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Bernadette Bensaude-Vincent est une philosophe, historienne et historienne des sciences française, née le à Béziers[1].
Bernadette Bensaude-Vincent intègre l'École normale supérieure de Fontenay-aux-Roses. Agrégée de philosophie en 1971 et docteur ès lettres et sciences humaines en 1981, elle travaille, dans les années 1980 au sein des équipes de conception de la Cité des sciences et de l'industrie de La Villette.
Elle est professeure invitée à l'université autonome de Madrid (1993), à l'université de Vienne (1996, 1999), à l'université de Bielefeld (1997) et à l'université de Genève (1998), à l'Institut Max-Planck d'histoire des sciences de Berlin (2001), à la Pontifica Universidade de Sao Paulo, à l'Universitat Autonoma de Barcelona (2008).
De 1997 à 2010, elle est professeure au département de philosophie de l'université Paris X (Nanterre) et, de 1998 à 2002, dirige le DEA « Histoire de la philosophie, histoire et philosophie des sciences » et le Centre d'histoire et de philosophie des sciences de la même université.
De 2010 à 2015, elle est professeure à l'université Paris I (Panthéon-Sorbonne) où elle dirige le CETCOPRA (Centre d'études des techniques, des connaissances et des pratiques)[2]. Depuis son départ à la retraite en 2015, elle est professeure émérite dans la même unité.
De 2008 à 2013, elle est membre senior de l'Institut universitaire de France[3].
Membre de l'Académie des technologies, elle est vice-présidente du comité d'éthique commun de l'Inrae, du Cirad, de l'Ifremer et de l'IRD[4], et membre du comité d'éthique de l'Andra[5].
Bernadette Bensaude-Vincent est l'auteur d'une centaine d'écrits traitant du positivisme et de la tradition d'épistémologie française (en particulier Paul Langevin et Émile Meyerson), de la philosophie et de l'histoire de la chimie, de la philosophie des technosciences et technologies émergentes (nanotechnologies, biologie de synthèse), des rapports entre sciences et public.
De 1992 à 1995, elle dirige le programme de recherche « Sciences et publics » soutenu par le Centre de recherche en histoire des sciences de la Cité des sciences et de l'industrie (CSI).
De 1993 à 1997, elle dirige le programme « Langage et communication en chimie » dans le cadre du programme européen « L'Évolution de la chimie (1789-1939) » de la Fondation européenne de la science.
De 2000 à 2003, elle est responsable du secteur « Materials Research » dans un programme « History of Recent Science and Technology » au Massachusetts Institute of Technology (MIT).
De 2005 à 2008, elle coordonne un programme sur l'éthique des bionanotechnologies et, depuis 2009, elle codirige un programme franco-allemand ANR-DFG sur la philosophie des technosciences.