Aignay-le-Duc | |||||
![]() Vue depuis la route d'Is-sur-Tille. | |||||
![]() Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Montbard | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Châtillonnais | ||||
Maire Mandat |
Gilbert Changarnier 2023-2026 |
||||
Code postal | 21510 | ||||
Code commune | 21004 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Aignacois | ||||
Population municipale |
265 hab. (2021 ![]() |
||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 39′ 59″ nord, 4° 44′ 08″ est | ||||
Altitude | Min. 310 m Max. 443 m |
||||
Superficie | 24,86 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Châtillon-sur-Seine | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
| |||||
modifier ![]() |
Aignay-le-Duc est une commune française située dans le canton de Châtillon-sur-Seine du département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Le finage d'Aignay-le-Duc occupe 25 km2 à une altitude située entre 310 et 443 m. C'est un plateau coupé sud-est/nord-ouest par trois rivières, la Coquille sur laquelle est installé le bourg[1], le Brévon à l'est et le Revinson à l'ouest, ces deux dernières servant de limites au territoire de la commune. Des pâturages occupent le fond des vallées alors que le plateau est tourné surtout vers l'agriculture et un quart environ de la surface est couverte par des bois.
Les trois rivières qui traversent la commune font partie du bassin versant de la Seine. La Coquille court sur une dizaine de kilomètres avant de rejoindre le Revinson et peu après la Seine, mais cette courte vie ne lui perd pas d'importance, sa source sur la commune voisine d'Étalante est une exsurgence abondante. Un petit lac de barrage a été aménagé sur son cours avant le village au lieu-dit la Forge. Un autre barrage existe sur le Brévon (étang Fourchu), à la limite des communes de Mauvilly et de Montmoyen. Plusieurs sources sur le territoire alimentent ces trois rivières (source de la Galopine, Froide Fontaine d'Aignay, fontaine du Cadet Brot… toutes n'ont pas un nom).
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 965 mm, avec 13,8 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bure Les Templiers_sapc », sur la commune de Bure-les-Templiers à 14 km à vol d'oiseau[4], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 898,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Aignay-le-Duc est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,1 %), forêts (35,2 %), prairies (6,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %), zones urbanisées (1,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Aignay est traversée par la départementale 901, qui relie la route départementale 971 à Is-sur-Tille à partir de Saint-Marc-sur-Seine.
Les gares les plus proches sont celles de Thenissey (20,72 kilomètres) et Verrey-sous-Salmaise (25,66 kilomètres).
Le nom de la localité est attesté sous les formes Aiennacum entre 1136 et 1142[14], Ennay en 1145[15], Agnaium en 1150, Aenniay et Aisnay entre 1157 et 1173.
Aignay-le-Duc appartenait au territoire des Lingons, population celtique. Son nom pourrait venir du celtique : *Ann-iacum « le lieu de l'eau, de la source », ann- est une racine bien connue dans les noms de rivière (l'Ain, Inn (Autriche), Anio (Italie)), le village est proche de la source de la Coquille[16]. Autre explication voir Agnac.
Le menhir de Pierre-Fiche atteste d'une occupation remontant à l'époque mégalithique[1].
Plusieurs tumulus montrent que cette occupation perdure à l'époque celtique et d'autres vestiges qu'elle se poursuit sous l'occupation romaine :
Une nécropole mérovingienne avec des sarcophages de pierre a été découverte à l'emplacement du cimetière contemporain. Aignay est ensuite le siège d'une châtellenie des ducs de Bourgogne dépendant du bailliage de la Montagne. Si le château a été totalement détruit par ordre de Louis XI, il subsiste des vestiges de l'enceinte médiévale et la magnifique église du XIIIe siècle[20].
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom d'Aignay-Côte-d'Or abrégé en Aignay[21].
Jusqu'au XIXe siècle, le tissage de la toile est la principale industrie de la commune qui reste cependant très enclavée jusqu'à la mise en service d'une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique des Chemins de fer départementaux de la Côte-d'Or reliant Dijon-Porte-Neuve à Châtillon-sur-Seine[22], ouverte le 3 juin 1914 et définitivement fermée le 20 octobre 1947[23].
Aignay-le Duc appartient :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].
En 2021, la commune comptait 265 habitants[Note 2], en diminution de 8,93 % par rapport à 2015 (Côte-d'Or : +0,44 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La commune compte 1 monument inscrit à l'inventaire des monuments historiques[33], 47 monuments ou édifices répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[34], 2 éléments répertoriés à l'inventaire des objets historiques[35] et 45 objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[36].
![]() |
Blasonnement :
« De gueules à six billettes d'argent. »
|