Guillaume Gillet
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Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Guillaume Marie Paul GilletVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Fratrie
Conjoint
Rose Gillet (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Autres informations
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Membre de
Conflit
Maîtres
Distinctions
Archives conservées par
Institut français d'architecture (152 Ifa, GILGU, 365 AA, GILLE)[1],[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales

Guillaume Gillet est un architecte français, né le à Fontaine-Chaalis (Oise) et mort le à Paris 10e[3].

Grand prix de Rome, il est connu pour son architecture moderne, principalement dans le domaine de l'architecture religieuse et pénitentiaire.

Biographie

Guillaume Gillet naît à l'abbaye de Chaalis où son père, Louis Gillet, est conservateur du musée Jacquemart-André pour l'Institut de France. Son grand-père maternel est René Doumic, académicien et ancien directeur de la Revue des deux Mondes. Sa sœur est la résistante montpelliéraine Simone Demangel. Il entre à l'École nationale supérieure des beaux-arts au sein de l'atelier d'Emmanuel Pontremoli puis d'Auguste Perret et est diplômé architecte en 1937. Il hésite un certain temps entre une carrière d'architecte et la peinture.

Mobilisé en 1939, il est prisonnier en Allemagne de 1940 à 1945. Emprisonné dans l'Oflag VI-A à Soest, réservé aux officiers, en Westphalie, il côtoie en captivité un certain nombre d'ingénieurs de l'École nationale supérieure d'arts et métiers, avec qui il travaille par la suite. Il y réalise l'aménagement intérieur et la décoration de la chapelle française en collaboration avec un autre diplômé des Beaux-Arts, René Coulon[4]. L'Académie française leur décerne le prix Général-Muteau en 1942. Après sa libération, il est lauréat du premier grand prix de Rome en 1946, il effectue plusieurs séjours à Rome jusqu'en 1950.

Architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux en 1952, il monte un cabinet en partenariat avec plusieurs ingénieurs dont Bernard Laffaille et René Sarger. Il est nommé architecte conseil des villes de Paris et de Cannes, du département des Bouches-du-Rhône et de la principauté de Monaco, puis urbaniste conseil de la ville d'Antibes.

Il acquiert sa renommée dans la réalisation de bâtiments religieux et d'ouvrages d'art. Il collabore particulièrement avec le ministère de la Justice et l'administration pénitentiaire pour laquelle il réalise une dizaine de prisons en France au cours des années 1960. En 1961, il conçoit avec René Coulon un projet d'hôtel pour remplacer la gare d'Orsay[5].

Enseignant à l'École nationale supérieure des beaux-arts en tant que chef d'atelier de 1953 à 1971, il est élu président de l'Académie d'architecture entre 1970 et 1973 et de l'Académie des beaux-arts en 1983, où il a été élu en 1968 au fauteuil no 8.

Après sa mort, il est inhumé à sa demande, et de manière exceptionnelle, dans l'église Notre-Dame de Royan le [6].

Depuis le , une rue porte son nom à Caen[7].

À la suite d'une dation, l'ensemble des archives de son cabinet est conservé au Centre des archives d'architecture du XXe siècle de l'Institut français d'architecture à Paris.

Principales réalisations

Le château d'eau de la Guérinière à Caen (1957).
L'église Notre-Dame de Royan (1958).

Distinctions

Voir aussi

Bibliographie

Mémoires universitaires

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. « https://archiwebture.citedelarchitecture.fr/fonds/FRAPN02_GILGU » (consulté le )
  2. « https://archiwebture.citedelarchitecture.fr/fonds/FRAPN02_GILLE » (consulté le )
  3. Relevé des fichiers de l'Insee
  4. Site de l'atelier historique de la chapelle française de Soest.
  5. « Guillaume Gillet, architecte des Trente Glorieuses », sur citedelarchitecture.fr (consulté le ).
  6. Colonnes, juin 2009, op. cit..
  7. « Inauguration officielle de la rue Guillaume-Gillet à La Guérinière (samedi 13 octobre) », sur caen.fr, ville de Caen.
  8. « Réservoir ou château d'eau de La Guérinière », notice no PA14000087, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  9. Archives communales de Bagneux, 30W234.
  10. « Bagneux : la barre des Tertres grignotée », sur Conseil général des Hauts-de-Seine (consulté le ).
  11. « Église Notre-Dame », notice no PA00105154, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  12. Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire », sur Patrimoine des Pays de la Loire (consulté le ).
  13. « Chapelle de la Solitude », notice no PA59000092, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  14. « Église paroissiale dite chapelle Sainte-Thérèse », notice no IA59002670, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  15. « Église Saint-Joseph-Travailleur », notice no PA00125728, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  16. « Notice : Avignon - Eglise Saint-Joseph-Travailleur », sur DRAC PACA (consulté le ).
  17. Le projet architectural de G. Gillet en est présenté dans la plaquette commémorative de l'inauguration de l'ENM le 12 décembre 1972. Voir la plaquette
  18. a b et c Biographie sur CTHS.
  19. « Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses n°23 du 31/12/1963 - Légifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )