Le convoi du 15 août 1944, dit « convoi des 57 000 », est un convoi de répression et de déportation parti de France, du quai aux bestiaux de Pantin, en direction du camp de concentration de Buchenwald pour les hommes, puis de celui de Ravensbrück pour les femmes.

La Fondation pour la mémoire de la déportation référence ce convoi comme le I.264.

Il est le dernier convoi de déportés politiques parti de la région parisienne avant la libération de Paris.

Chronologie

Le 15 août 1944 vers 23h, le train quitte la gare de marchandises de Pantin (quai aux bestiaux) pour l'Allemagne avec près de 2 200 résistant(e)s détenus à la prison de Fresnes ou au fort de Romainville^[1].

Le 16 août au matin, il s'arrête dans la plaine de Luzancy puisque le pont ferroviaire enjambant la Marne a été détruit par l'aviation britannique^[1].

Les prisonniers, encadrés par des SS, parcourent alors à pied plusieurs kilomètres pour rejoindre un autre train dans la tranchée située à la sortie de la gare de Nanteuil-Saâcy, de l'autre côté de la Marne, en traversant les villages de Luzancy, Méry et Nanteuil-Saâcy^[1].

Dans la nuit du 16 au 17 août 1944 à 3h30 du matin, le train se situe entre Château-Thierry et Mezy-Moulins. Peu après, la Résistance essaie, sans y parvenir, de stopper le convoi à Dormans. Le train continue son trajet en passant par Châlons-sur-Marne, Vitry-le-François et atteint Saint-Dizier le 17 août au matin.

Dans la nuit du 17 au 18 août, le train stationne à Bar-le-Duc. Le 18 août à 8h50 le train est entre Nancy et Toul. Il poursuit son trajet en passant par Sarrebruck, puis Francfort et Erfurt.

Le 19 août à minuit, le train arrive à Weimar.

Les hommes pénètrent le 20 août 1944 à Buchenwald, puis le train repart, et les femmes arrivent le 21 août 1944 à Ravensbrück^[1],[2] après être passées par Halle le 20 août à 9h, puis Berlin.

À leur arrivée, les déportés reçoivent pour la plupart un matricule de la série des « 77 000 », et les déportées un matricule de la série des « 57 000 ».

Composition

Le convoi comprend 75% d'hommes (1 654) et 25% de femmes (543). Une très grande proportion est française (85%)^[3].

Il s'agit essentiellement de résistants français, avec notamment 9 compagnons de la Libération, mais aussi des aviateurs alliés dont les avions ont été abattus au-dessus de la France, des agents britanniques du SOE...

La liste ci-dessous (non exhaustive, donc à compléter) repose sur le recensement effectué par la Fondation pour la mémoire de la déportation^[3].

Déportés

Déportées

• Michèle Agniel (née en 1926), née Moët, matricule 57613^[42], arrêtée par la Gestapo le 28 avril 1944 avec son père Gérard Moët et sa mère Geneviève Moët déportés dans le même convoi, médaillée de la Résistance française, rentrée ;
• Virginia d'Albert-Lake (1910-1997), matricule 57796^[43], arrêtée par des gendarmes allemands le 12 juin 1944, médaillée de la Résistance française, rentrée ;
• Gabrielle Anglès (1907-?), matricule 57767, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe le 13 ou le 14 juillet 1944 avec sa sœur Louise de Giraud d'Agay déportée dans le même convoi^[5], rentrée ;
• Yvonne Baratte (1910-1945), matricule 57769, peintre et graveur, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe le 11 juillet 1944^[5], médaillée de la Résistance française avec rosette à titre posthume, morte en déportation ;
• Pauline Barré de Saint-Venant (1895-1945), née Gaillard, matricule 57804^[43], arrêtée le 4 mai 1944, médaillée de la Résistance française avec rosette à titre posthume, morte en déportation ;
• Anne de Bauffremont (1919-1945), matricule 57772, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe le 6 juillet 1944^[5], morte en déportation ;
• Yvonne Bergont (1895-1945), née Durighello^[44], matricule 57667^[45], arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe en juillet 1944^[5], médaillée de la Résistance française à titre posthume^[44], morte en déportation ;
• Jacqueline Bernard (1913-1998), ép. Ventre d'Auriol, matricule 57773^[43], sœur de Jean-Guy Bernard, journaliste, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe le 11 juillet 1944^[5],[46], médaillée de la Résistance française avec rosette, rentrée ;
• Georgette Berthet (1921-1945), matricule 57775, médaillée de la Résistance française à titre posthume^[47], morte en déportation ;
• Denise Bloch (1916-1945), matricule non identifié, agent du SOE, arrêtée par le 19 juin 1944 dans l’Essonne, médaillée de la Résistance française avec rosette à titre posthume, morte en déportation ;
• Marie Bruncher (1889-1944), née Houot^[11], matricule 57467, époux du général Jules Bruncher déporté dans le même convoi^[11], morte en déportation^[11] ;
• Marguerite Buchet (1917-?), matricule 57469, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe en août 1944^[5], médaillée de la Résistance française^[48], rentrée ;
• Wanda Carliez (1915-?), née Lambert, matricule 57786, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe le 5 juillet 1944^[5], rentrée ;
• Janine Carlotti (1920-2013), ép. Lévy, matricule 57473, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe le 5 août 1944^[5], médaillée de la Résistance française, rentrée ;
• Denise Carré (1922-?), matricule 57671, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe le 4 ou le 5 août 1944 à Paris^[5], rentrée ;
• Jeannine Carré (?-?), matricule 57672 ;
• Jeanne ou Jeannine Cats (1909-1945), matricule non identifié, médaillée de la Résistance française à titre posthume^[49], morte en déportation ;
• Nicole Clarence (1922-2007), ép. Meyer, alias Audibert, matricule 57443, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe le 4 août 1944 à Paris^[5], médaillée de la Résistance française, rentrée ;
• Jeannie de Clarens (1919-2017), née Rousseau, alias Madeleine, matricule 57661, arrêtée à La Roche-Derrien le 28 avril 1944, médaillée de la Résistance française avec rosette, rentrée ;
• Reine Claude (1919-?), matricule 57479, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe le 4 août 1944 à Paris^[5], rentrée ;
• Ginette Courtois (1926-2019)^[50], ép. Porter^[50], matricule 57486, arrêtée le 9 juillet 1944 à Viroflay^[50], rentrée ;
• Marie-Thérèse Denizot (1925-2018)^[51], alias Sirena Epstein^[5], matricule 57495, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe le 4 ou le 5 août 1944^[5], rentrée ;
• Madeleine Desbordes (1909-?), née Peltier, épouse de Jean Desbordes, matricule non identifié, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe en juillet 1944^[5], rentrée ;
• Solange Desjardins (1907-?), matricule 57808, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe le 21 juin 1944^[5], rentrée ;
• Jeannine Dilley (1920-?), matricule 57498, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe le 8 août 1944^[5], rentrée ;
• Catherine Dior (1917-2008), matricule 57813, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe le 6 juillet 1944^[5], médaillée de la Résistance française, rentrée ;
• Huguette Guyon-Vernier (1911-1997)^[52], ép. Duffourg-Donga puis Pautot^[53], matricule 57506, rentrée ;
• Yvonne Fanthomme (1907-2003)^[54], matricule 57823, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe le 6 juillet 1944^[5], rentrée ;
• Jacqueline Fleury (née en 1923), née Marié, matricule 57595, arrêtée le 27 juillet 1944 avec son père Désiré Marié et Marcelle Parmentier-Marié déportés dans le même convoi^[55], grand-croix de la Légion d'honneur, rentrée ;
• Xenia Galan (1915-?), matricule 57833, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe le 13 juillet 1944^[5], rentrée ;
• Andrée Gibault (1913-?), matricule 57951, arrêtée par la police allemande le 31 juillet 1944^[56], rentrée ;
• Louise de Giraud d'Agay (1914-2011)^[57], née Anglès^[5], ép. de Czeslaw Bitner (1902-1985), matricule 57803, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe le 13 ou le 14 juillet 1944 avec sa sœur Gabrielle Anglès déportée dans le même convoi^[5], rentrée ;
• Blanche Gonod (1899-1945), matricule 57532, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe le 4 août 1944 à Paris^[5], morte en déportation ;
• Suzanne Gradstein (1900-?), née Guillot^[5], matricule 57839, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe le 13 ou le 14 juillet 1944^[5], rentrée ;
• Yvonne Grenier (1907-1945), matricule non identifié, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe le 10 août 1944^[5], morte en déportation ;
• Jacqueline Grüner (1907-1945), alias Nadine et Maryse Willm, matricule non identifié, écrivain pour la jeunesse et journaliste, arrêtée le 25 mars 1944^[58], médaillée de la Résistance française à titre posthume^[59], morte en déportation ;
• Marlyse Gutmann (1917-?), matricule 57847, rentrée ;
• Suzanne Guyotat (1912-2011), alias Suzon, matricule 57848, bibliothécaire, arrêtée par les Allemands le 4 avril 1944, médaillée de la Résistance française avec rosette, rentrée ;
• Marcelle Henry (1895-1945), matricule 57547, arrêtée par la Gestapo le 4 juillet 1944 à Paris, compagnon de la Libération à titre posthume, morte de retour de déportation ;
• Hélène Herrmann (1920-1945), alias Hélène Fessy et Liautaud, matricule 57517, médaillée de la Résistance française à titre posthume^[60], morte en déportation ;
• Germaine Hommel (1893-1982), née Lapeyre, matricule 57851, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe le 5 juillet 1944^[5], rentrée ;
• Anne Kervella (1904-?), alias Anna, née Piriou, matricule 57556, médaillée de la Résistance française^[61], rentrée ;
• Nina Khingouloff (1921-?), matricule 57557, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe le 8 août 1944^[5], rentrée ;
• Agnès Kirmann (1901-1944)^[62], matricule 57558, médaillée de la Résistance française à titre posthume^[63], morte en déportation ;
• Yvonne Kocher (1897-1945), alias Nanouk, matricule 57559, arrêtée en juin 1944^[64], médaillée de la Résistance française à titre posthume^[65], morte en déportation ;
• Ernestine Labarthe (1903-1944), née Salabert, matricule 57563, déportée dans le même convoi que sa fille Georgette, médaillée de la Résistance française à titre posthume^[66], morte en déportation ;
• Georgette Labarthe (1923-1945), matricule 57562, déportée dans le même convoi que sa mère Ernestine, médaillée de la Résistance française à titre posthume^[67], morte en déportation ;
• Edwige Krawczynska (1903-?), matricule non identifié, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe le 13 ou le 14 juillet 1944^[5], rentrée ;
• Wanda Landy (1895-1963)^[68], ép. Posner^[68], matricule 57641, institutrice^[68], médaillée de la Résistance française^[69], rentrée ;
• Marianne Laquere (1911-?), alias Maryvonne, ép. La Chaise, matricule 57573, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe en juin 1944^[5], rentrée ;
• Fanny Leblond (1923-?), matricule 57571, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe le 21 juin 1944^[5], rentrée ;
• Suzanne Leclézio (1898-1987), matricule 57576, arrêtée par la Gestapo le 27 juillet 1944 à Paris avec sa compagne Yvonne Ziegler déportée dans le même convoi, médaillée de la Résistance française, rentrée ;
• Monique Livry-Level (1923-2012), ép. Corblet de Fallerans, matricule 57756, arrêtée le 12 juillet 1944, rentrée ;
• Gilberte Letuppe (1922-1982)^[70], matricule 57584, épouse de l'agent double néerlandais Christiaan Lindemans, libérée car enceinte de neuf mois ;
• Lucienne Mallet (1912-1991), née Goyer, matricule 57879, arrêtée par la police allemande le 31 juillet 1944^[56], rentrée ;
• Hélène Maspero (1899-1997), née Clerc, matricule 57598, arrêtée le 28 juillet 1944^[71] avec son mari Henri Maspero déporté dans le même convoi, rentrée ;
• Jeanne Matthey (1886-1980), ép. Jonais, matricule 57884, joueuse de tennis, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe en juillet 1944^[5], rentrée ;
• Marie Médard (1921-2013), ép. Fillet, matricule 57602^[72] ou 57612, bibliothécaire, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe le 23 juin 1944^[5], médaillée de la Résistance française, rentrée ;
• Geneviève Moët (1899-1988)^[73], née Simonet, matricule 57611 ou 57612, arrêtée par la Gestapo le 28 avril 1944 avec son mari Gérard Moët et sa fille Michèle Agniel déportés dans le même convoi, médaillée de la Résistance française^[74], rentrée ;
• Jeanne Mouret (1902-1944), matricule non identifié, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe le 10 août 1944^[5], morte en déportation ;
• Yvonne Pagniez (1896-1981), matricule 57623, arrêtée le 4 juin 1944, médaillée de la Résistance française, rentrée ;
• Marcelle Pardé (1891-1945), matricule 57624, arrêtée le 3 août 1944 avec sa secrétaire Simone Plessis déportée dans le même convoi, médaillée de la Résistance française à titre posthume, morte en déportation ;
• Marceline Parmentier-Marié (1896-1960), alias Marcelle, ép. Marié, matricule 57625, arrêtée le 27 juillet 1944 avec son mari Désiré Marié et sa fille Jacqueline Fleury déportés dans le même convoi, rentrée ;
• France Pejot (1914-2010), ép. Jarre, matricule 57627, future mère de Jean-Michel Jarre, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe le 30 juin 1944^[5], médaillée de la Résistance française avec rosette, rentrée ;
• Marie Joséphine de Peretti della Rocca (1902-1945)^[75], alias Maria, matricule 57630, médecin^[75], morte en déportation ;
• France Pinhas (1917-2009)^[76], matricule 57636, infirmière au maquis du Vercors^[77], médaillée de la Résistance française^[78], rentrée ;
• Françoise Piot (1922-1945), alias Hélène, matricule non identifié, médaillée de la Résistance française à titre posthume^[79], morte en déportation ;
• Simone Plessis (1913-1945), matricule 57637, arrêtée le 3 août 1944 avec sa directrice Marcelle Pardé déportée dans le même convoi, médaillée de la Résistance française à titre posthume, morte en déportation ;
• Germaine de Renty (1899-1994)^[80], née Guyot-Sionnest, matricule 57648, médaillée de la Résistance française, rentrée ;
• Isabelle Renault (1923-?), sœur de Maisie Renault déportée dans le même convoi, matricule 57907, médaillée de la Résistance française, rentrée ;
• Maisie Renault (1907-2003), alias May, matricule 57908, arrêtée par la Gestapo le 13 juin 1942, médaillée de la Résistance française, rentrée ;
• Geneviève Rethoré (1922-1944 ou 1945), matricule 57652, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe le 4 ou le 5 août 1944^[5], médaillée de la Résistance française à titre posthume^[81], morte en déportation ;
• Raymonde Révillon (1920-2003)^[82], alias Gerbie, matricule 57909, rentrée ;
• Madeleine Riffaud (née en 1924), matricule non identifié, arrêtée par la Milice le 23 juillet 1944 après avoir abattu un officier allemand à Paris, échappée du train ;
• Jeanne van Roey (1900-1987)^[83], matricule 57933, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe le 1^er juin^[84] ou en juillet 1944^[5], rentrée ;
• Élisabeth de Rothschild (1902-1945), née Pelletier de Chambure, matricule 57628^[42], arrêtée par la Gestapo en mai ou en juin 1944, morte en déportation ;
• Denise Rousseau (1920-2021), alias Dominique, ép. Villard^[85], matricule 57912, arrêtée le 3 mai 1944 à Clichy avec sa sœur Marie-Solange déportée dans le même convoi^[85], médaillée de la Résistance française^[86], rentrée ;
• Marie-Solange Rousseau (1921-1989)^[87], alias Lucette, matricule 57911, arrêtée le 3 mai 1944 à Clichy avec sa sœur Denise déportée dans le même convoi^[88], médaillée de la Résistance française^[89], rentrée ;
• Caroline Rusiecki (1872-1945), matricule 57666, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe en juillet 1944^[5], morte en déportation ;
• Yvonne Rusiecki (1907-1990)^[90], matricule 57695, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe en juillet 1944^[5], rentrée ;
• Sunneva Sandoe (1898-1981)^[91],[92], alias Sunny, matricule 57915, danoise^[93], arrêtée par la Gestapo le 23 mars 1944^[94], médaillée de la Résistance française^[95], rentrée ;
• Jacqueline Saveria (1914-2001), ép. Saint-Guily puis Huré, matricule non identifié, rentrée ;
• Christiane Schupp (1906-1945), née Grüner, matricule 57918, déportée dans le même convoi que sa sœur Jacqueline Grüner, morte en déportation ;
• Adrienne Steverlynck (1920-?), alias Poussin, matricule 57923, rentrée ;
• Raymonde Tilles (1910-2003)^[96], matricule 57928, arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe en juillet 1944^[5], rentrée ;
• Bérangère Toutin (1910-?), matricule 57929, arrêtée par la police allemande le 31 juillet 1944^[56], rentrée ;
• Alix d'Unienville (1919-2015), sans matricule, arrêtée par le SD le 6 juin 1944, évadée du convoi le 16 août à Méry-sur-Marne ;
• Yvonne Ziegler (1902-1988), matricule 57719, arrêtée par la Gestapo le 27 juillet 1944 à Paris avec sa compagne Suzanne Leclézio déportée dans le même convoi, rentrée.