Suqour al-Cham | |
Idéologie | Islamisme sunnite Salafisme Nationalisme syrien |
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Objectifs | Renversement du régime baasiste de Bachar el-Assad Instauration en Syrie d'un État islamique régi par la charia |
Fondation | |
Date de formation | |
Pays d'origine | Syrie |
Actions | |
Zone d'opération | Gouvernorats d'Idleb et Alep |
Organisation | |
Chefs principaux | Ahmed Abou Issa |
Membres | 9 000 à 10 000[1],[2] (en 2013) |
Fait partie de | Armée syrienne libre (2011-2013) Front islamique de libération syrien (2012-2013) Front islamique (2013-2016) Ahrar al-Cham (2015-2016) Armée de la conquête (2016-2017) Front national de libération (depuis 2018) |
Deuxième guerre civile libyenne |
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Le Liwa Suqour al-Cham (arabe : لواء صقور الشام, La Brigade des faucons du Levant) est un groupe rebelle de la guerre civile syrienne. Fondé en , il fusionne avec Ahrar al-Cham le . Le groupe redevient indépendant le , avant de rallier une nouvelle fois Ahrar al-Cham le , puis le Front national de libération le .
Suqour al-Cham est fondé en septembre 2011 à Jabal al-Zawiya, dans le nord-ouest du gouvernorat d'Idleb[2]. Il s'étend par la suite dans l'ensemble du gouvernorat d'Idleb et du gouvernorat d'Alep[3].
Initialement affilié à l'Armée syrienne libre et au Front islamique de libération syrien[3]. Il fait partie des groupes qui forment le Front islamique le [4],[5].
Le groupe est affaibli par la perte de plusieurs de ses brigades vers fin 2013 et début 2014, il a subi de lourdes pertes et grande parte de ses combattants font défection[6],[7]. Le , il annonce sa fusion avec Ahrar al-Cham[8].
Le , Suqour al-Cham se retire d'Ahrar al-Cham et redevient indépendant[9].
Le , Suqour al-Cham rallie l'Armée de la conquête[10].
Fin 2017, la branche locale du groupe située dans le gouvernorat d'Alep intègre l'Armée nationale syrienne[11].
En , dans le gouvernorat d'Idleb et l'ouest du gouvernorat d'Alep, de violents combats éclatent entre d'un côté le Front Fatah al-Cham et de l'autre Ahrar al-Cham, Suqour al-Cham et des groupes de l'Armée syrienne libre. Le , Suqour al-Cham et plusieurs autres groupes rebelles — Fastaqim Kama Umirt, l'Armée des Moudjahidines, Kataeb Thuwar al-Cham, ainsi que les unités de Jaych al-Islam et du Front du Levant présentes dans la région d'Idleb — annoncent leur fusion au sein d'Ahrar al-Cham, espérant ainsi par ce ralliement obtenir l'aide et la protection de ce groupe contre le Front Fatah al-Cham[12],[13],[14],[15],[16],[17],[18]. Le , Suqour al-Cham rallie une autre coalition : le Front national de libération[19],[20].
Selon l'universitaire belge Thomas Pierret, Suqour al-Cham est un groupe salafiste et nationaliste qui prône l'instauration d'État islamique en Syrie[21].
En 2013, Suqour al-Cham compte environ 9 000 à 10 000 hommes[1],[2]. Mais en 2014, un grand nombre de ses combattants font défection[6],[7].
Le chef du mouvement est Ahmed al-Sheikh, dit « Abou Issa »[2].
Au sein de Suqour al-Cham, le Franco-Syrien, Abdelrahman Ayachi, dit « Abou Hajar », dirige un bataillon de 600 hommes, jusqu'à sa mort le [22]. En 2013, son père, l'imam franco-syrien Bassam Ayachi rejoint le groupe et devient juge islamique dans la région d'Idleb[23].
En 2020, des combattants du groupe sont engagés en Libye, où ils prennent part à la bataille de Tripoli[24].