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David B., nom de plume de Pierre-François Beauchard, né le à Nîmes, est un auteur français de bande dessinée.
Cofondateur de L'Association, il est principalement connu pour son récit autobiographique en six volumes L'Ascension du Haut-Mal (1996-2003) et pour ses bandes dessinées fantastiques.
Pierre-François Beauchard naît le à Nîmes[1].
Après avoir étudié à l'École supérieure des arts appliqués Duperré à Paris, il commence à travailler dans le domaine de la bande dessinée en 1985 (Pas de samba pour capitaine Tonnerre) en signant David Beauchard. Il réalise des histoires dans de nombreux magazines, comme Okapi, (A SUIVRE) (Zèbre, déjà signée sous le nom de David B.), Tintin Reporter et Chic. Son style original noir et blanc est notamment influencé par Georges Pichard et Jacques Tardi[réf. souhaitée].
En 1990, il fonde avec six autres auteurs la maison d'édition L'Association. Il a alors adopté la signature David B.
En 1992, il s'installe à l'Atelier Nawak avec Lewis Trondheim, Christophe Blain, Jean-Christophe Menu, Didier Tronchet suivi de Joann Sfar, et Fabrice Tarrin, puis, en 1995, il fait partie des fondateurs de l'Atelier des Vosges avec la plupart des auteurs de l'Atelier Nawak mais également Frédéric Boilet, Emmanuel Guibert, Marjane Satrapi et Marc Boutavant. Cette mouvance d'auteurs est surnommée en France, dans les années 1990, la « nouvelle bande dessinée »[2]
Il publie de nombreuses histoires dans la revue Lapin entre 1996 et 2002.
Entre 1996 et 2003, il crée L'Ascension du Haut Mal, une série autobiographique de six tomes consacrée notamment à la maladie de son frère aîné, épileptique. Saluée par la critique (par exemple Lire[3]), cette série est nommée plusieurs fois au Festival d'Angoulême : en 2000, le quatrième tome reçoit l'Alph'art du meilleur scénario[4] et en 1998 et 2004, les tomes 2 et 6 sont nommés pour le prix du meilleur album. Il gagne, avec le 6e volume, le prix international de la Ville de Genève en 2003.
À la suite des divergences éditoriales et de la tension grandissante au sein de l'Association, il quitte la maison d'édition en 2005[5]. Il y reviendra en 2011 et intégrera le comité de lecture.
Le thème de la mort est très présent dans l'ensemble de son travail. David B. l'explique par son enfance marquée par les crises d'épilepsie de son frère ; chaque crise était vécue comme une petite mort[6].
En 2008, David B. obtient, pour l'ensemble de son œuvre, le prix Grand Boum-Ville de Blois, décerné par le festival bd BOUM et il présente sa première exposition personnelle à la galerie Anne Barrault à Paris. Dans le même temps, il rencontre l'historien Jean-Pierre Filiu aux « Rendez vous de l'histoire de Blois »[7] et de cette collaboration va naître Les Meilleurs ennemis (à partir de 2011), un roman graphique en trois tomes portant sur les rapports entre États-Unis et Moyen-Orient[8].
En 2012, épaulé par le dessinateur Hervé Tanquerelle, il s'attaque à l'histoire du Gang des postiches avec la parution de l'album Les Faux Visages (Futuropolis)[9].
En 2014, il est annoncé que la BD L'Ascension du Haut Mal fera l'objet d'une adaptation pour un long métrage d'animation[10].
En 2018, il écrit le scénario du 37e tome d'Alix Veni Vidi Vici avec le dessinateur Giorgio Albertini à l'occasion du 70e anniversaire de la naissance de la série.