Chalais
Chalais (Charente)
Le château de Chalais.
Blason de Chalais
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Angoulême
Intercommunalité CC Lavalette Tude Dronne
Maire
Mandat
Joël Boniface
2020-2026
Code postal 16210
Code commune 16073
Démographie
Gentilé Chalaisiens
Population
municipale
1 791 hab. (2021 en augmentation de 0,51 % par rapport à 2015)
Densité 102 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 16′ 26″ nord, 0° 02′ 24″ est
Altitude Min. 35 m
Max. 130 m
Superficie 17,58 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Tude-et-Lavalette
(bureau centralisateur)
Législatives 2e circonscription de la Charente
Localisation
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Chalais
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Chalais
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Chalais
Liens
Site web https://www.chalais.net/

Chalais est une commune française, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont les Chalaisiens et les Chalaisiennes[1].

Géographie

Localisation

Chalais est située au sud du département de la Charente, proche des départements de la Charente-Maritime, de la Dordogne et de la Gironde.

Chalais est à 42 km au sud d'Angoulême et 45 km au nord de Libourne.

Elle est aussi à 10 km d'Aubeterre-sur-Dronne, 14 km de La Roche-Chalais, 19 km de Montguyon, 22 km de Blanzac, 23 km de Ribérac, 27 km de Barbezieux, 29 km de Coutras, 54 km de Périgueux, 68 km de Bordeaux[2].

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Curac, Montboyer, Orival, Rioux-Martin, Saint-Avit, Saint-Quentin-de-Chalais et Yviers.

Communes limitrophes de Chalais
Curac Montboyer Orival
Yviers Chalais Saint-Quentin-de-Chalais
Rioux-Martin Saint-Avit

Géologie et relief

La commune est occupée par le Campanien (Crétacé supérieur), calcaire crayeux, qui occupe une grande partie du Sud Charente. Les vallées (Tude et Viveronne) sont occupées par des alluvions récentes du Quaternaire, parfois accumulées en basses terrasses (rive gauche de la Tude à Chalais et lieu-dit la Forêt)[3],[4],[5].

Article connexe : Géologie de la Charente.

Le relief de la commune est assez vallonné, principalement au nord et à l'est. Son point culminant est à une altitude de 130 m, situé sur la limite orientale (château d'eau). Le point le plus bas est à 35 m, situé au confluent de la Tude et de l'Argentonne, à l'extrémité sud. Le centre-ville de Chalais, construit sur un éperon entre les vallées de la Viveronne et de la Tude, s'étage entre 47 et 90 m d'altitude[6].

Hydrographie

Réseau hydrographique

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Chalais.

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Tude, l'Argentonne, la Viveronne, le Neuillac, un bras de la Tude, un bras de la Tude, un bras de la Tude, un bras de la Tude, un bras de la Viveronne et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 22 km de longueur totale[8],[Carte 1].

La Tude traverse la commune du nord au sud. D'une longueur totale de 43,3 km, prend sa source dans la commune de Boisné-La Tude et se jette dans la Dronne dans la Dordogne, à Parcoul-Chenaud, après avoir traversé 15 communes[9]. Sur sa rive droite, la Tude reçoit successivement la Viveronne qui passe aussi au pied du château, et l'Argentonne, qui limite la commune au sud[6].

L'Argentonne, d'une longueur totale de 4 km, prend sa source dans la commune de Bardenac et se jette dans la Tude à Médillac, après avoir traversé 5 communes[10].

La Viveronne, d'une longueur totale de 11,5 km, prend sa source dans la commune de Brossac et se jette dans la Tude sur la commune, après avoir traversé 5 communes[11].

Gestion des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[12]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [13].

Climat

Le climat est océanique aquitain et semblable à celui de la ville de Cognac où est située la station météorologique départementale.

Données climatiques
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2 2,8 3,8 6,2 9,4 12,4 14,4 14 12,1 8,9 4,7 2,6 7,8
Température moyenne (°C) 5,4 6,7 8,5 11,1 14,4 17,8 20,2 19,7 17,6 13,7 8,6 5,9 12,5
Température maximale moyenne (°C) 8,7 10,5 13,1 15,9 19,5 23,1 26,1 25,4 23,1 18,5 12,4 9,2 17,7
Ensoleillement (h) 80 103,9 153,3 184,5 204,9 239,6 276,4 248,3 199,4 159 96,8 78,8 2 024,9
Précipitations (mm) 80,4 67,3 65,9 68,3 71,6 46,6 45,1 50,2 59,2 68,6 79,8 80 783,6
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Cognac de 1961 à 1990[14].
Article connexe : Climat de la Charente.

Milieux naturels et biodiversité

La Tude à Chalais.

Natura 2000

Bordé à l'est par la Tude, le territoire communal est concerné par le site Vallée de la Tude, identifié dans le réseau Natura 2000 comme important pour la conservation d'espèces animales européennes menacées[15],[16].

Seize espèces animales inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[15].

Vingt-six autres espèces animales importantes y ont été recensées dont quatorze sont concernées par l'annexe IV de la directive habitats.

ZNIEFF

À Chalais, sur un périmètre quasi identique à celui du site Natura 2000 ci-dessus, la vallée de la Tude fait partie de la ZNIEFF de type II nommée « Vallées de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes »[17],[18].

Vingt-deux espèces déterminantes d'animaux y ont été répertoriées[17] :

Vingt-neuf autres espèces animales (quatre mammifères et vingt-cinq oiseaux) y ont été recensées[17].

Urbanisme

Typologie

Chalais est une commune rurale[Note 1],[19]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[20],[21]. La commune est en outre hors attraction des villes[22],[23].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,5 %), terres arables (29,4 %), prairies (14,7 %), zones urbanisées (12 %), forêts (8,5 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Lieux-dits, hameaux et écarts

La commune comporte de nombreux hameaux, dont certains étaient des anciennes paroisses, comme Sainte-Marie au nord, Sérignac au sud, et Saint-Christophe à l'est. La ville de Chalais s'est principalement étendue le long de la route d'Angoulême à Libourne et à l'est de la voie ferrée, à Saint-Christophe. On y trouve aussi Bosseau, la Counillère (étymologiquement endroit à lapins), ainsi que l'Houme plus au sud, à l'ouest Tourtre, chez Touret, etc.[6].

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 214, alors qu'il était de 1 209 en 2013 et de 1 200 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 70,7 % étaient des résidences principales, 10,5 % des résidences secondaires et 18,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 80,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 17,8 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Chalais en 2018 en comparaison avec celle de la Charente et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (10,5 %) supérieure à celle du département (6,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 56,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (56,3 % en 2013), contre 66,8 % pour la Charente et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Chalais en 2018.
Typologie Chalais[I 1] Charente[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 70,7 83 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 10,5 6,4 9,7
Logements vacants (en %) 18,8 10,6 8,2

Voies de communication et transports

La route principale est la D 674, route d'Angoulême à Libourne, qui traverse la commune du nord au sud et longe la vallée de la Tude.

Chalais est aussi un important carrefour de routes départementales. Au nord-ouest, la D 731 va à Cognac en passant par Brossac, Barbezieux et Archiac. La D 2 vers l'est se dirige vers Ribérac en passant par Aubeterre. La D 20 va à Blanzac au nord et vers Montguyon au sud-ouest[6].

Elle est aussi traversée par la ligne Paris - Bordeaux dont elle possède une gare SNCF, desservie par des TER à destination d'Angoulême et de Bordeaux à raison de 14 arrêts par jour en 2014[25],[26].

Risques naturels et technologiques

Le territoire de la commune de Chalais est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].

Risques naturels

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Chalais.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 95 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 138 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 132 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1988, 1993, 1999, 2012, 2014 et 2021. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[27].

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[31].

Toponymie

Les formes anciennes sont Chaleis en 1214, Chales, Chalesio en 1281, Chalezio en 1263[32], Calisio en 1075-1080, Calesium en 1109-1121, Chalisium en 1225[33].

L'origine du nom de Chalais remonterait à un nom de personne gallo-roman Caletus, dérivé d'un thème de nom gaulois calet-, caleto-, auquel se rattache aussi le gentilice Caletius[34]. D'autres auteurs y voient dans la racine pré-latine cal la référence à une source minérale (souvent chaude), qui est maintenant sur le territoire d'Yviers[35]. Dauzat avoue que le nom est obscur, et y voit la racine pré-celtique *kal- signifiant "rocher" avec le suffixe pré-celtique -es(um) signifiant "comme", ce qui correspondrait à « comme un rocher »[36],[Note 2].

Histoire

Moyen Âge

Au Moyen Âge, Chalais était le siège d'une seigneurie qui avait initialement le titre de baronnie, presque aussi ancienne que celle de Barbezieux. Elle relevait féodalement de l'archevêché de Bordeaux, et comme une partie sud-ouest de la Charente elle appartenait à la Saintonge. Au point de vue religieux Chalais relevait des diocèses de Saintes (ville) et de Périgueux (Saint-Christophe), la Tude faisant limite[37].

La famille des seigneurs princes de Chalais est étroitement apparentée aux vicomtes de Castillon[38]. Durant les premières années du XIIIe siècle, Olivier de Chalais, dont le suzerain est le roi d'Angleterre, attesté vers 1182-1214, avait épousé Guiberge de MontausierBaignes), et leur petite-fille Agnès, épousa Hélie Talleyrand (2e moitié du XIIIe siècle ; de la famille nommée plus tard Talleyrand de Grignols puis de Talleyrand-Périgord).

C'est ainsi que les Talleyrand-Périgord (alors orthographié et prononcé Taillerand) furent seigneurs puis princes de Chalais depuis le XIIIe siècle jusqu'au XIXe siècle. Leurs autres titres étaient nombreux : duc de Périgord, Grand d'Espagne de 1re classe, marquis d'Excideuil, baron de Mareuil, comte de Grignolsetc.

Lors de la guerre de Cent Ans qui a fait beaucoup de ravages dans la région, Chalais était en Guyenne[Note 3] et plus précisément en Saintonge. Elle fut une des dernières places fortes que les Anglais possédaient en France. C'est seulement le , un mois avant la bataille de Castillon que Charles VII (ou plus exactement Jacques de Chabannes) a pris la ville, et fera démolir le château[39].

Le château, qui avait conservé une tour carrée du XIVe siècle, fut reconstruit au XVIe siècle.

Article détaillé : Château de Chalais.

Chalais fut aussi un prieuré important qui comptait une douzaine de moines et relevait de l'abbaye bénédictine de Saint-Martial de Limoges. Le prieuré et l'église Saint-Martial furent endommagés lors des guerres anglo-françaises, puis plus tard par les protestants.

Chalais possédait aussi une autre église, Saint-Georges, située au pied de la forteresse et au bord de la Tude. Elle a disparu vers la fin du XIVe siècle[40].

Du XVIe au XVIIIe siècle

Lorsque survinrent les guerres de Religion, les Talleyrand restèrent catholiques, le seigneur d'alors ayant épousé une fille de Blaise de Monluc, maréchal de France et lieutenant-général de Guyenne. En 1626, leur fils cadet, le comte de Chalais, osa conspirer contre le cardinal de Richelieu et fut décapité à l'âge de 27 ans.

À la Révolution, le prince de Chalais n'émigra pas. Il fut simplement emprisonné comme suspect, et conserva ses propriétés territoriales. Le dernier prince de Chalais, mort en 1883, légua tous ses domaines de Chalais et du Périgord ainsi qu'une partie de sa fortune à ses neveux les princes d'Aremberg, et créa un asile de vieillards au château même, dépendant de l'hospice de Chalais. La vente des tapisseries du château en 1896 fut versée à cet hospice[40].

Pendant la Révolution, la commune de Saint-Christophe-de-Chalais s'est appelée provisoirement La Rivière, tandis que celle de Sainte-Marie-de-Chalais s'est appelée Mère-la-Patrie, ou La Mère-de-Dieu[41].

L'église de Chalais était le siège d'un archiprêtré qui comprenait 64 paroisses. En 1648, ce nombre fut réduit à 36, de par la création des archiprêtrés de Barbezieux et de Montguyon. Au XVIIIe siècle, les archiprêtres étaient presque toujours les curés de Montboyer.

L'hôpital de Chalais fut fondé en 1690 par Mathieu Pascaud, chirurgien, et sa femme Geneviève Choquer. En 1726, des lettres patentes du roi, à la demande du prince de Chalais, du curé et des habitants, en réglèrent le fonctionnement. Des religieuses dominicaines de Magnac en Limousin furent chargées de soigner les malades et d'instruire les filles pauvres du pays, avec l'accord de l'évêque de Saintes. En 1853, elles furent remplacées par les sœurs de Sainte-Marthe[40].

Après la Révolution française, un arbre de la liberté est planté place de la Fontaine, mais il est abattu par une tempête en 1932[42].

Du XIXe au XXe siècle

En 1852, la ligne de Paris à Bordeaux est inaugurée entre Angoulême et Bordeaux, permettant à Chalais un nouvel essor économique, avec l'ouverture d'une gare, et de communiquer plus rapidement avec ces deux villes.

Pendant la première moitié du XXe siècle, Chalais était aussi reliée à Barbezieux par la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer économiques des Charentes, qui passait par Brossac[40].

En 1897, Chalais bénéficie d'un éclairage public au gaz d'acétylène[réf. nécessaire], l'usine produisant le gaz était située route de Barbezieux.

En 1946, Chalais absorbe Saint-Christophe-de-Chalais, et en 1972, Sainte-Marie-de-Chalais et Sérignac[43].

Politique et administration

Chalais absorbe Saint-Christophe en 1946, et Sainte-Marie et Sérignac en 1972[43].

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement d'Angoulême du département de la Charente.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Chalais[43]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Tude-et-Lavalette

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de la Charente.

Intercommunalité

Chalais était le siège de la petite communauté de communes du Pays de Chalais, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1993 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du , qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, cette intercommunalité fusionne avec ses voisines pour former le la communauté de communes Tude et Dronne. Une seconde fusion intervient avec la communauté de communes Tude et Dronne dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, pour former, le , la communauté de communes Lavalette Tude Dronne, dont est désormais membre la commune.

Chalais est le siège du Pays Sud Charente, l'un des six Pays du département de la Charente

Article connexe : Intercommunalité en France.

Liste des maires

Entrée de la mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
    Jacques Parenteau   Conseiller général de Chalais (1833 → 1839)
1892   Pierre Rateau de Chateauvert   Huissier à Brossac, Négociant, Adjoint au Maire puis Maire de Saint-Christophe-de-Chalais ancienne commune intégrée à Chalais
         
août 1942   André-Marie Paris   Médecin
Conseiller général de Chalais (1934 → 1940)
Nommé conseiller départemental par le Gouvernement de Vichy[44]
Président de la délégation spéciale instituée par le Gouvernement de Vichy[45]
         
1959 1971 Jean Grelon DVD puis Rad.-RGR Conseiller général de Chalais (1949 → 1970)
1971 1977 Hubert Tournerie DVD puis RPR Médecin
Conseiller général de Chalais (1970 → 1988)
1977 1983 Jean Lacamoire PS Médecin
Député suppléant de Jean-Michel Boucheron (1978 → 1986)
1983 1989      
1989 2001 Jean Lacamoire[Note 4] PS puis DVD Médecin
Conseiller général de Chalais (1988 → 2001)
2001 2008 Jean-Claude Delannoy PS Vétérinaire retraité
2008 mai 2020[47] Jean-Claude Maury Centre droit Ingénieur retraité
mai 2020[48] En cours Joël Boniface    

Jumelages

Distinctions et labels

Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[49].

Équipements et services publics

Un aérodrome se trouve sur le territoire de Chalais ouvert à la circulation aérienne civile de l'Europe.

Un hippodrome accueille un jumping international en août[50].

Nombreux services et professions existent à Chalais : en 2013, deux cabinets d'architectes, deux cabinets comptables, un centre socio-culturel, un centre médico-social.

Enseignement

Le collège d'enseignement secondaire Théodore-Rancy regroupe 250 élèves de la 6e à la 3e répartis dans 11 classes[51].

Chalais possède une école élémentaire comprenant cinq classes, l'école des Six Arbres, située près de Saint-Christophe, ainsi qu'une école maternelle[52], ainsi qu'une école élémentaire privée, Castel-Marie, située 2 rue d'Arenberg.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[54].

En 2021, la commune comptait 1 791 habitants[Note 5], en augmentation de 0,51 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
456382468476549616613654703
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
714740775831907912850888895
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
9669328458568389001 7461 6431 703
1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
1 8342 5382 2042 1722 0271 9911 9741 8581 788
2019 2021 - - - - - - -
1 7761 791-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée.

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 44,5 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 802 hommes pour 966 femmes, soit un taux de 54,64 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[56]
HommesClasse d’âgeFemmes
3,1 
90 ou +
6,5 
15,2 
75-89 ans
19,4 
22,9 
60-74 ans
21,3 
18,3 
45-59 ans
18,1 
12,4 
30-44 ans
11,3 
13,0 
15-29 ans
11,4 
15,0 
0-14 ans
12,1 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2020 en pourcentage[57]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,6 
75-89 ans
11,8 
20,3 
60-74 ans
20,9 
20,9 
45-59 ans
20,5 
16,8 
30-44 ans
16,1 
15,6 
15-29 ans
13,6 
16,4 
0-14 ans
14,5 

Vue associative

La vie associative est très présente, avec 46 associations en 2014[58].*

Économie

Le pont sur la Tude un jour de marché.

Agriculture

La commune fait partie de l'aire d'origine contrôlée du Cognac « Bons Bois »[59] et de l'AOP Noix du Périgord[60].

Commerces

Chalais est économiquement une ville essentiellement commerçante, comme elle l'a été au fil de son histoire, avec 60 commerces et entreprises, et un important marché hebdomadaire.

Une entreprise de fabrication de meubles métalliques, Clairburo, a été délocalisée en 1997 vers un autre site. Depuis les murs ont été repris par une poignée d'anciens salariés pour continuer une activité similaire sous de le nom de ICT.

Un centre d'abattage existe depuis 1967 et se spécialise dans l'abattage du veau de Chalais, un produit du terroir de qualité, qui vise l'appellation d'origine contrôlée en 2013[61].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Le château vu depuis l'avenue de la Gare.

Patrimoine environnemental

Le jardin vivant sur les bords de la Tude.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Blason de Chalais (Charente) Blason
De gueules à trois lions d'or couronnés, armés et lampassés d'azur.
Devise
La devise des Talleyrand-Périgord est « Ré que Diou » (Rien que Dieu, en ancien occitan)[40],[Note 6].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. D'après Dauzat, les localités françaises suivantes auraient la étymologie que Chalais : Calais (Pas-de-Calais), Chalais (Dordogne), Challex (Ain).
  3. La Guyenne était l'Aquitaine occupée par les Anglais avant le traité de Brétigny, qui leur a rétrocédé des territoires, comme l'Angoumois. La Saintonge au sud de la Charente était restée anglaise, comme une partie du Périgord.
  4. Un square de la commune porte le nom de ce maire[46].
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Avant les repeuplements du XVe siècle à la suite des ravages de la guerre de Cent Ans en Aquitaine, Angoumois et Saintonge étaient en langue d'oc.
  1. « Réseau hydrographique de Chalais » sur Géoportail (consulté le 20 juin 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

Site de l'Insee

Autres sources

  1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le ).
  2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  3. Carte du BRGM sous Géoportail
  4. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
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  10. Sandre, « l'Argentonne »
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