Causes | CMM (d) ou ultraviolet |
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Médicament | Dabrafenib, vemurafenib, mébutate d'ingénol (en), vismodégib, imiquimod, ipilimumab et 5-Fluorouracile |
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Spécialité | Dermatologie |
CISP-2 | S77 |
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CIM-10 | C43-C44 |
CIM-9 | 172, 173 |
ICD-O | 8010-8720 |
OMIM | 2890-1 |
MedlinePlus | 001442 |
eMedicine |
276624 article/276624, article/870538, article/1100753, article/1965430 |
MeSH | D012878 |
Les cancers de la peau sont des tumeurs malignes d'histologie variée, développées aux dépens des cellules de la peau.
On distingue principalement :
Certaines lésions sont précancéreuses ou sont des cancers superficiels comme la maladie de Paget, ou la maladie de Bowen. Enfin, les hémopathies malignes peuvent proliférer dans le tissu cutané, comme la maladie de Kaposi ou les leucémies aiguës.
En France, le syndicat national des dermatologues-vénérologues a mis sur pied en 2015 chaque 28 mai une Journée nationale de prévention et de dépistage gratuit des cancers de la peau[1].
En 2015, cette seule journée a permis de dépister 2650 cancers. Depuis 2017, cette journée s'est muée en une "semaine de prévention et de dépistage des cancers de la peau"[2]
Le mélanome cutané a vu son incidence et son niveau de la mortalité augmentés sur la période 1980-2012. L'augmentation du nombre de cas est de 2,9 % par an en moyenne chez l’homme et de 1,7 % chez la femme. 15 404 personnes diagnostiquées et 1 783 décès ont été relevés en 2017[3].
L’adoption d'habitudes de prévention telles que le dépistage et la protection contre les UV permettent de réduire les risques.
Il y a une association significative entre un apport alimentaire élevé en folate, la consommation d'alcool et un risque accru de carcinome basocellulaire, tandis que la consommation de caféine est associée à un risque plus faible. Les caroténoïdes se sont également avérés bénéfiques pour réduire le risque de carcinome spinocellulaire[4].
Aucune association n'a été trouvée entre l'apport de graisses, de rétinol, de vitamine E, de vitamine D et de sélénium et le risque de cancer de la peau autre que le mélanome, l'acide folique, la caféine, l'alcool et le risque de carcinome spinocellulaire, et l'apport de caroténoïdes et le risque de carcinome basocellulaire[4].
L'exposition solaire prolongée et sans protection est un des facteurs de risque reconnus à la plupart des cancers de la peau, que cette exposition soit naturelle ou artificielle (cabines UV)[5],[6].
Comme pour la plupart des cancers (dont beaucoup sont également concernés par une tendance à l'augmentation du nombre de cas repérés[7]), des prédispositions génétiques sont identifiées ou soupçonnées chez des patients ayant des antécédents familiaux[8],[9],[10], mais divers facteurs environnementaux (outre le rayonnement UV) semblent aussi pouvoir provoquer ou faciliter les cancers de la peau[11]. Dès le , l'Australie bannit les cabines de bronzage, responsables de nombreux cancers de la peau. Cette interdiction fait suite à la mort de Clare Oliver (en) à la suite d'un abus d'UV. Ces cabines sont déjà interdites depuis 2009 au Brésil[12].