Alphonse de Gisors | |
![]() Alphonse de Gisors, lithographie de Devrai. | |
Présentation | |
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Nom de naissance | Alphonse-Henri Guy de Gisors |
Naissance | Ancien 1er arrondissement de Paris |
Décès | (à 69 ans) 6e arrondissement de Paris |
Nationalité | française |
Activités | architecte |
Entourage familial | |
Famille | Alexandre Jean-Baptiste Guy de Gisors (oncle) Louis-Jules Bouchot (neveu) Louis Henri Georges Scellier de Gisors (petit-fils) |
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Alphonse-Henri Guy de Gisors est un architecte français (né le à Paris et décédé le ). Il a construit et restauré un grand nombre de bâtiments publics sous la Monarchie de Juillet.
Alphonse Henri de Gisors est le fils d'Alphonse de Gisors (1761-1835)[1], sous-chef puis chef de bureau au ministère de l'Intérieur[2] et de Julie Henriette Lefebvre (1774-1846), mariés le à Paris[3]. Il est le neveu de l'architecte Alexandre Jean-Baptiste Guy de Gisors.
Plus largement, son aïeul paternel, Guy de Gisors, est bourgeois de Paris et maître d'hôtel au service de la famille du comte de Bretel[4]. Son aïeul maternel, Jean-Baptiste Lefebvre, buraliste installé à Paris, est descendant d'un notaire royal de la commune de Pierry, département de la Marne[5].
Alphonse de Gisors est issu d'une famille d'architectes, son oncle paternel, Alexandre Jean-Baptiste Guy de Gisors, ayant déjà remporté le second grand prix de l'Académie en 1777. Entré à l'École nationale supérieure des beaux-arts en 1814, il y est élève de Charles Percier. Il remporte le second prix de Rome en 1823 derrière Félix Duban pour un projet d'hôtel des douanes.
En 1834, il est nommé Architecte des bâtiments civils et est chargé de la rénovation et l'agrandissement de plusieurs bâtiments : la Cour de cassation au Palais de justice de Paris, la Bibliothèque Sainte-Geneviève, l'amphithéâtre de l'Observatoire de Paris. En 1835, il est nommé architecte du Palais du Luxembourg puis du théâtre de l'Odéon en 1837. Il devient architecte du Ministère de l'Instruction publique en 1840[6].
En 1854, il est élu au siège no 7 de la section architecture de l'Académie des beaux-arts.
En 2000, Pierre-Dominique Cheyne souligne en note qu'il y a des erreurs dans le dictionnaire de référence Thieme-Becker. Il indique que « c'est à tort que Jacques-Pierre Gisors est dit le frère d'Alexandre Jean-Baptiste Guy de Gisors, auquel les auteurs attribuent la salle des séances de la Convention aux Tuileries, puis, avec Étienne-Chérubin Leconte, celle des Cinq-Cents au Palais-Bourbon, l'actuelle salle des séances de l'Assemblée nationale ». Il précise également qu'en 1985 madame E. Hubert, indique dans des notices sur les architectes « que Guy, non pas frère de Jacques-Pierre mais sans doute de sa famille, travailla sous ses ordres à la construction de la salle de la Convention dont Jacques-Pierre, architecte de la Convention puis des bâtiments du Corps législatif, est l'auteur », elle dresse également une liste des travaux que le dictionnaire attribue par erreur à Guy Gisors[12].
Suivant les corrections ci-dessus, voici la liste des Gisors architectes avec leurs liens de parenté :