4, art 1, conclusion.
  6. Ibid., supp, qu 5, art 2, ad 1.
  7. Ibid.,supp. qu 1,art 2, ad 2.
  8. Ibid., supp, qu 5, art 3, concl.
  9. Idem.
  10. Ibid.. qu 5, art 2, concl.

Bibliographie

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe