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Des manifestants jettent des panneaux routiers sur les marches du bureau gallois de Cathays Park, à Cardiff, pour protester contre l’anglicisation des panneaux de signalisation au Pays de Galles

Le terme anglicisation correspond au processus par lequel un mot, une culture ou un individu deviennent anglais. Par exemple, un immigrant en Grande-Bretagne est dit anglicisé dès lors qu'il a adopté la culture britannique. L'usage le plus courant cependant correspond au contexte linguistique : une langue est dite anglicisée lorsqu'elle s'apparente plus à la langue anglaise.

Le terme anglicisation peut aussi renvoyer à la perte de la langue locale au profit de la langue anglaise.

L’anglicisation sur le plan linguistique

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Il existe deux sortes d'anglicisation linguistique : l'anglicisation de mots étrangers à la langue anglaise, qui viennent s'y incorporer, et l'anglicisation de langues étrangères au travers de l'introduction de mots anglais (voir anglicisme).

Anglicisation en anglais

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Emprunts linguistiques

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Noms propres

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L’anglicisation dans les autres langues

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Anglicisation territoriale

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Canada

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Québec

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Pendant plusieurs décennies supérieure à 80 %, la proportion de francophones natifs au Québec est tombée à 78 % en 2016. De 2011 à 2016, le pourcentage de francophones a baissé de 0,5 point en moyenne, ce qui est relativement important selon le chercheur statisticien Charles Castonguay[5].

L'île de Montréal est un des lieux les plus touchés par l'anglicisation. En 2016, seulement 49,8% des habitants de l'île déclaraient avoir le français comme langue maternelle, contre 50,2% en 2011. Le nombre d'unilingue anglophone entre 2011 et 2017 a augmenté de 1,7%, tandis que le nombre d'unilingue francophone a diminué de 1,7%[6].

Nouveau-Brunswick

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Au Nouveau-Brunswick, seule province bilingue (français-anglais) du Canada, on constate un lent déclin de la langue française. En 1971, les Néo-Brunwickois de langue maternelle française (majoritairement des Acadiens) représentaient 33,8% de la population de la province. En 2016, les francophones natifs ne représentaient plus que 31,9% de la population provinciale. Au contraire, le pourcentage de personnes ayant pour langue maternelle l'anglais est resté stable, autour de 65%.

L'utilisation du français à la maison à elle aussi regressée de près de trois points de 1981 à 2016, passant de 31,7% à 28,6%, tandis que l'usage de l'anglais à la maison a augmenté de 2 points, passant à 69,5%. En effet, l'immigration — étant donné que les immigrants se tournent de manière disproportionné plus vers l'anglais que le français — a augmenté l'anglicisation de la province. L'anglicisation de certains francophone est aussi en cause[7].

Canada anglais

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En 1971, 17 % des franco-ontariens déclaraient que l'anglais étaient leur langue d'usage à la maison. En 2016, le nombre a grimpé à 34 %[5].

Louisiane

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Article connexe : Langue française en Louisiane.

Après la vente de la Louisiane en 1803 par la France, les États-Unis prennent possession du territoire. C'est seulement après la guerre de Sécession que la langue anglaise commença à exercer une véritable domination linguistique en Louisiane. Avant la guerre civile, la plupart des anglophones habitaient le territoire nord de l’État mais au fur et à mesure (et surtout postbellum) une société anglophone s’établit dans le sud[8]. En 1921, la Louisiane entrepent une politique d'anglicisation et interdit l'usage du français et de toute autre langue autre que l'anglais[9]. Ce n'est qu'en 1968 que la constitution est modifié afin d'y favoriser l'enseignement du français. Aujourd'hui, il ne reste plus qu'environ 7% de louisianais francophones[10].

Notes et références

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  1. (en) Voir l'article « airplane » sur Wikipédia en anglais.
  2. (en) Voir l'article « damsel » sur le Wiktionnaire en anglais.
  3. (en) Voir l'article « algebra » sur Wikipédia en anglais.
  4. (en) Voir l'article « Lavolta » sur Wikipédia en anglais.
  5. a et b Michel David, « L’anglicisation systémique », Le Devoir, tribune, .
  6. « Le français poursuit son recul à Montréal », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  7. Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques, « La situation linguistique du Nouveau-Brunswick : des tendances préoccupantes et quelques signes encourageants », Nouveau-Brunswick,‎ (lire en ligne)
  8. (en) Michael D. Picone, op. cit., p. 122.
  9. (en) Michael D. Picone, op. cit., p. 133.
  10. Une manque de professeurs et de ressources pédagogiques locales fait qu’on doit importer ces deux derniers depuis d’autres territoires francophones tels que la France et le Québec. (Michael D. Picone, op. cit., p. 132).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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