La Constitution de Singapour est la norme juridique suprême du pays. Elle ne peut être modifiée que par approbation des deux tiers ou plus des députés élus (MPs) du parlement lors des deuxième et troisième lectures d'une session parlementaire. Le président peut chercher l'avis d'un tribunal composé d'au moins trois juges de la cour suprême pour toutes les questions de constitutionnalité des lois.
1955 : La "constitution de Rendel" proposée en 1953 est adoptée, donnant plus de pouvoirs à la population locale, mais toujours sous forte influence de l'administration coloniale concernant les affaires internes.
1958 : Le State of Singapore Act est adopté par le parlement britannique et Singapour passe du statut de colonie à celui d'État. L'"arrêté-du-conseil" (Order-in-Council) de Singapour fait office de constitution et désigne un Yang di-Pertuan Negara comme chef de l'État, un premier ministre et 51 députés d'une assemblée législative.
1965 : Singapour est séparé de la Malaisie et devient indépendant. Cette séparation est actée par trois documents que sont la constitution de Malaisie, la constitution de Singapour et l'acte de promulgation de l'indépendance de la république de Singapour.
1970 : Pour préserver les droits des minorités raciales, linguistiques et religieuses, le Conseil Présidentiel est établi. Il sera renommé "Conseil Présidentiel pour les Droits des Minorités" en 1973.
1984 : Une modification constitutionnelle est adoptée pour intégrer les "députés sans circonscription" (NCMP (en)s) au parlement.
1988 : Une modification constitutionnelle est adoptée pour intégrer les "circonscriptions législatives à représentation groupée" (GRC (en)s).
1988 : Une modification constitutionnelle est adoptée pour intégrer les "députés nommés" (NMP (en)s) au parlement.