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Carnaval de Dunkerque
Jet de Hareng devant l'hôtel de ville de Dunkerque.
Jet de Hareng devant l'hôtel de ville de Dunkerque.

Création 17e siècle
Pays France
Localisation Dunkerque
Coordonnées 51° 02′ 18″ nord, 2° 22′ 39″ est
Organisateur Ville de Dunkerque
Site web https://www.ville-dunkerque.fr/decouvrir-sortir-bouger/le-carnaval-de-dunkerque

Carte

Le carnaval de Dunkerque est l’ensemble des festivités qui ont lieu dans l’agglomération dunkerquoise aux alentours de Mardi gras. On distingue :

C'est aussi à cette période que l'on peut entendre parler le patois dunkerquois de façon très appuyée.

Origines du Carnaval

Tromboniste de la « clique »
Trompettiste et trombonistes de la « clique »
Joueuse de grosse caisse
Fifres et tambour de la « clique »
Plan d'ensemble de la bande avec de gauche à droite : les premières lignes, la « clique » et le tambour-major
Les premières lignes

Les origines du carnaval dunkerquois remontent au début du XVIIe siècle. Les armateurs offraient aux marins-pêcheurs, avant de partir pour 6 mois de pêche au hareng en Islande, un repas et une fête (la « Foye »), ainsi que la moitié de leur solde. Beaucoup d'entre eux ne revenaient pas toucher l'autre moitié (perdus en mer, naufrage...) laissant femmes et enfants sans rien au Courghain. De la foye naîtra la « Visschersbende » (bande des pêcheurs en flamand). Elle se déroulait à l'origine entre le lundi gras et le mercredi des cendres marquant le début du Carême, ce qu'on appelle les 3 joyeuses[1],[2].

Le premier document officiel connu parlant de ces festivités est une ordonnance du Magistrat datée du qui réglementait les festivités.

Il existait également jadis à Dunkerque une autre très grande fête aujourd'hui oubliée : les Folies. Par certains aspects : déguisements, notamment en sauvages, travestissement, géant, elle paraît préfigurer l'actuel Carnaval de Dunkerque. Elle avait lieu en été, le 24 juin, jour de la Saint Jean.

La Charte du carnaval

Depuis plusieurs années, la popularisation du carnaval pose problème. Certes l'afflux supplémentaire de spectateurs et de carnavaleux « initiés » permet d'augmenter les recettes commerciales et l'esprit de confraternité (« Plus on est de fous, plus on rit »). Mais l'événement attire également des carnavaleux « novices » qui nuisent (volontairement ou non) au déroulement du carnaval car ils ne connaissent pas les règles induites de celui-ci :

Les associations carnavalesques

Parapluie de la Jeune France

Les carnavaleux sont indépendants, ou regroupés en associations. L'association carnavalesque est une tradition dunkerquoise très ancienne. Il existe un opuscule imprimé à Dunkerque chez la veuve Weins en 1826 intitulé Société des carnavalos. Il contient quatre chansons, deux flamandes et deux françaises[3].

Chaque association organise son bal. Parmi elles, on trouve :

Les Acharnés, Les Bringuenaeres, Les Corsaires Dunkerquois, les Chevaliers du XXe siècle, Les Zôt'ches, Les Creut'ches, Les Kakernesches, Les Quat'z'arts ou encore les Zotes, les neuches cô, les creules cô, le sporting, les p'tits louis, la Jeune France, les zootenards, les zouteboumes, les veintches, les judcoot lussen, les roses marie, les boucaniers, les zygomards, les nucholards, les p'tits baigneurs, les reutelaers, les corsaires fort-mardycquois, les potes iront, les zamustaers, les flibustiers, les craquelots, les tiottes nenettes, les swinguelaeres, les rex podingue, les straetepoppes, les 8 wiches, les nountches, les potjes vlesch, les cô-nitots, les optimistes, les berguenards, les chevaliers, couckenards, les peirates, neuzes nyts, les buckenaers, les steickebeilles, les gais lurons, les bierenards, les hallebardes, les peulemeuches, les noirs, les joyeux beultes, les Veint'ches de Ruminghem, les Droumdoums, Les Mousses d'jean-bart, les tits gillous, Les Pint'jes, Les Cop'1 D'abord, Les Mystit'ches, Les Fées Papillons, La Patate Gravelinoise, Les Babbelaers de Warhem, les Quickepitchenaeres de Ledringhem, etc.

Les bandes

Vue d'ensemble des masques (carnavaleux)
Vue de la bande de Bergues depuis la Mairie


Une bande est un rassemblement de personnes déguisées défilant dans les rues d'une ville ou d'un quartier. Elle est composée du tambour-major, de la clique (la musique) et des carnavaleux[4].

Les différentes bandes :

Armbouts-Cappel, Bierne, Bray-Dunes, Basse-ville, Bergues, Bourbourg, Brouckerque, Citadelle, Craywick, Coudekerque-Branche, Cappelle-la-Grande, Cassel, Dunkerque, Drincham, Esquelbecq,Fort-Mardyck, Ghyvelde, Grand-Fort-Philippe,Gravelines, Grande-Synthe, Hoymille, Killem, Ledringhem, Leffrinckoucke, Loon-Plage, Malo-les-Bains, Petite-Synthe, Pitgam, Rosendaël, Rexpoëde, Saint-Pol-sur-Mer, Teteghem, Zuydcoote, Mardyck

Le tambour-major dirige la musique et choisit le parcours. Typiquement, la musique s'organise de la façon suivante : d'abord les tambours derrière le tambour-major, puis les fifres, et enfin les cuivres et les grosses caisses. Lorsque les fifres jouent, les carnavaleux avancent en marchant doucement. Lorsque les trompettes jouent, alors a lieu un chahut. Les premières lignes ont pour but de retenir les carnavaleux, organisés eux aussi en lignes, poussant de bon cœur. Au milieu de la musique se trouve le « chef de bande », lorsque le tambour-major lui indique, il est chargé de choisir et d'entonner les premières notes d'un chahut. Il est alors suivi par le reste des musiciens. Au cours de la bande, hormis lors des arrêts de la bande, la clique ne joue pas qu'à deux moments : lors de la chanson Putain d'Islande et le deuxième couplet de l'Hommage au Cô.

Affluence de la bande de Dunkerque

Les chiffres annoncés tournent autour de 50 000 carnavaleux lors de la bande de Dunkerque, en 2023, la fréquentation a été de 71 000 carnavaleux[5]

Les bals

Les plus connus d'entre eux se déroulent au Kursaal, à Malo-les-Bains. Avant d'y entrer - à l'avant bal - les carnavaleux fréquentent les bars de la digue, où ils boivent une bière ou deux. Le bal est une sorte de grande fête où tous les carnavaleux se réunissent pour s'amuser et rencontrer des gens, sur des musiques du carnaval et de la variété. Chaque bal est organisé par une association. C'est l'occasion de discuter avec des personnes inconnues mais néanmoins dans un esprit de camaraderie, c'est cela l'esprit carnaval.

Liste chronologique des Bals de Carnaval au Kursaal[6]:

Le Kursaal
Début du « chahut de minuit » lors du bal de la Violette
La Poudrière

Liste chronologique des Bals de Carnaval à la Poudrière à Leffrinckoucke

Autres Bals

Le déguisement « clet'che »

Carnavaleux déguisés en femme

Le carnaval est l’occasion de se défouler et de laisser libre cours à son imagination. C’est pourquoi les carnavaleux rivalisent d’ingéniosité pour la confection de leur clet’che, autrement dit de leur déguisement. Beaucoup d’hommes se déguisent en femmes[8] et pour cela adoptent perruques, jupes bas-résilles, bijoux, faux-cils, maquillage, chapeaux à fleurs. Certains enfilent même des sous-vêtements féminins au-dessus de leur robe. D’autres choisissent le pagne de paille, le sous-pull noir et se noircissent le visage afin de ressembler aux « zoulous ». Cette pratique, qui rappelle celle du blackface, est cependant sujette à controverse. Le tablier d’écolier à carreaux rouge et blanc, très à la mode autrefois, se fait plus discret. Les déguisements s’assemblent souvent à l’aide de vieux vêtements retrouvés dans le grenier ou offerts par une tante ou une grand-mère. Les carnavaleux sont les rois de la récupération. Le marché de Dunkerque a même son « coin carnaval », appelé « Cafougnette » ou l'on achète de vieux vêtements pour le carnaval (fourrures, chapeaux, vêtements..). Le parapluie multicolore, appelé "berguenaere" a également une place centrale dans le carnaval dunkerquois[8],[4],[9].

Polémique

En décembre 2017, une affiche de l’événement le bal des noirs suscite l'indignation de la brigade antinégrophobie, une association antiraciste qui s'oppose à l'évènement. L'association reproche notamment l'utilisation du blackface[10],[11],[12],[13],[14]. Le 10 février, dans une tribune au journal Le Monde, le maire de Dunkerque, Patrice Vergriete défend l'évènement et plaide pour un droit à la caricature[15],[16],[10]. Le conseil représentatif des associations noires de France (CRAN) et l’alliance noire citoyenne (ANC) saisissent le tribunal administratif de Lille pour faire interdire cette soirée pour trouble à l’ordre public . Le 9 mars, le juge des référés de ce tribunal rejette le recours présenté en expliquant que "La nuit des noirs" au cours de laquelle les participants se griment en noir et revêtent les tenues traditionnelles des tribus africaines est de nature à choquer. Toutefois, il n’y a pas d’illégalité manifeste portant atteinte à une liberté fondamentale à ne pas interdire cette soirée dès lors qu’elle s’inscrit dans le contexte burlesque général des festivités du carnaval de Dunkerque, qu’il n’y a pas de justifications de risques de commission d’infractions à caractère racial et de troubles à l’ordre public qui pourraient en résulter"[17],[18]. Les associations dénoncent dans ce jugement un racisme d'État et mènent une action durant l'événement[19].

Jet de harengs

Lancer de harengs de la bande de Dunkerque 2013
Hareng au carnaval de Dunkerque

À la bande de Dunkerque, les carnavaleux s’arrêtent toujours devant l’hôtel de ville où le maire et son conseil municipal lancent des harengs fumés[4], enveloppés dans un film protecteur, sur les carnavaleux, ce qui ne manque pas de déclencher une énorme bousculade. Au sommet du jet de harengs, le maire lance également un homard en plastique. Le lancer du homard est un clin d'œil à l'ancien maire de Dunkerque : Michel Delebarre. En effet, son prédécesseur s'appelait Claude Prouvoyeur, et les carnavaleux, au moment du jet de harengs, chantaient en chœur « Prouvoyeur, des kippers (harengs fumés en dunkerquois) ! ». Une fois M. Delebarre élu au poste de maire, les carnavaleux, souhaitant conserver une rime traditionnelle, se sont mis à chanter « Delebarre, des homards ! » ; le carnavaleux chanceux qui l’attrape peut ensuite l’échanger contre un vrai. Le maire actuel, P. Vergriete, a choisi de lancer des frites, toujours dans le même esprit.

Historiquement, le lancer de harengs a débuté après la Seconde Guerre mondiale. La municipalité, voulant célébrer la rénovation de l'hôtel de ville dont il ne restait que les briques en 1945, consulta Jean Minne qui proposa de lancer des harengs car c'en était la saison.

La plupart des bandes ont leur jet de harengs, une particularité existe à saint-pol-sur-mer où le hareng le plus prisé est jeté (car seché et non fumé) cependant celui de la bande de Bergues est différent puisque les harengs sont remplacés par du fromage de Bergues.

Le Figueman et l'Intrigue

Le Figueman est très répandu dans la bande. Il l'accompagne, masqué et grimé afin de se rendre méconnaissable, et armé de son bâton au bout duquel pend une chaussette malodorante, une araignée ou un poisson, accrochés par une ficelle. Ces objets ont remplacé la figue d'où il tire son nom au début du siècle. Le Figueman pratique l'Intrigue. En contrefaisant sa voix, il taquine les spectateurs et les carnavaleux, bien souvent des gens qu'il connait bien. Le jeu est alors de découvrir qui se cache derrière l'intrigant.

Les chapelles

Pendant les bandes, les habitants des quartiers concernés ouvrent leurs portes aux carnavaleux qu’ils connaissent[4], qui trouvent ici de la bière, de la soupe à l'oignon, des harengs, du poddingue, du potschevleeshe, de la musique, pour une ambiance très conviviale. Il faut souvent connaître un mot de passe pour pouvoir rentrer dans une chapelle, les invitations se font selon la réputation du carnavaleux, s'il est respectueux, fêtard et toujours prêt à chanter !

Rigodon final

À la fin de la bande, la musique se place sur un podium autour duquel les carnavaleux entament le rigodon final pendant une heure sur tous les airs de Carnaval. Les carnavaleux sont écrasés les uns contre les autres pendant tout le rigodon, même pendant les chansons ne provoquant pas habituellement de chahut et autre « tien bon d'ssus ». Par temps froid, il n'est pas rare de voir s’élever au-dessus des carnavaleux comprimés, un nuage de vapeur, qui donne à l’évènement un aspect irréel. À la fin du rigodon les carnavaleux entament l’hymne à Co-Pinard, en souvenir du regretté Tambour-Major, et la Cantate à Jean Bart[4], en hommage au corsaire dunkerquois. À la bande de Dunkerque, le rigodon final a lieu place Jean Bart et à Malo à la place Turenne autour du kiosque, et sur toutes les places principales des villes et villages lors de bandes.

Musique

Le Tambour-Major et sa Confrérie

Goliath VIII, tambour-major de la bande Malo-les-Bains
À l'origine, le Carnaval de Dunkerque est un carnaval de marins. Ce dessin figure des marins en carnaval en 1874.

Le tambour-major conduit la musique[20]. Il décide de l’endroit des chahuts et autres « tien bon d’ssus » ainsi que des arrêts de la bande. La plupart des tambours-majors dirigent une bande, certains comme Daniel Tirmarche alias Cacaille en gèrent deux. On ne connaît pas précisément son origine, toujours est-il que le premier tambour-major reconnu comme tel serait « Pintje Bier » vers 1850. On connaît mieux les tambours-majors après la guerre de 1870, successivement Co-Genièvre, Co-Gnac, Cô-Pinard, Co-Schnick, Co-Trois-Six, Co-Schlock, le célèbre Cô-Pinard II, Co-Schlock II, C'est actuellement Co-Boont'che qui officie à la bande de Dunkerque depuis 2011. Le plus célèbre reste Cô-Pinard II qui laissa beaucoup de carnavaleux orphelins après sa mort. Une rue dans le quartier de la citadelle lui est dédiée.

En 1991, date de la guerre du Golfe, une confrérie non officielle de Tambours-majors de l'agglomération dunkerquoise voit le jour, dont Jacky HENNEBERT, ancien Tambour Major qui effectuera les fondations. Depuis janvier 2013, La Confrérie des Tambours Majors du Carnaval de Dunkerque (CTMCD) est officialisée et crée son association loi 1901, regroupant 29 tambours-majors. La CTMCD (Confrérie des Tambours Majors du carnaval de Dunkerque) se mue donc en association officielle, et vote ses statuts. Le président actuel est Cô Boont'che alias Pascal BONNE, Tambour Major de la Bande de Dunkerque, et son Vice Président Cacaille, Tambour Major de la Bande de Saint Pol sur Mer et Citadelle.

Chants

Le carnaval de Dunkerque possède un grand nombre de chants traditionnels. Certains de ces chants sont des adaptations d'hymnes populaires ainsi « Est-ce que t'as pas vu la bande » tire sa mélodie de la « Marche lorraine » et l'« Hommage au Cô » vient de l'« Amazing Grace ». D'autres sont des chansons connues comme « l'avion » ou « on a fondé une société ». Enfin il y a également une part de ces chansons qui ont été créées de toutes pièces pour la carnaval. Nombre de ces chants sont marqués par une profonde vulgarité qui tient souvent à la pure bêtise. Parmi tous ces chants, on a :

L'hommage à Cô-Pinard lors du Bal de la Violette 2012
Cantate à Jean Bart lors du Bal de la Violette

De nombreux disques compacts du répertoire classique ou de chansonniers locaux sont disponibles à l'office de tourisme.

Références

  1. « Dunkerque aime la fête », pays du Nord, no 3,‎ , p. 40-41
  2. « histoire du carnaval sur le site de la ville de Dunkerque » (consulté le ).
  3. Voir : Arthur Dinaux Les sociétés badines, bachiques, littéraires et chantantes, leur histoire et leurs travaux, Bachelin-Deflorenne, Paris 1867, pages 143.
  4. a b c d et e « lexique du carnaval proposé par la mairie de dunkerque » (consulté le ).
  5. « Carnaval de Dunkerque: 71000 personnes à la bande des pêcheurs, on vous dit tout sur ce chiffre ».
  6. « liste des Bals 2011, d'après la mairie de Dunkerque » (consulté le ).
  7. Site Jean Bart
  8. a et b « Drôles de carnavals », Pays du Nord, no 15,‎ , p. 45
  9. Marie-Catherine Nicodème (photogr. Marc Demeure), « Détricotons le « clet’che », le costume du carnaval dunkerquois », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. a et b Giulia De Meulemeester, « La Nuit des noirs au cœur de la polémique sur le «blackface» », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
  11. Romain Baheux, « «Blackface» : après Antoine Griezmann, le carnaval de Dunkerque accusé de racisme », sur Le Parisien, (consulté le ).
  12. Léa Casagrande, « La "Nuit des Noirs" de Dunkerque doit-elle être annulée ? », sur Les Inrockuptibles, (consulté le ).
  13. « Après Griezmann, le carnaval de Dunkerque rattrapé par la polémique du "blackface" », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  14. « Carnaval de Dunkerque : le bal "La Nuit des Noirs" dans le collimateur de la "Brigade anti-négrophobie" », sur la1ere.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  15. « Nuit des Noirs » au Carnaval de Dunkerque : le maire « défend un droit à la caricature », sur Le monde, (consulté le ).
  16. Jeanne Blanquart, « Carnaval : le maire de Dunkerque défend la “Nuit des Noirs“ et ”un droit à la caricature” », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  17. « Carnaval de Dunkerque : « La nuit des noirs » aura lieu », sur lille.tribunal-administratif.fr, (consulté le ).
  18. Jeanne Blanquart, « Dunkerque : la justice autorise la “Nuit des Noirs“, les associations dénoncent un ”racisme d'État” », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  19. « Dunkerque : la Brigade anti-négrophobie face à un barrage de CRS (vidéo) », sur lejournaldemontreuil.nordlittoral.fr, (consulté le ).
  20. Depuis plusieurs années, des problèmes apparaissent parmi les musiciens, certains en empêchant d'autres de jouer dans les bandes ou les bals. Pourtant, tous les musiciens sont égaux et en aucun cas un musicien n'est supérieur à un autre. Seul le tambour-major peut autoriser ou interdire l’accès à la clique à des musiciens.

Voir aussi

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Articles connexes

Bibliographie

Liens externes