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Carcinome basocellulaire
Description de cette image, également commentée ci-après
Carcinome basocellulaire sur l'aile du nez

Traitement
Médicament 5-Fluorouracile, sonidégib (en), imiquimod, vismodégib, Solasonine et imiquimodVoir et modifier les données sur Wikidata
Spécialité Oncologie et dermatologieVoir et modifier les données sur Wikidata
Classification et ressources externes
CIM-10 C44 (ILDS C44.L21)
CIM-9 173
ICD-O M8090/3-8093/3
OMIM 605462
DiseasesDB 1264
MedlinePlus 000824
eMedicine 276624
MeSH D002280
Patient UK Basal-cell-carcinoma

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Le carcinome basocellulaire (CBC, ou BCC pour l'anglais basal cell carcinoma ou basal cell cancer) est un cancer de la peau dont l'évolution est très favorable sous traitement.

Le carcinome basocellulaire concerne les cellules basales de l'épiderme. Les autres cancers de la peau sont le carcinome spinocellulaire (qui concerne les kératinocytes), le mélanome malin (mélanocytes) et certains sarcomes.

Épidémiologie

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Le carcinome basocellulaire touche particulièrement les personnes à la peau claire (blonds ou roux), et il est corrélé à l'exposition au soleil et aux rayonnements ultraviolets. En effet, ceux-ci causent des mutations génétiques qui peuvent favoriser l'apparition de ce cancer. De plus, une forte exposition au soleil en jeunesse augmente le risque de développer un CBC au cours de la vie adulte[1].

Il s'agit du plus fréquent des cancers : près de la moitié des cancers aux États-Unis, plusieurs milliers de nouveaux cas chaque année dans le monde[2]. Son incidence semble s'accroître.

Les formes cliniques / apparence

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Le carcinome basocellulaire peut prendre plusieurs formes[3]. L'aspect pathognomonique (signant à coup sûr le diagnostic) est la perle translucide.

Pathologie

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À l'examen anatomopathologique on voit les cellules tumorales qui sont des cellules de la couche basale de l'épiderme avec une prolifération anormale et irrégulière.

Selon le guide de la Haute Autorité de santé (HAS)[4], quatre sous-types morphologiques sont distingués :

Traitement

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Chirurgie

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Le traitement consiste essentiellement en une exérèse chirurgicale simple avec une marge de sécurité autour des bords visibles de la lésion (fréquemment fixée à 5 millimètres).

L'examen microscopique de la pièce chirurgicale doit révéler que l'exérèse de la tumeur est complète pour considérer que la tumeur est définitivement traitée, la tumeur ainsi enlevée ne repoussera pas.

Si l'exérèse est incomplète, la tumeur repoussera à partir des quelques cellules tumorales encore présentes au sein de la peau.

Autres traitements

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Ils ne sont proposés qu'en cas d'impossibilité d'une ablation chirurgicale et leur efficacité est moindre avec davantage de récidive et un résultat esthétique inférieur :

Traitement préventif

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Il s'agit essentiellement de se protéger de l'exposition au soleil, particulièrement si on est un sujet à risque (teint clair, blond ou roux). Éviter, dès l'enfance, les coups de soleil ; éviter les rayons UV artificiels.

Évolution

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Une prise en charge précoce permet la plupart du temps un traitement chirurgical curatif, avec un risque de récidive locale très faible.

En l'absence de traitement la tumeur se développe assez rapidement et peut recouvrir une grande surface de peau. L'extension peut être destructrice, en particulier au niveau du visage. Un autre risque est la survenue d'un nouveau carcinome basocellulaire, indépendant du premier.

Il est important de noter que les carcinomes basocellulaires ne métastasent presque jamais[3],[6].

Notes et références

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  1. (en) Klaus Wolff, Fitzpatrick's Color Atlas and Synopsis of Clinical Dermatology, New York, McGraw Hill Education, , 927 p. (ISBN 978-1-259-64219-7), p. 236
  2. a et b « Venir à bout des résistances tumorales », Pour la science, hors-série no 102,‎ , p. 112.
  3. a et b Guillot B, Basset-Séguin N et Renaud-Vimer C, « Carcinomes Basocellulaires », sur www.therapeutique-dermatologique.org, (consulté le )
  4. « Prise en charge diagnostique et thérapeutique du carcinome basocellulaire de l’adulte », sur Haute Autorité de Santé (consulté le )
  5. (en) A. Sánchez-Danés, J. C. Larsimont, M. Liagre, E. Muñoz-Couselo, G. Lapouge et al., « A slow-cycling LGR5 tumour population mediates basal cell carcinoma relapse after therapy », Nature, vol. 562, no 7727,‎ , p. 434-438 (DOI 10.1038/s41586-018-0603-3).
  6. « Le carcinome basocellulaire (CBC) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur www.gustaveroussy.fr

Voir aussi

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Articles connexes

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