Nom de naissance | Callen Radcliffe Tjader Jr |
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Naissance |
Saint-Louis (Missouri) ![]() |
Décès |
(à 56 ans) Manille (Philippines) |
Activité principale | Auteur-compositeur-interprète, musicien |
Genre musical | Latin jazz, mambo, salsa |
Instruments | Vibraphone, piano, percussions, batterie |
Années actives | 1949 - 1982 |
Labels | Savoy, Fantasy Records, Verve Records, Skye Records, Concord Picante Records, Crystal clear |
Site officiel | caltjader.com |
Cal Tjader (Callen Radcliffe Tjader Jr.) est un musicien de latin jazz américain, né le à Saint-Louis (Missouri) et décédé le à Manille (Philippines) d'une attaque cardiaque à presque 57 ans. Il jouait du vibraphone mais aussi de la batterie, des percussions et du piano. Il a travaillé avec de nombreux musiciens dont Mongo Santamaría ou Willie Bobo. Sa spécialité était d'associer des percussionnistes afro-cubains et une section de jazz.
Cal Tjader, est le fils de Callen Radcliffe Tjader (1893 - 1967)[1] et de Victoria Wallace Evans (1903-1967)[1]. Il avait un frère Curry Butler Tjader qui a fait la guerre de Corée dans l’US Army[1]. Il s’était marié à Patricia Ann Bandettini, né 21 Avr 1926 à Kern County, California, USA[1]. Après son mariage, elle est devenue Pat Tjader ; elle est décédée le 27 juin 2004[1]. Les deux époux reposent dans le caveau familial des Bandettini[1].
Cal Tjader, fils d’un producteur de musique, apprend très jeune la danse avant de se tourner vers la musique, et en particulier les percussions. Le jeune Tjader étudie la musique et l'éducation au San Francisco State College avant de collaborer avec son partenaire de chambre dans la Bay Area, Dave Brubeck. Il jouera de la batterie dans le Brubeck Trio entre 1949 et 1951 : plusieurs titres et albums sont enregistrés, puis réédités pour Fantasy Records. Ce qui lui permettra plus tard de signer pour cette maison de disques. À la fin des années 1940, il joue aussi dans quelques groupes californiens. Il travaille ensuite brièvement avec Alvino Rey.
Au début des années 1950, il fonde et dirige son propre groupe The Cal Tjader Trio, avec lequel il enregistre son premier album en tant que leader pour Fantasy Records. Il rejoint en 1953 le combo quintet de George Shearing alors qu'il était en pleine réussite, en tant que vibraphoniste et percussionniste jazz. Ce quintette était appelé "Wrap your troubles in drums" et Cal y jouait aussi de la batterie et des bongos.
C'est alors que commence l'histoire d'amour entre Tjader et la musique latine, que d'autres appelleront le Latin jazz. Avec Shearing, Cal fait des voyages fréquents à New York et commence à écouter les combo latin jazz de New York de Tito Puente et de Machito.
Tjader quitte Shearing en 1954 après une dernière représentation dans un jazz club de San Francisco nommé The Blackhawk. il décide alors de former de nouveau son propre groupe "The Cal Tjader Modern Mambo Quintet" qui reste dans des rythmes latins, mais qui continuait à jouer avec des instruments de jazz normaux. Le groupe enregistre de nombreux albums dans une rapide succession, incluant Mambo With Tjader. Les membres du groupe de cette époque sont :
Tjader enregistre aussi sous des groupes différents quelques straight-ahead jazz albums toujours pour Fantasy Records. Le plus connu de ces groupes éphémères est The Cal Tjader Quartet (composé du bassiste Gene Wright, du batteur Al Torre, et de Vince Guaraldi au piano). Il est considéré alors comme un membre représentatif de la "San Francisco's flourishing 1950s bebop scene".
En 1956, Cal Tjader recommande Gus Mancuso à l'attention de Fantasy Records. Pour remercier Cal Tjader, Mancuso enregistrera avec lui deux LP pour ce label Introducing Gus Mancuso en 1956 et Music From New Faces en 1958.
Il fera équipe avec le légendaire saxophoniste jazzman Stan Getz en 1958, pour enregistrer et produire un album très bien accueilli : The Cal Tjader-Stan Getz Sextet.
En 1959, The Cal Tjader Modern Mambo Quintet ouvre le second Monterey Jazz Festival sous les acclamations du public[2]. La formation continuera à exister, à enregistrer et à se produire ainsi jusqu'en 1962.
Willy Bobo et Mongo Santamaría rejoignirent finalement le groupe de Tjader en tant qu'accompagnement et Vince Guaraldi devint aussi membre du groupe à certaines occasions en tant que pianiste. Considéré comme le meilleur percussionniste américain pouvant interpréter du latin jazz, Cal Tjader est accompagné dans les années 1950 par Candido, Armando Peraza, Eddie Palmieri (sur lequel il aura une influence majeure), Paul Horn (saxophoniste), Willie Bobo, Stan Getz, Al McKibbon, Johnnie Rae (percussionniste latin) et Tito Puente. La liste des personnes qui enregistre avec lui à cette époque est assez impressionnante.
Tjader enregistre une longue série de plus de 20 albums de jazz - en grande partie latins - pour Fantasy du milieu des années 1950 jusqu'à 1962.
En 1961, il signe chez Verve Records fondée originellement par Norman Granz mais détenue ensuite par Metro-Goldwyn-Mayer. Cette signature lui offre le luxe de budgets larges, sous la direction de Creed Taylor pour réaliser des albums très différents allant même jusqu'à enregistrer un album avec des rythmes asiatiques.
Avec l'aval notamment financier de cette grande maison de disques renommée, il agrandit son domaine stylistique et joue avec des artistes comme Lalo Schifrin, Anita O'Day, Kenny Burrell et Donald Byrd. Les plus grands écarts de styles du son Latin jazz qui caractérisent la musique de Cal sont les albums Several Shades of Jade (1963) et Breeze From the East (1963).
En 1965, Tjader obtient un succès public et financier avec "Soul Sauce" qui rentrera brièvement dans le Top 40 charts (il s'agit d'une nouvelle version de "Guacha Cuaro" de Dizzy Gillespie et Chano Pozo, que Tjader avait déjà enregistré pour Fantasy et réenregistrée en 1964). L'album se vend à plus de 100 000 exemplaires et rend populaire le terme Salsa en proposant une musique latine dansante.
En 1966, Cal Tjader retrouve le New-Yorkais Eddie Palmieri pour produire et enregistrer El Sonido Nuevo (The New Sound). Un LP similaire sera enregistré pour le label Tico Records avec lequel Eddie Palmieri est sous contrat, et intitulé Bamboleate. Le duo offre dans cet album un son plus noir, voir sinistre (NB : on parlera plus tard d'acid jazz).
En 1969, Tjader avec le guitariste Gábor Szabó et Gary McFarland, joueront un rôle clé pour fonder l'éphémère label Skye Records. Le travail de Tjader de cette époque est caractérisé par une note groovie, basé sur un son funk. Les albums Solar Heat (1968) and Tjader Plugs In (1968-69) sont précurseurs de l'acid jazz. Ils se produisent au Harlem Cultural Festival durant l'été 1969[3].
Les années 1960 sont dans la carrière de Tjader's sa période la plus prolifique. Durant les années " Verve ", Cal Tjader travaille avec Donald Byrd, Lalo Schifrin, Anita O'Day, Willie Bobo, Armando Peraza, un jeune passionné : Chick Corea, Clare Fischer, Jimmy Heath, Kenny Burrell, et d'autres…
Cal Tjader, comme beaucoup d'artiste de jazz à cette époque, souffre durant les années 1970 de la montée en puissance du rock and roll. Pour rester dans le "Coup", Tjader ajoute des instruments électroniques à sa formation et commence à employer des sons rock beats sur ses arrangements.
Il revient alors chez Fantasy Records en 1970, maison de disques importante avec laquelle il va enregistrer ce qui restera peut-être comme un de ses meilleurs disques, Tambu (1973). Enregistré dans de très bonnes conditions et en collaboration avec un des meilleurs guitaristes acoustique, Charlie Byrd, parfois surnommé l’ambassadeur de la musique brésilienne aux États-Unis mais cette fois-ci, exceptionnellement, il y joue de la guitare électrique. À noter aussi son extraordinaire live performance sur le disque en public Puttin’ It Together de 1975. Son album le plus salué par la critique Amazonas, (1975) est produit par Airto.
C'est pendant cette période que Tjader découvre et se lie d'amitié avec le jeune joueur de congas (=conguero) Poncho Sanchez. Sanchez parlera plus tard de Cal Tjader comme son « père musical et spirituel ».
En 1976, Tjader enregistre plusieurs performances live shows à Grace Cathedral (San Francisco). Comme au Monterey Jazz Festival show, il y joue un mix de standards de jazz et des arrangements Latin. Ensuite, il part en tournée au Japon avec le saxophoniste Art Pepper qui en a terminé avec ses déboires entre l'alcool, la drogue et la prison. Plusieurs représentations sont couronnées de succès avec un retour en grâce du jazz à cette période.
Il signe avec Concord Picante en 1979, et son album premier album chez eux "La Onda Va Bien" (littéralement "The Good Life" ou "La belle Vie") a été couronné par un Grammy award en 1979. Cal Tjader est devenu alors indubitablement le plus "fameux" leader non latin des Latin jazz bands : une distinction extraordinaire.
Pour la petite histoire, Carl Jefferson, président de Concord Records, dira qu'il a créé un label subsidiaire appelé Concord Picante pour le marché du Latin jazz. En réalité, il n'en est rien : Jefferson formera ce label spécifiquement pour promouvoir et distribuer le travail de Cal Tjader, qu'il venait juste de signer.
Cette période est marquée par l'abandon des sons d'instruments électroniques et rock backbeats pour revenir à un son plus classique qui a fait son succès. Il construit alors un nouveau combo de jeunes musiciens talentueux (probablement son meilleur groupe depuis The Modern Mambo Quintet de la fin des années 1950, avec • Mark Levine : piano, • Roger Glenn : flûte, • Vince Lateano : batterie, • Robb Fisher : basse, • Poncho Sanchez : congas.
Pour avoir été un grand musicien de scène, Cal Tjader est né en tournée, sa carrière prendra fin en tournée : sur la route avec son groupe, alors qu'il se rend à Manille, il fait une attaque cardiaque et décède le 5 mai 1982.
Aux côtés de Lionel Hampton et de Milt Jackson, beaucoup de vibraphonistes aujourd'hui revendiquent Tjader comme influence déterminante de leur carrière, notamment Dave Pike, Spyro Gyra's Dave Samuels, et Ruben Estrada. Ses nombreux enregistrements pour Fantasy et Verve et une longue présence dans la Francisco Bay area eurent une profonde influence sur Carlos Santana et sur le Latin rock en général. On reconnaît également à Cal Tjader la paternité de l’acid jazz et la co-fondation du label Skye Records avec ses amis Gábor Szabó et Gary McFarland. De nombreux albums ont été réédités, notamment chez Verve. La discographie actuelle disponible en CD de Cal Tjader comprend 98 CD publiés ou réédités entre 1989 et 2008. Ils témoignent de l'importance de Cal Tjader pour la musique latine et le jazz qui le considère comme l'un des plus grands vibraphonistes du XXe siècle. Des années 1950 jusqu'à sa mort, il fut et demeure quasiment le maillon central entre les deux mondes du Latin Jazz et du bop; son génie, sa rythmique et sa façon de jouer du vibraphone lui permirent de maîtriser ces deux styles.
Concord, sa dernière maison de disques a édité en 2004 l'album “The Best of the Concord Years, 1979-1982,” une compilation de ses derniers enregistrements.
La Los Angeles Jazz Society[6] a honoré par 3 fois Cal Tjader en 1995, en 1995 avec The Estrada Brothers et en 1996[7].
Pat Tjader, Patrica de son prénom, n'a conservé que la première syllabe de son prénom comme son mari, Callen, qui est devenu « Cal ». Elle a composé Land's End sur l'album Jazz at The Blackhawk de 1957. Cal Tjader lui a écrit et dédié une chanson[Laquelle ?].
Il connaît un premier succès dans les années 1950 avec Black Orchid.
Soul Sauce est sa meilleure vente de disques. Cal Tjader racontera plus tard : “I recorded that for MGM/ Verve in 1964. And it’s very strange, in a way, because I first started playing that tune in San Francisco clubs ten years earlier, in 1954. Then ten years later, it’s a hit in New York. You tell me! Willie Bobo played jawbone on that one, and Al McKibbon played congas. It was originally called ‘Guachi Guara’ but we knew that name wouldn’t make it, so we just called it Soul Sauce.”
L'album La Onda Va Bie est couronné par un Grammy award en 1979.
Trois noms reviennent fréquemment dans les biographies que l'on peut trouver : Milt Jackson, George Shearing et Francisco Aguabella.
The Dave Brubeck Trio (1949-1951)
The Cal Tjader Trio (1953-1954) :
The Cal Tjader Quartet (1954-1956) :
The Cal Tjader Modern Mambo Quintet (1954-1962):
Cal Tjader Sextet (à partir de 1958) :
Cal Tjader New Sextet (1979-1982) :
Ici sont recensés les albums sur lesquels on retrouve Cal Tjader. Mis à part ceux attribués à Dave Bruebeck et les albums de collaboration artistique, le seul nom de Cal Tjader figure en général comme Artiste de l'album. Ils sont classés par type de formation.
Historique | Formation détaillée | Discographie associée |
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Dave Brubeck Octet 1948[8] à 1950[9] |
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Album Studio 1949 : The Dave Brubeck Octet |
Historique | Formation détaillée | Discographie associée |
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Dave Brubeck Trio 1949[10] à 1950[11] |
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Album Studio 1949 : The Dave Brubeck Trio Singles 45 1949 : 'S Wonderful / Spring Is Here 1949 : Sweet Georgia Brown / September Song 1949 : Undecided / That Old Black Magic |
Historique | Formation détaillée | Discographie associée |
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The Cal Tjader's Trio Septembre 1950[12] |
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Album Studio 1951 : The Cal Tjader Trio |
The Cal Tjader's Trio Novembre 1950[13] |
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Album Studio 1951 : The Cal Tjader Trio |
Historique | Formation détaillée | Discographie associée |
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Cal Tjader And His Orchestra[14] [I]. 1954[15] |
& Une section cuivre :
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Albums Studio 1954 : Tjader Plays Mambo |
Cal Tjader's Modern Mambo Quintet [I]. 1954[16] |
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Albums Studio 1954 : Mambo With Tjader 1954 : Tjader Plays Mambo Albums Live 1959 : Live and Direct 1962 : Cal Tjader Live and Direct |
Cal Tjader's Modern Mambo Quintet [I Bis]. 1954[18] |
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Albums Studio 1954 : Tjader Plays Mambo |
Historique | Formation détaillée | Discographie associée |
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Cal Tjader's Quartet [I]. 1953[19] |
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Albums Studio 1953 : Cal Tjader, Vol. 1 1953 : Cal Tjader: Vibist |
Cal Tjader's Quartet [II]. 1954[20] |
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Compilation d'artistes divers 1954 : The Jazz Giants Play Frank Loesser Heart And Soul (Various Artists) |
Cal Tjader's Quartet [III]. 1954[21] |
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Album Studio 1955 : Tjader Plays Tjazz |
Cal Tjader's Quartet [IV]. 1956[22] |
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Albums Studio 1956 : Cal Tjader Quartet 1957 The Cal Tjader Quartet II Compilation 1957 Our Blues |
Cal Tjader Quartet [V] et [V Bis]. 1958[23] |
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Albums Studio 1958 : San Francisco Moods (sauf titre 9) Réédition totale 1962 : San Francisco Moods 1995 : Sentimental Moods (compilation) |
Cal Tjader's Quartet [VI]. 1960[24] |
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Album Studio 1960 : Concerts in the Sun 1961 : Cal Tjader Plays Harold Arlen |
Cal Tjader's Quartet [VII]. 1961[25] |
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Album Studio 1961 : The Cal Tjader Quartet III |
Cal Tjader's Quartet [VIII]. 1962[26] |
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Album Live 1962 : Saturday Night, Sunday Night at the Black Hawk of San Francisco |
Historique | Formation détaillée | Discographie associée |
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Cal Tjader Quartet With Strings 1961[27] |
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Album Studio 1961 : Cal Tjader Plays Harold Arlen |
Historique | Formation détaillée | Discographie associée |
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Cal Tjader Sextet [I]. 1954[28] |
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Album Studio 1954 : Plays Afro-Cuban |
Cal Tjader Sextet [II]. 1956[29] |
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Albums Studio 1956 : Latin Kick (Partiellement) 4 Titres Single 45 et EP 1958 : Latin Kick |
Cal Tjader Sextet [III]. 1959[30] |
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Album Studio 1959 : Cal Tjader Goes Latin Albums Live 1959 : Cal Tjader's Latin Concert (Live) 1959 : Concert by the Sea, Vol. 1 (Live) 1959 : Concert by the Sea, Vol. 2 (Live) 1973 : Monterey Concerts (2LP) (Live) |
Cal Tjader Sextet [IV]. 1960[31] |
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Album Live 1961 : Demasiado Caliente Album Compilation 1994 : Cal Tjader with Willie Bobo and Mongo Santamaria - Latino! |
Historique | Formation détaillée | Discographie associée |
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Cal Tjader Quintet [I]. 1954[32] |
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Album Studio 1954 : Plays Afro-Cuban : Ritmo Caliente |
Cal Tjader Quintet [II]. 1955[33] |
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Album Studio 1955 : Tjader Plays Tjazz |
Cal Tjader Quintet [III]. 1956[34] |
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Albums Studio 1956 : Latin Kick (Partiellement) 7 Titres Single 45 et EP 1958 : Latin Kick |
Cal Tjader Quintet [IV]. 1957[35] |
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Album Studio 1957 : Plays Afro-Cuban : Ritmo Caliente |
Cal Tjader Quintet [V]. 1958[36] |
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Albums Studio 1958 : San Francisco Moods (Titre 9 Seulement) Réédition totale 1962 : San Francisco Moods 1995 : Sentimental Moods (compilation) |
Cal Tjader Quintet [VI]. 1960[37] |
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Album Live 1960 : … |
Cal Tjader Quintet [VII]. 1963[38] |
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Album Studio 1963 : Soña Libré |
Cal Tjader Quintet [VIII]. 1965[39] |
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Album Studio 1965 : Soul Bird: Whiffenpoof |
Cal Tjader Quintet [IX]. 1965[40] |
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Album Studio 1965 : … |
Cal Tjader Quintet [X]. 1967[41] |
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Album Mixte (Studio & Live) 1967 : Along Comes Cal (2 Titres) |
The Cal Tjader Quintet Featuring Armando Peraza [XI]. 1968[42] |
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Album Live 1968 : Latin + Jazz = Cal Tjader |
Cal Tjader Quintet [XII]. 1972[43] |
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Album Live 1972 : Live at "Funky Quaters" |
Cal Tjader Quintet [XIII]. 1976[44] |
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Album Live 1976 : … |
Cal Tjader Quintet [XIV]. 1977[45] |
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Album Studio 1977 : Breathe Easy |
Cal Tjader Quintet [XV]. 1981[46] |
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Album Studio 1981 : The Shining Sea |
Historique | Formation détaillée | Discographie associée |
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Cal Tjader with Strings 1958[47] |
Et l'ensemble de cordes :
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Albums Studio 1958 : Latin for Lovers Réédition totale sous 1962 : Latin for Lovers with Strings[49] 1995 : Sentimental Moods (compilation) |
Historique | Formation détaillée | Discographie associée |
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Cal Tjader with Clare Fischer and Orchestra 1960[50] |
Et :
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Album Studio 1961 : West Side Story |
= Cal Tjader With Clare Fischer And His Orchestra (no details) (Fantasy F 8379)
= Cal Tjader Plays Harold Arlen And West Side Story (Fantasy FCD 24775-2)
Historique | Formation détaillée | Discographie associée |
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Cal Tjader Septet [I]. 1960[51] |
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Album Studio 1960 : Demasiado Caliente Album Compilation 1994 : Cal Tjader with Willie Bobo and Mongo Santamaria - Latino! |
Cal Tjader Septet [I Bis].1960[52] |
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Album Live 1960 : Concerts in the Sun |
Cal Tjader Septet [II, II Bis, II Ter].1960[53] |
(3 formations différentes avec ces musiciens)
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Album Studio 1962 : Latino! Album Compilation 1994 : Cal Tjader with Willie Bobo and Mongo Santamaria - Latino! Single 45 1962 : The Continental / Mambo Terrifico |
Cal Tjader Septet [III].1961[54] |
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Album Studio 1960 : In a Latin Bag |
Cal Tjader Septet [IV].1962[55] |
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Album Studio 1962 : Cal Tjader Plays the Contemporary Music of Mexico and Brasil Single 45 1962 : Silenciosa / Weeping Bossa Nova (Choro E Batuque) |
Cal Tjader Septet [V].1964[56] |
+Les Double Six - Vocaux additionnels +Ensemble de cordes non identifié |
Album Studio 1964 : Warm Wave Single 45 1964 : Poor Butterfly / People |
Cal Tjader Septet [VI].1964[57] |
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Album Studio 1965 : Soul Sauce Single 45 1965 : Soul Sauce / Somewhere In The Night |
Cal Tjader Septet [VII].1967[58] |
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Album Studio 1967 : Along Comes Cal Single 45 1967 : Quando Quando Que Sera / Trick Or Treat |
Cal Tjader Septet [VIII].1968[59] |
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Album Studio 1968 : Solar Heat Single 45 1968 : Ode To Billie Joe / Solar Heat |
= Stan Getz - Five Brothers (Prestige PR 24019)
1963 : Gary McFarland, Cal Tjader (vib) session du 6 décembre 1963
1964 : Cal Tjader (vib) and others (NYC, November 17, 1964 & NYC, November 23, 1964))