Le Bocage normand est un vaste ensemble bocager s'étendant sur tout le flanc ouest de la région Basse-Normandie.
Bien que la majorité de la superficie bas-normande soit bocagère (pays d'Auge, pays d'Ouche, Perche), le nom propre « Bocage » ou « Bocage normand » couvre la partie à l'ouest de la plaine de Normandie entre Caen et Alençon.
Plus précisément, il s'agit de la moitié sud de la Manche, du Bocage virois et du Bocage ornais[1].
Armand Frémont resserre un peu cette région qu'il nomme « bocages profonds », couvrant les Bocages virois et ornais, l'Avranchin et le Mortainais[2].
Le Bocage normand est parcouru par de nombreux fleuves et rivières : la Vire, la Sienne, le Couesnon, la Sée, la Sélune…
Le bocage normand est un vaste ensemble géographique regroupant plusieurs régions naturelles. Ces régions naturelles peuvent être elles-mêmes subdivisées entre plusieurs petites régions.
Cherbourg, Coutances, Valognes, Saint-Lô, Granville, Bayeux, Vire, Villedieu-les-Poêles, Avranches, Flers, La Ferté-Macé, Villers-Bocage, Aunay-sur-Odon, etc.
Exemples : Les Pieux, Périers, Cahagnes, Noyers-Bocage, Le Bény-Bocage, Lessay…
Mortain, Sourdeval, Aunay-sur-Odon et Villers-Bocage
Voir aussi : La Maison de la Pomme et de la Poire, à Barenton (voir ici)
Au XXe siècle, l'épisode le plus important de l'histoire du Bocage normand est sans aucun doute la bataille de Normandie (juin 1944 à août 1944).
« À Mortain, la Cance chute de 20 mètres dans une vallée encaissée. La Grande cascade est la plus importante de l'Ouest. »