Attre | |||||
Le « Vieux Chaudron » | |||||
Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Hainaut | ||||
Arrondissement | Ath | ||||
Commune | Brugelette | ||||
Code postal | 7941 | ||||
Zone téléphonique | 068 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Attrois(e) | ||||
Population | 741 hab. (1/1/2020) | ||||
Densité | 195 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 36′ nord, 3° 50′ est | ||||
Superficie | 380 ha = 3,80 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : Hainaut
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Attre (en wallon Ate-dilé-Brujlete) est un village de la province de Hainaut, sis sur la Dendre orientale, à quelques kilomètres de la ville d'Ath. Administrativement il est rattaché à la commune de Brugelette, en Région wallonne de Belgique. C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Le nom d’Attre trouve son origine dans le nom latin atrium[réf. nécessaire] qui anciennement était employé pour désigner le petit terrain servant de cimetière ceignant les églises.
La commune a beaucoup souffert lors de la Première Guerre mondiale. En particulier le , une explosion a détruit dans la gare une partie de 365 wagons chargés de munitions. 2/3 de ces munitions étaient des obus chimiques. Des obus ayant été projetés tout autour du lieu de l'explosion. Il a fallu huit mois, et jusqu’à 800 hommes, pour nettoyer le site. On sait par les archives que 114 870 munitions chimiques et environ 14 000 fusées (pièces centrale des obus) ont été ainsi récupérées et enfouies en six lieux différents[1]. Ces munitions ont ensuite été éliminées par les services de déminage de 1950 à 1954, en 2006[2] et en 2013 mais il ne semble pas y avoir eu d'études visant à vérifier l'absence de séquelles de pollution sur ces anciens sites d’enfouissement.