Nom de naissance | Ann Lane |
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Alias |
Arnold Petri |
Naissance |
Old Saybrook, Connecticut, États-Unis |
Décès |
Old Saybrook, Connecticut, États-Unis |
Activité principale |
Langue d’écriture | Anglais américain |
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Genres |
Œuvres principales
Ann Petry, née à Old Saybrook (Connecticut) le et morte dans la même ville le , est une écrivain et journaliste afro-américaine appartenant au mouvement littéraire et culturel dit de la Renaissance de Harlem
Ann Lane Petry, est la fille de Peter Clark Lane et de Bertha James Lane, une couple appartenant à la classe moyenne : son père étant pharmacien et sa mère, coiffeuse. Dès ses études secondaires, Ann Lane Petry se passionne pour l'écriture. Elle fait ses études au Connecticut College of Pharmacy de New Haven, où elle obtient son doctorat en pharmacologie en 1931, puis elle retourne travailler dans la pharmacie familiale[1],[2],[3],[4].
Sa carrière littéraire s'amorce lorsqu'elle se met à écrire pour des journaux tels que The New York Amsterdam News, ou People’s Voice[5]. À partir de 1939, elle publie aussi des nouvelles dans The Crisis. Elle enseigne dans une école élémentaire de Harlem et se rend compte des difficultés d'apprentissage des Afro-américains des classes sociales démunies. Elle publie son roman le plus célèbre, La Rue (The Street)[6], en 1946, et remporte le Houghton Mifflin Literary Fellowship. En 1947, elle revient dans sa ville natale et travaille sur deux autres romans, Country Place (1947) et The Narrows (1953).
Elle est également l'auteure d'ouvrages de littérature d'enfance et de jeunesse, dont le roman historique pour adolescents Tituba of Salem Village (1964).
En 1938, elle épouse George D. Petry et s'installe avec lui à New York.
Ann Petry décède dans une maison de convalescence à l'âge de 88 ans[6]
Les archives d'Ann Petry sont déposées et consultables à l'Université Yale et à la New York Public Library[7],[8].