Aouste-sur-Sye | |||||
Le bourg avec la rivière Drôme au premier plan. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Die | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Crestois et du pays de Saillans (siège) |
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Maire Mandat |
Denis Benoit 2020-2026 |
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Code postal | 26400 | ||||
Code commune | 26011 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Aoustois | ||||
Population municipale |
2 601 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 145 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 43′ 00″ nord, 5° 03′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 186 m Max. 841 m |
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Superficie | 17,98 km2 | ||||
Unité urbaine | Crest (banlieue) |
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Aire d'attraction | Crest (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Crest | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | mairie-aouste-sur-sye.fr | ||||
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Aouste-sur-Sye [ust syʁ si] est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Le village est situé à 3 km à l'est de Crest (Drôme), à 31 km de Valence, 39 km de Montélimar, 40 km de Romans-sur-Isère, 35 km de Die, 21 km de Loriol-sur-Drôme et 44 km de Grignan.
Crest | Cobonne | Suze Mirabel-et-Blacons |
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Crest Divajeu |
N | Mirabel-et-Blacons Piégros-la-Clastre | ||
O Aouste-sur-Sye E | ||||
S | ||||
Soyans | Saou | Piégros-la-Clastre |
Sites particuliers[1] :
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :
Le village est situé à la confluence de la Drôme et de la Sye.
Climat méditerranéen[réf. nécessaire] :
Aouste-sur-Sye est une commune urbaine (car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire) au sens donné par la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Elle appartient à l'unité urbaine de Crest, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[5] et 14 301 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
La commune fait partie de l'aire d'attraction de Crest dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (46,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (45,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,1 %), terres arables (21,8 %), zones agricoles hétérogènes (16,3 %), zones urbanisées (9,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,6 %), prairies (6,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,6 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Site Géoportail (carte IGN)[1] :
Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :
En 2017 : début de grands travaux de réaménagements de l'espace public devant la mairie et réorganisation de l'ancien centre d’incendie et de secours Gaston Buis (MJC intercommunale, centre social, services à la personne, salles de réunion, etc.)[réf. nécessaire].
La commune est accessible depuis la vallée du Rhône.
Les péages les plus proches sont ceux de l'autoroute A7 à Loriol et Valence Sud direction Gap.
Des services réguliers de cars permettent un accès facile pour Die, Valence, Romans et Loriol[réf. nécessaire].
Les déplacements vers les communes environnantes sont facilités par les chemins piétonniers et la « Vélodrôme » entre Livron et Aurel/Vercheny (dont certaines portions sont en « voie verte »)[12].
Les gares les plus proches sont celles de Montélimar et de la Gare TGV de Valence. La gare de Crest est desservie par la ligne SNCF Livron – Aspres-sur-Buëch, l'intercité Paris-Austerlitz – Briançon, le TER PACA et le TER Auvergne-Rhône-Alpes.
Le toponyme dériverait du latin Augustus qualifiant les empereurs romains[réf. nécessaire], lui-même dérivant du latin augustus (consacré) ou de augur (augure, prêtre prédisant l’avenir).
Vers 10 avant notre ère : Aouste est un « bourg de contact » à l'entrée du territoire des Voconces[réf. nécessaire].
Augusta Vocontiorum : des vestiges romains (mausolée, dépôts de crémations, sépultures, autels, inscriptions) ont été retrouvés[réf. nécessaire].
Augusta des Voconces : vestiges romains (poteries)[15].
Une inscription romaine aux dieux Mânes se trouvait à proximité de l'ancienne église d'Aouste sur l'emplacement actuel de la place de la Poste[réf. nécessaire].
333 : Aouste est mentionné sous le nom de mansio Augusta dans l'Itinéraire de Bordeaux à Jérusalem (cf. Histoire de la Drôme pour son positionnement).
412 : prise d'Augusta par les Wisigoths[réf. nécessaire].
472 : première mention d'Aoste sur une tablette (musée d'Avignon)[réf. nécessaire].
536 : prise par les Lombards[réf. nécessaire].
VIIe siècle : La cosmographie de Ravenne (livre IV) note Auguston (avec Die et Luc-en-Diois)[réf. nécessaire].
729 : prise par les Sarrasins[réf. nécessaire].
839 : prise par les Normands[réf. nécessaire].
924 : prise par les Hongrois[réf. nécessaire].
Vers l'an 1000 : le territoire est rattaché au royaume de Bourgogne. Il fait l'objet d'aménagement, avec une fortification à double enceinte[réf. nécessaire].
1145 : Arnaud de Crest donne Aouste à l'évêché de Die[13]. C'est une ville-étape militaire[15].
1277 : Aouste est rattaché au royaume du Roussillon[réf. nécessaire].
1330 : l'évêque de Valence dispense de chevauchée (aide militaire) et d'impôt supplémentaire les juifs d'Aouste ; il demande aussi que les bouchers du Valentinois et du Diois puissent tuer les animaux selon « les rites mosaïques »[réf. nécessaire].
XIVe siècle : mention du prieuré Saint-Pierre, de l'ordre de Saint-Benoît, filiation de Saint-Géraud d'Aurillac, qui fut uni à celui de Saillans vers la fin du XVIe siècle, et dont le titulaire avait les dîmes de la paroisse d'Aouste[13]:
1419 : Aouste est rattaché au royaume de France[réf. nécessaire].
À la fin du Moyen Âge, Aouste est une ville de commerce, on y note la présence de banquiers et juriste juifs ainsi que la construction d'une synagogue[16].
1573 : les guerres de Religion voient la victoire du prince d'Auvergne, catholique, dans un combat[réf. nécessaire].
1600 : installation de l'ermitage à Saint-Alban par l'ordre des bénédictins de Saint-Bernard d'Angleterre[réf. nécessaire].
1622 : nombreuses modifications dans l'aspect du village, notamment par la destruction de fortifications et l'installation de l'hôpital[réf. nécessaire].
1625 : le comte de Sault met à sac le village. Peu de temps après, le territoire est frappé par la peste[réf. nécessaire]
1629; Richelieu séjourne à deux reprises à Aouste et demande l'extension de l'hôpital : première alimentation du village par un réseau d’eau potable « par la porte de Sye »[réf. nécessaire].
1683 : deux ans avant l'abolition de l'édit de Nantes, sur ordre de l'évêque de Valence, Daniel Cosnac, les temples protestants d'Aouste, Monclar, Vercheny, Bouvières et Saillans sont détruits[réf. nécessaire].
Après la révocation de l'édit de Nantes, le 16 octobre 1685, les protestants qui restent en France doivent, s'ils veulent pratiquer leur culte, se réunir clandestinement au Désert. Ceux qui sont arrêtés sont condamnés aux galères. Jusqu'en 1787, date de l'édit de tolérance, les habitants protestants d'Aouste sont ainsi persécutés[17].
XVIIe siècle : sous le règne de Louis XV est construite l'ancienne église. Elle est située sur l'emplacement actuel de la place de la Poste. La cloche date de 1754 ; elle sera mise dans la nouvelle église en 1860-1877[réf. nécessaire].
: funérailles de Suzanne Talliotte, tuée par un loup à l'âge de six ans[16].
Avant 1790, Aouste était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
Son église, premièrement dédiée à saint Christophe puis à Notre-Dame, dépendait du prieur du lieu (voir Saint-Pierre) qui présentait à la cure et percevait les dîmes[13].
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[18] :
Emplacement d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît (filiation de Saint-Géraud d'Aurillac) qui fut uni à celui de Saillans vers la fin du XVIe siècle et dont le titulaire avait les dîmes de la paroisse d'Aouste[18].
En 1790, Aouste devient le chef-lieu d'un canton du district de Crest, comprenant les communes d'Aouste, de Beaufort, de Cobonne, de Mirabel, de Montclar, de Piégros et de Suze.
Ce canton, supprimé en l'an VIII (1799-1800), fut incorporé à celui de Crest-Nord, à l'exception de la commune de Piégros qui fut comprise dans le canton de Crest-Sud[15].
1835-1838 : le consistoire protestant de Crest demande au ministère des cultes et de la justice la construction d'un temple en bordure de la route royale 93 reliant Valence à Sisteron. L'autorisation royale est datée du . Le terrain (3 ares 2 centiares) a été vendu (520 francs) par monsieur Latune, papetier habitant à Crest. La souscription volontaire a rapporté la somme de 4 232 francs ; le devis est de 9 218 francs.
En 1836 et 1837, « les secours d'État fournis par le garde des sceaux, ministre de la justice, secrétaire d'État et de la justice et des cultes » s'élèvent à deux fois 1 500 francs. En 1838, autre « secours d'État » de 600 francs.
Ce temple verra trois pasteurs très importants : Fallot, Boegner, Chapal[réf. nécessaire].
1860 : destruction de l'église (datant du XVIIe siècle) et construction de l'église actuelle (architectes Rey et Bossan (célèbre architecte lyonnais), achèvement en 1877).
Les murs sont en pierres issues de la carrière de serrement sur la route de Suze. Les piliers intérieurs, les contreforts, sont en pierres de Chomérac, les piliers du clocher en pierres de Saint-Paul, la flèche en pierres d'Arles, les voûtes en briques creuses, les nervures en ciment moulé. Les portes ont été taillées dans des poutres de l'ancienne église de Saint-Michel datant du XVIe siècle. Les colonnes intérieures du chœur sont taillées dans le granit de Mâcon et celles des chapelles et du porche dans la pierre de Chomérac. Les vitraux ont été fabriqués à Lyon par Ganevat. Les boiseries du chœur ainsi que l'abside ont été dessinées par Bossan.
En 1886, la foudre tomba sur le clocher. Le 16 juillet 1894, la cloche datant de 1754 chuta dans le clocher. Elle fut remplacée par une cloche fondue dans les ateliers Paccard à Annecy-le-Vieux. Cette dernière se brisa en 1899 et fut remplacée en décembre par une cloche pesant 1 052 kilos[réf. nécessaire].
Vers 1860 : important développement économique (textiles papeteries), lié à une meilleure utilisations des divers canaux[réf. nécessaire].
1862 : construction du pont sur la Drôme (en aval des anciens ponts romain et roman) et création d'une « avenue » permettant l'accès à la voie départementale[réf. nécessaire].
1890 : construction d'un lavoir (aujourd'hui à proximité du rond-point, à l'entrée est du village, sur le canal Gervanne-Sye). Il sera restauré en 2016. la toiture a été refaite et la charpente reprise en utilisant les techniques du XIXe siècle[réf. nécessaire].
1894 : électrification publique par monsieur Apaix (avant Lyon et Marseille)[réf. nécessaire].
1905 à 1911 : ministère du pasteur Marc Boegner[réf. nécessaire].
1906 (23 mai) : le président du consistoire protestant de Crest, monsieur Faure, transfère à l'association dite « Église réformée d'Aouste » (représentée par le pasteur Marc Boegner et monsieur Charles Latune) « les biens mobiliers et immobiliers » répertoriés dans l'inventaire effectué par monsieur Fontaine[réf. nécessaire].
1918 : Aouste devient Aouste-sur-Sye pour éviter la confusion avec Aouste (commune des Ardennes)[réf. nécessaire].
1944 : afin de ralentir la progression des nazis lors de l'offensive sur le Vercors, une quarantaine de maquisards affrontent, durant plus de deux heures, 1 500 Allemands soutenus par l'aviation lors des « combats des Grands Chenaux » le 21 juillet[réf. nécessaire].
19 Aout 1944: installation d'un hôpital de campagne par le 117e de Cavalerie Task Force Butler durant la bataille de Montélimar.
2010 : annonce de la fermeture de l'usine de sacs papier Lembacel Mondi. C'est la fin de 350 années d'activités papetières à Aouste[réf. nécessaire].
La commune fait partie de la communauté de communes du Crestois et du pays de Saillans ; elle en est le siège. La commune et la CCCPS sont incluses dans le SCoT Vallée de la Drome[réf. nécessaire].
Afin de limiter la pollution, les espaces publics sont désherbés à l'eau chaude, les toitures de divers bâtiments publics permettent la production d'électricité et l'éclairage public est éteint une partie de la nuit[réf. nécessaire].
La commune participe au projet Biovallée[21].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].
En 2020, la commune comptait 2 601 habitants[Note 3], en augmentation de 6,77 % par rapport à 2014 (Drôme : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Les habitants de la commune ont à leur disposition :
Le bureau de poste de la commune fonctionnait avec un horaire d'ouverture quotidien[30]. Il a été fermé en mars 2020[réf. nécessaire]
Le regroupement des casernes de Crest et d’Aouste a provoqué la fermeture du Centre d’Incendie et de Secours Gaston Buis en 2013. L'amicale des anciens Sapeurs-Pompiers rappelle son souvenir[réf. nécessaire].
La commune dépend de l'académie de Grenoble.
Les élèves commencent leur scolarité sur la commune dans l'école publique Jules-Ferry qui comprend une école maternelle (3 classes pour 74 enfants)[31] et une école primaire (5 classes pour 125 enfants)[32].
La salle des fêtes et le théâtre de verdure (créé en 2018) sont aussi utilisés par les enseignants[réf. nécessaire].
Le projet communal « les fruits des écoliers » organise des animations pédagogiques ayant pour but la sensibilisation à l'environnement et la création d'une relation privilégiée des enfants avec le vivant[33].
Les collèges et lycées (publics et privés) les plus proches sont à Crest (4 km).
La commune dispose d'une maison médicale (pharmacie, médecins, dentistes, ostéopathe et orthophoniste) ainsi que plusieurs cabinets de kinésithérapeutes et un de podologue[réf. nécessaire].
Elle a aussi accueilli quatre maisons de l'IME Fontlaure. Celui-ci est actuellement en restructuration et extension.
Les hôpitaux les plus proches sont à Crest (4 km), Valence, Romans ou Montélimar[réf. nécessaire].
Les randonnées :
La commune dispose de plusieurs équipements[réf. nécessaire] :
Des activités d'équitation ou de canoë sont proposées[réf. nécessaire].
La commune a été récompensée en 2002 par le « label internet » pour la qualité des informations de son site[réf. nécessaire].
En 1992 : polyculture, bois, vignes (vins AOC Clairette de Die), pâturages, porcins[15].
Autres productions : plantes aromatiques (semences certifiées), lavande (huile essentielle), fruits, volailles (IGP pintadeaux de la Drôme)[réf. nécessaire].
18 exploitants travaillent sur 25 % de la surface de la commune et utilisent deux canaux d'irrigation[réf. nécessaire].
La zone commerciale regroupe treize grandes surfaces[réf. nécessaire].
Aouste-sur-Sye a longtemps été une cité vivant du textile, des papeteries et de la production de ciment. Depuis, l'économie a évolué.
2006-2011 : disparition de plus de 35 % des emplois industriels[réf. nécessaire].
Mur commémorant la ville romaine.
Différentes vues du village.
Depuis le pont sur la Drôme.
Passage à côté de l'emplacement de l'ancienne synagogue.
Rue de l'Hôpital.
Ruelle.
Ruelle descendant vers la Drôme.
Fille de Rome la guerrière
Aouste baigne près d’un coteau
Un de ses pieds dans un ruisseau
Et l’autre dans une rivière.
De ses splendeurs, restes géants,
Il garde un vieux pan de muraille
Et la tour que, depuis mille ans,
La faux du temps travaille.
Melchior des Essarts, félibre aoustois du XIXe siècle[réf. nécessaire].
La forêt communale (113 hectares est voisine du massif de Saou. Elle abrite cinq espèces d'arbres et de nombreuses espèces protégées (flore et faune). Elle présente une diversité exceptionnelle tant au niveau botanique, faunistique, entomologique et géomorphologique (zone Natura 2000). En 1993 et en 2015, les élèves de l'école Jules-Ferry ont planté des arbres dans la forêt communale, dans le cadre de l'opération « Un enfant un arbre »[réf. nécessaire].
Plus au nord de la commune, sur 17 hectares, poussent les tulipes rouges des Arras, Tulipa Raddi Reboul, espèce protégées à enjeu européen (ZNIEFF - Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1)[réf. nécessaire].
Le sud de la commune abrite une importante colonie d'orchidées, Ophrys hitea, espèce protégée[réf. nécessaire].
Un bref parcours permet la découverte de la faune de la rivière, rive droite chemin de l'île. Des canards, de race harle bièvre, ont été récemment repérés le long de la rivière. Habituellement, ces canards préfèrent les eaux de Savoie ou Haute-Savoie[réf. nécessaire].
Sur la rive droite de la Drôme, sur le sentier entre Aouste et Crest, deux panneaux d'information permettent une meilleure connaissance des plantes et des animaux.
Au nord, la D 731 permet l’accès au Parc naturel régional du Vercors.
Aouste-sur-Sye possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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