C. K. Williams
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C. K. Williams en 2011.
Nom de naissance Charles Kenneth Williams
Naissance
Newark, New Jersey, (États-Unis)
Décès (à 78 ans)
Hopewell, New Jersey, (États-Unis)
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Anglais américain

Œuvres principales

Repair,Misgivings: My Mother, My Father, Myself , Poetry and Consciousness

Charles Kenneth Williams[1],[2] est un poète, essayiste, traducteur et professeur d'université américain, né le à Newark dans le New Jersey et mort le à Hopewell (New Jersey) des suites d'un cancer[3]. Il est auteur de nombreux ouvrages de poésie ainsi que de traductions. Il a enseigné la création littéraire à l'université de Princeton[4]. En 2003, il devient membre de l'American Academy of Arts and Letters[5]. Il est élu à la charge de chancelier de l'Academy of American Poets de 2004 à 2010[6].

Biographie

Fils de Dossie (née Kasin) et de Paul, Charles Kenneth Williams est né à Newark dans l'état du New Jersey[7].

Après ses études secondaires, il entre au Bucknell College puis à l'université de Pennsylvanie où il obtient son Bachelor of Arts en 1959, avec les spécialités de philosophie et de littérature anglaise. En 1965, il épouse Sarah Jones, et ils ont une fille, Jessica Anne, qui est citée dans des poèmes de C.K.. Au Pennsylvania Hospital de Philadelphie il crée une thérapie de groupe par l'expression poétique en direction d'adolescents en grandes difficultés[8]. En 1975, il épouse une française Catherine Mauger. Il enseignera dans diverses universités[9] : l'université Columbia, l'université de New York, l'université de Boston, la Drexel University, la l'université George-Mason, le Franklin and Marshall College pour enfin enseigner la création littéraire et les problèmes de la traduction à l'université de Princeton de 1996 à sa mort[10].

À la fin de sa vie il alternera des séjours entre la France et Princeton[réf. souhaitée].

Il publie son premier recueil de poésie, Lies, en 1969 grâce à l'appui d'Anne Sexton. Son écriture est dans la tradition de  Walt Whitman et de William Carlos Williams[réf. souhaitée], et traversée par les grands moments de la vie sociale américaine : droits civiques, assassinats des Kennedy et de Martin Luther King, Guerre du Viet Nam, scandale du Watergate, etc. Les questions éthiques sont présentes dans toute son œuvre[réf. souhaitée].

C. K. Williams est aussi traducteur de Sophocle, Euripide, Adam Zagajewski et Francis Ponge[11].

Œuvres

Poésie

Essais

Proses diverses

Traductions

Ouvrages traduits en français

Prix et distinctions

Bibliographie

Diverses vidéos

Sur PennSound[26], Big Think[27], YouTube[28], Librairie du Congrès[29]

Références

  1. « CK Williams »
  2. (en) « C. K. Williams (1936-2015) », The Library of Congress,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (en-US) Martin Weil et Martin Weil, « C.K. Williams, Pulitzer-winning poet, dies at 78 », The Washington Post,‎ (ISSN 0190-8286, lire en ligne, consulté le )
  4. « C K Williams Biography - Biographical Poet Info », sur www.poetrysoup.com (consulté le )
  5. (en-US) « Academy Members – American Academy of Arts and Letters », sur artsandletters.org (consulté le )
  6. (en) aapone, « chancellors », sur chancellors, (consulté le )
  7. a et b (en-GB) Ahren Warner, « CK Williams obituary », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  8. (en) « C. K. Williams Biography - eNotes.com », sur eNotes (consulté le )
  9. « C.K. Williams Obituary on Legacy.com », sur Legacy.com (consulté le )
  10. a et b (en) « C.K. Williams, distinguished poet and 'great mentor,' dies at 78 », Princeton University,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. « Le poète C.K. Williams, traducteur de Francis Ponge, est mort », Actua Litté,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. (en-US) Katy Lederer, « ‘Selected Later Poems,’ by C. K. Williams », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  13. (en-US) « John Simon Guggenheim Foundation | C. K. Williams », sur www.gf.org (consulté le )
  14. (en-US) « 1998 Literary Award Winners - PEN America », PEN America,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. (en-US) « Awards – American Academy of Arts and Letters », sur artsandletters.org (consulté le )
  16. « 1999 National Book Awards Winners and Finalists, The National Book Foundation », sur www.nationalbook.org (consulté le )
  17. (en) « 2000 Pulitzer Prizes », sur www.pulitzer.org (consulté le )
  18. (en-US) « Ruth Lilly Poetry Prize », sur Poetry Foundation, (consulté le )
  19. (en-US) « Remembering Charlie (C. K.) Williams – Work in Progress », sur fsgworkinprogress.com (consulté le )
  20. Thierry Clermont, « Mort du poète américain C.K. Williams », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
  21. « C. K. Williams in The New Yorker », sur The New Yorker (consulté le )
  22. (en) Dan Piepenbring, « C. K. Williams, 1936–2015; Read His Poem "From My Window" », sur www.theparisreview.org (consulté le )
  23. (en-US) William Grimes, « C. K. Williams, Poet, Dies at 78; Pulitzer Winner Tackled Politics and Morality », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  24. (en-US) Dana Jennings, « Poems on Mortality by C. K. Williams and Cynthia Cruz », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  25. (en-US) Chris Hedges, « Poet Marshals His Moral Passion Against the War », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  26. « PennSound: C.K. Williams », sur www.writing.upenn.edu (consulté le )
  27. « C.K. Williams », sur Big Think (consulté le )
  28. TED, « C.K. Williams: Poetry for all seasons of life », (consulté le )
  29. (en) archive of recorded poetry and literature (library of congress), gertrude clarke whittall poetry and literature fund, williams, c. k. (charles kenneth) et zagajewski, adam, « Adam Zagajewski and C.K. Williams reading their poems in the Mumford Room, Library of Congress, Feb. 29, 1996 », The Library of Congress,‎ (lire en ligne, consulté le )