George Shearing
un homme avec des lunttes noires assis au piano
George Shearing en 1959.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 91 ans)
New YorkVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
George Albert ShearingVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Linden Lodge School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Compositeur, musicien de jazz, pianiste, artiste d'enregistrementVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
à partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
The George Shearing Quintet (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Instruments
Labels
Genres artistiques
Site web
Distinctions
Discographie
Discographie de George Shearing (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Titre honorifique
Sir

Albert George Shearing (né le à Londres et mort le à New York[1]) est un pianiste britannique, aussi accordéoniste, compositeur et chef d'orchestre de jazz.

De très nombreux musiciens sont passés par son orchestre et ses formations : Cal Tjader, Eddie Duran, Toots Thielemans

Biographie

un homme en costume avec des lunettes noires assis au piano, un homme Noir debout derrière lui
George Shearing avec le percussionniste Hermando Peraza en 1962.

Né aveugle à Battersea à Londres, George Shearing est le benjamin d'une fratrie de neuf enfants, issus de la classe populaire : son père est livreur de charbon et sa mère est femme de ménage.

Il commence à apprendre le piano à trois ans et passe quatre ans à apprendre à l'école pour aveugles Linden Lodge (en)[2].

Bien qu'on lui ait proposé plusieurs bourses, il préfère jouer du piano et de l'accordéon dans un pub du coin. Il est alors fortement influencé par les enregistrements de Teddy Wilson et de Fats Waller[2]. Il commence à enregistrer en 1937 avec Leonard Feather. Il rejoint en 1940 le groupe d'Harry Parry (en) et est engagé en 1942 pour jouer avec Stéphane Grappelli et son quartet : les autres membres sont Dave Fullerton à la batterie, George Gibbs et Jack Llewelyn à la guitare.

Il gagne plusieurs sondages organisés par Melody Maker.

Il débarque à New York en 1947, où son style, complexe harmoniquement, entre swing, bebop et musique classique, plaît. Il joue avec Oscar Pettiford et Buddy DeFranco. En 1949, il forme son premier quintet sous son nom avec Margie Hyams (vibraphone) qui sera remplacé par Don Elliott et Cal Tjader au début des années 50, Chuck Wayne (guitare), remplacé plus tard par Toots Thielemans (présenté comme « John Tillman » et qui restera 7 ans au sein du groupe), John Levy (contrebasse) et Denzil Best (batterie). Ils enregistrent pour Discovery, Savoy et MGM, où ils signent le « tube » September in the Rain (900 000 exemplaires vendus).

En , Peggy Lee se joint au quintet de George Shearing qui se produit à l'hôtel Ambassador de Miami Beach. Sur l'initiative du producteur Dave Cavanaugh (en), leur collaboration est enregistrée sous le titre Beauty and the Beat! (album de Peggy Lee) (en). album qui est considéré à l'époque comme le meilleur enregistrement public de jazz[3]. Cela dit, les recherches acoustiques ultérieures qui ont analysé les rééditions sur CD de l'album, notamment celles du critique Will Friedwald (en) ont établi le fait qu'il s'agissait d'un enregistrement en studio. Ce qui n'enlève rien à la qualité musicale de l'album[3].

Il enregistre pour Capitol jusqu'à 1969. Il crée son label, Sheba, qui tiendra quelques années. En 1970, il commence à se lasser de la routine installée avec son quintet, et dissout le groupe en 1978. Il enregistre en 1976 The Reunion avec Andy Simpkins et Rusty Jones sur lequel apparaît Stéphane Grappelli. Il joue en trio, en solo et en duo, avec Marian McPartland, Hank Jones, Wes Montgomery, Jim Hall... Il enregistre avec Mel Tormé en 1979 chez Concord records. Leur collaboration lui offrira deux Grammy Awards en 1983 et 1984. Il gagne en 1994 un « Ivor Novello Lifetime Achievement Award »

George Shearing continue de jouer. Il passe ses dernières années entre New York et Chipping Campden (Gloucestershire, Angleterre). Il joue avec Mel Tormé en Angleterre.

Il publie ses mémoires en 2004, Lullaby of Birdland. Peu après, il souffre d'une chute et est obligé d'arrêter de jouer en public.

Il est fait chevalier en 2007.

Il meurt à New York, le , à 91 ans.

Style

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George Shearing est connu pour son utilisation des block chords, une technique de piano consistant à jouer les mélodies en accords.

Son intérêt pour la musique classique trouve un aboutissement lors de concerts avec des orchestres symphoniques dans les années 50/60 ; on trouve dans ses solos des réminiscences d'Erik Satie, de Frederick Delius ou de Claude Debussy.

Discographie

Enregistrements :

en format LP (albums originaux)
Compilations

Avec The George Shearing Quintet

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en format LP (albums originaux)
Compilation

Compositions célèbres

Certaines de ses compositions sont devenues des standards de jazz :

Le second album paru en LP 33T de la pianiste de jazz Marian McPartland s’intitule "Lullaby Of Birdland"(1953) : il reprend le titre ; c’est ici la première interprétation féminine au piano. C’est aussi l’un de tout premiers enregistrements de l'ingénieur du son Rudy Van Gelder et c’est l’une des premières pochettes de disques signées par Bill Harvey. Cet album sera le début d’une longue amitié et d’un grand respect mutuel pour leurs talents respectifs.

Bibliographie

Notes et références

  1. « Décès du pianiste de jazz George Shearing », AFP (par cyberpresse.ca), (consulté le ).
  2. a et b (en) « Biographie de George Shearing », sur allaboutjazz.com (consulté le ).
  3. a et b (en-US) Peter Richmond, Fever : The Life and Music of Miss Peggy Lee, New York, Henry Holt and Co., , 449 p. (ISBN 9780805073836, lire en ligne), p. 259
  4. Répertorié dans la liste des 1000 disques à écouter avant de mourir : Livre de Tom Moon (August 28, 2008). 1,000 Recordings to Hear Before You Die. Workman Publishing Company. p. 991.