Brigade Ahfad al-Rassoul | |
Idéologie | Nationalisme syrien, islamisme sunnite modéré |
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Objectifs | Renversement du régime baasiste de Bachar el-Assad Établissement d'une démocratie |
Statut | Inactif |
Fondation | |
Date de formation | 2012 |
Pays d'origine | Syrie |
Dissolution | |
Date de dissolution | Vers le début de 2014 |
Causes | Scission en plusieurs groupes |
Actions | |
Zone d'opération | Gouvernorats d'Idleb, Alep, Lattaquié, Raqqa, Rif Dimachq, Deraa et Kuneitra |
Période d'activité | Juillet 2012 - début 2014 |
Organisation | |
Chefs principaux | • Abou Oussama al-Joulani • Mohammed al-Ali • Maher al-Nuami |
Membres | 7 000 à 10 000[1],[2] |
Fait partie de | Armée syrienne libre Front de libération de Raqqa (2012-2014) |
Soutenu par | Qatar, Arabie saoudite, États-Unis |
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La Brigade Ahfad al-Rassoul (arabe : لألوية أحفاد الرسول, Lā‘lwīt Aḥfād ar-Rasūl, « La Brigade des petits-fils du Prophète ») était un groupe rebelle, actif de 2012 à 2014 lors de la guerre civile syrienne.
La Brigade Ahfad al-Rassoul est formée en 2012, elle monte en puissance en 2013 et rallie jusqu'à 40 ou 50 factions rebelles[2],[1].
Le groupe est affilié à l'Armée syrienne libre[3] et soutient le Conseil militaire suprême (en)[2],[1]. Il intègre le Front de libération de Raqqa en [4],[5].
La brigade est dissoute vers le début de l'année 2014, ses combattants rejoignent d'autres groupes, comme le Front révolutionnaire syrien[6], ou en fondent de nouveaux, comme la 1re division côtière, le Liwa Suqour al-Jabal et la 101e division d'infanterie[7].
La brigade est nationaliste selon Le Monde et islamiste modérée selon le chercheur Aron Lund et la BBC[3],[2],[1].
Les chefs de la brigade sont Abou Oussama al-Joulani, Mohammed al-Ali et Maher al-Nuami[1].
Le groupe revendique 10 000 combattants, ce qui selon Aron Lund, chercheur à la Fondation Carnegie pour la paix internationale, est impossible à vérifier[2]. Fin 2013, la BBC estime que le groupe compte 7 000 à 9 000 hommes[1].
La brigade est actif dans tous les gouvernorat de Syrie où les rebelles sont actifs, y compris au sud dans les gouvernorats de Rif Dimachq, Deraa et Kuneitra, mais c'est dans le nord du gouvernorat d'Idleb que sa présence est la plus importante[2],[1]. Cependant en , elle est chassée du gouvernorat de Raqqa par l'État islamique en Irak et au Levant[1].
La brigade est soutenue par le Qatar, l'Arabie saoudite et les États-Unis[2],[1],[3].