Division marocaine
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Les drapeaux des quatre régiments d'infanterie de la division à Mareuil-la-Motte en septembre 1916.

Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Division d'infanterie
Rôle Infanterie
Devise Sans peur et sans pitié
Guerres Première Guerre mondiale
Guerre du Rif
Batailles 1914 - Bataille de la Fosse-à-l'Eau
1914 - Bataille de la Marne
(Bataille des Marais de Saint-Gond)
1915 - Bataille de l'Artois
1915 - 2e Bataille de Champagne
1916 - Bataille de la Somme
1917 - Bataille des monts de Champagne
1917 - Bataille de Verdun
1918 - Bataille de l'Aisne
1918 - Offensive des Cent-Jours
(Bataille de Vauxaillon)
Commandant Général Humbert
Général Blondlat
Général Codet
Général Degoutte
Général Daugan

La Division marocaine (DM), initialement Division de marche du Maroc, également connue sous l'appellation de 1re division marocaine (1re DM), est une division d'infanterie de l'armée d'Afrique qui participe à la Première Guerre mondiale et à la guerre du Rif.

Composée durant la majeure partie de son engagement pour moitié de soldats européens (marsouins, zouaves et légionnaires) et pour moitié de soldats maghrébins (tirailleurs algériens et tunisiens), la Division marocaine s'illustre notamment lors de la bataille de la Marne en septembre 1914 puis lors de la bataille de l'Artois de mai 1915, où, pour la première fois, une division française rompt le front allemand[1].

Les quatre unités principales qui composent la division durant la quasi-totalité de son engagement entre 1914 et 1918 sont le Régiment de marche de la Légion étrangère, le 4e régiment de tirailleurs tunisiens, le 7e régiment de tirailleurs algériens et le 8e régiment de zouaves. Tous ces régiments sont cités à l'ordre de l'armée et à la fin du conflit, la division marocaine compte dans ses rangs les unités les plus décorées de l'armée française[2]. Elle est la seule division dont tous les drapeaux sont décorés de la Légion d’honneur au cours de la Première Guerre mondiale[3].

Envoyée en occupation en Rhénanie, la division marocaine revient au Maroc en août 1925 pour combattre la République du Rif. Elle y est dissoute en janvier 1927.

Différentes dénominations

Les chefs de la division marocaine

Chefs de corps

Commandants de brigade

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Première Guerre mondiale

Composition au cours de la guerre

Tirailleurs de la division, septembre 1916.

L'infanterie est regroupée en deux brigades[9] :

Cavaliers du 5e chasseurs d'Afrique attachés à la division, septembre 1916.

La cavalerie divisionnaire est constituée des unités suivantes[9] :

La Division marocaine est en outre soutenue par[10] :

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Enfin, l'escadrille Escadrille BRE 104 est rattachée à la division en 1918[9].

Création

À la veille de la mobilisation du 2 août 1914, les troupes d’occupation du Protectorat stationnées au Maroc dont dispose l’Armée française comprennent :

Par prélèvement d’une partie de ces forces immédiatement disponibles, quatre brigades sont créées dès la mobilisation. Les deux premières constituent la division de marche du Maroc. Les deux autres brigades s'illustreront avec les 38e et 153e divisions d'infanterie.

À noter que les cinq bataillons de soldats marocains dont dispose l’Armée française au Maroc n'entrent pas dans la composition de la Division marocaine mais constituent deux régiments de chasseurs indigènes aux ordres du colonel Auroux et du commandant Poeymirau qui forment le 25 août 1914 une Brigade de chasseurs indigènes (appelée aussi Brigade marocaine ou Brigade Ditte) aux ordres du général Ditte.

1914

1915

Le général Lyautey passe en revue la division en Alsace le .

1916

Tirailleurs de la division tirant des fils de fer barbelés dans une tranchée d'arrière à Lassigny, septembre 1916.

1917

1918

Soldats du bataillon russe de la division marocaine à Cercueil (aujourd'hui Cerville) le .

Rattachements

Affectation organique

Armée de rattachement

Allemagne

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Article connexe : Honte noire.

Le , la division passe le Rhin et entre en Allemagne[18].

Retour au Maroc

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Elle est débarquée au Maroc en août 1925 pour participer aux opérations contre les Rifains. C'est la division marocaine, et en particulier la 8e brigade du colonel Corap, qui permet la capture d'Abdelkrim el-Khattabi le 27 mai 1926 après l'échec des négociations avec la République du Rif[7],[19].

La division est dissoute par l'ordre général no 2 du [20].

Composition

En avril-mai 1926[7],[21] :

Les 7e et 8e brigades sont dissoutes fin septembre 1926[7].

Décorations

Le général Joffre décorant des tirailleurs de la Division marocaine en 1915.

Citations militaires de la division

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« Le général commandant la 9e Armée cite à l'ordre de l'armée la 1re Division du Maroc, commandée par le général Humbert pour la vaillance, l'énergie, la ténacité dont elle a fait preuve aux combats de la Tosse-à-l'Eau le 28 août et dans les journées des 6, 7, 8 et 9 septembre à Montdement, Montgivroux, Saint-Prix. Les résultats obtenus, comme aussi les pertes cruelles mais glorieuses qu'elle a subies, en témoignent. Tous, zouaves, coloniaux, tirailleurs indigènes ont fait d'une façon admirable leur devoir. »

— Citation à l'ordre de l'Armée obtenue par la Division Marocaine lors de la Bataille de la Marne, Ordre général no 11 du 22 septembre 1914 de la 9e Armée, Maréchal Foch.[22]

« Le général commandant en chef le Groupe des Armées de l'Est cite à l'ordre des armées le 33e corps d'armée, comprenant les 70e, 77e divisions et la Division Marocaine pour avoir sous la conduite énergique de son chef, le général Pétain, fait preuve, au cours de son attaque du 9 mai, d'une vigueur et d'un entrain remarquables, qui lui ont permis de gagner d'une haleine plus de trois kilomètres, de prendre à l'ennemi 25 mitrailleuses, 6 canons et de faire 2 000 prisonniers. »

— Citation à l'ordre de l'Armée obtenue par la Division Marocaine lors de la Bataille de l'Artois (mai 1915), Ordre général no 38 du 10 mai 1915, Maréchal Joffre.[22]

« Le général de Castelnau, commandant le groupe des Armées du Centre, cite à l'ordre des armées : le 2e corps d'armée colonial, qui, comprenant les 10e et 15e divisions coloniales et la division métropolitaine du Maroc, a, le 25 septembre, sous l'impulsion énergique du général Blondlal, enlevé dans un vigoureux assaut la première position ennemie puissamment organisée et, par certains de ses éléments (division Marchand) atteint d'un seul bond la deuxième position allemande. A complété son succès dans la journée du 26, rejetant partout l'ennemi au-delà de sa deuxième position, faisant plus de 4 000 prisonniers, enlevant 25 canons, 60 mitrailleuses et recueillant un butin considérable. »

— Citation à l'ordre de l'Armée obtenue par la Division Marocaine lors de la Seconde bataille de Champagne, Ordre général no 1 du 25 octobre 1915, Général de Castelnau.[22]

Citations militaires des régiments

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Les drapeaux des quatre régiments de la Division marocaine (Régiment de marche de la Légion étrangère, 4e RMT, 7e RMT et 8e RMZ) ont été décorés de la Légion d'honneur au cours de la Première Guerre mondiale[23].

« Merveilleux régiment, qu'animent la haine de l'ennemi et l'esprit de sacrifice le plus élevé. En Artois, le 9 mai 1915, sous les ordres du lieutenant-colonel Cot, s'est élancé à l'assaut des Ouvrages Blancs, enfonçant, d'un seul bond, toutes les organisations ennemies, enlevant la cote 140, poussant jusqu'à Carency et Souchez. En Champagne, le 25 septembre 1915, sous les ordres du colonel Lecomte-Denis, puis du commandant Rozet, a conquis l'ouvrage de Wagram, au Nord de Souain, Le 28 septembre, sous les ordres du lieutenant-colonel Cot, a triomphé d'une organisation puissante et, poussant jusqu'aux tranchées et au bois de la Ferme de Navarin, les a enlevés. Dans la Somme, le 4 juillet 1916, sous les ordres du lieutenant-colonel Cot, après avoir franchi un glacis de 800 mètres, fauché par les mitrailleuses, a conquis à la baïonnette Belloy-en-Santerre et l'a gardé, malgré un bombardement intense, contre les efforts violents et répétés de l'ennemi. En Champagne, devant les monts de Moronvilliers, le 17 avril sous les ordres du lieutenant-colonel 1917, Duriez, puis du commandant Deville, s'est élancé à l'attaque contre un ennemi résolu, trois fois supérieur en nombre. Par un combat corps à corps, ininterrompu pendant cinq jours et cinq nuits, s'est emparé des tranchées du Golfe et du village d'Auberive. À Verdun, le 20 août 1917, sous les ordres du lieutenant-colonel Rollet, a enlevé le village de Cumières et son bois, avec une telle fougue, qu'il a dépassé l'objectif final qui lui était assigné. S'est ensuite rendu maître de la côte de l'Oie et de Régneville. »

— Décret du 27 septembre 1917 portant attribution de la Croix de Chevalier de la Légion d'honneur au drapeau Régiment de marche de la Légion étrangère

« Drapeau glorieux. A flotté sur tous les champs de bataille de la Grande Guerre. Le 23 août 1914, à Hanzinelle, en Belgique, le 30 août à Ribemont et Villers-le-Sec, les tirailleurs brisent l'ennemi. Du 6 au 13 septembre 1914, ils poursuivent l'adversaire jusqu'au Chemin des Dames. Le 16 juin 1915, en Artois, ils enlèvent près du Cabaret Rouge quatre lignes de tranchées ; en Champagne, le 25 septembre 1915, ils prennent le Bois Sabot. Le 17 avril 1917, le régiment attaque près d'Auberive, atteignant tous ses objectifs ; le 20 août 1917, à Verdun, il emporte la Côte de l'Oie et le Bois de Cumières. Le 12 juin 1918, près de Soissons, il résiste héroïquement à la poussée de l'ennemi, maintenant intégralement toutes ses positions. Du 30 août au 3 septembre 1918, sur l'Ailette, il pénètre dans des positions défendues désespérément et force l'ennemi à la retraite. Les 26, 27, 28 et 29 septembre, il contribue à l'enlèvement de la Butte du Mesnil, passe la Dormoise, s'empare du Plateau de Grateuil, franchit l'Alin et prend pied sur les pentes du sud du massif de Marvaux. Au cours de ces actions, le drapeau du 4e régiment de marche de tirailleurs indigènes conquiert la fourragère aux couleurs de la Légion d'honneur ; il est glorieusement blessé le 18 septembre 1914 à Paissy, par éclat d'obus. »

— Décret du 5 juillet 1919 portant attribution de la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur au Drapeau 4e RMT - Le Président de la République

« Digne héritier des Turcos de Wissembourg et Frœschwiller, unissant sous son Drapeau les fils de l'Algérie, de la Tunisie et du Maroc, image vivante de l'Afrique du Nord, venus se donner corps et âme à la mère Patrie. En août 1914, aussitôt débarqués et lancés dans la bataille, les Tirailleurs, sous les ordres du Lieutenant-colonel Cros, retardent pied à pied la marche de l'envahisseur à la Fosse à l'eau, Bertoncourt, Ablancourt. En septembre, ils rejettent la Garde Impériale dans les marais de Saint-Gond, puis écrasent l'ennemi, contraint à la retraite, sous les murs du Château de Mondement. Le 9 mai 1915, en Artois, sous les ordres du Lieutenant-colonel Demetz, ils s'emparent de la Cote 140 et le 25 septembre, en Champagne, enlèvent brillamment les ouvrages ennemis au Nord de Souain. Le 11 juillet 1916, dans la Somme, ils se distinguent encore devant Belloy-en-Santerre. En Champagne, le 17 avril 1917, ils s'emparent des formidables positions du Mont Sans-Nom sous les ordres du Lieutenant-colonel Schultz qui, à Verdun, le 20 août les lance à l'assaut des puissantes organisations fortifiées qu'ils réduisent, en faisant 1 100 prisonniers. Au cours de l'épopée sublime de 1918, devant Villers-Bretonneux, ils enlèvent, le 26 avril 1918, sous les ordres du Lieutenant-colonel Schultz les positions de Cachy. Dans l'Aisne, le 18 juillet, sous les ordres du Lieutenant-colonel Mensier, ils percent les lignes ennemies, progressent de 11 kilomètres et font un grand nombre de prisonniers sur le même terrain où, les 29 et 30 mai, ils avaient soutenu des combats acharnés pour arrêter la marche de l'ennemi vers Compiègne. Du 2 au 16 septembre, sous le même commandement, à Sorny et à Vauxaillon, ils bousculent dans des conditions exceptionnellement dures, sur la ligne Hindenburg, les régiments allemands les plus réputés et progressent de plus de 7 kilomètres, préparent ainsi par leur héroïsme la marche sur Laon et la grande victoire. »

— Décret du 5 juillet 1919 portant attribution de la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur au Drapeau du 7e RMT - Le Président de la République

« Régiment superbe d'héroïsme et de vaillance qui, pendant quatre ans de guerre, sans jamais faiblir, a dressé devant l'envahisseur la foi sacrée d'une troupe qui sait mourir pour la défense de son sol. Entré le 28 août 1914 en contact de l'ennemi, ils manœuvrent en retraite sans faiblir jusqu'au 8 septembre ou les zouaves s'arrêtent et font face. Au château de Mondement et dans les marais de Saint-Gond, ils battent la garde prussienne. Beaux de dévouement, de courage et de sacrifice, ils dressent, dans la boue de Belgique, à Boesinghe et à Nieuport, le mur inébranlable de leurs poitrines. Le 9 mai, le 16 juin et le 25 septembre 1915, sous les ordres du lieutenant-colonel Modelon, ils se lancent à l'attaque de la crête de Vimy et de la butte de Souain. Le 9 juillet 1916, ils se sacrifient et meurent sur les fils de fer de Barleux. Puis, sous les ordres de lieutenant-colonel Lagarde, ils s'emparent, le 17 avril 1917, du Mont-Sans-Nom, réputé imprenable. Le 20 août, ils éloignent à jamais le Boche de Verdun, la citadelle inviolée. L'année 1918 les trouve prêt encore à toutes les audaces et à tous les sacrifices; le 26 avril, ils attaquent Villers-Bretonneux et barrent la route d'Amiens. Les 29 at 30 mai, alors que menaçant et terrible monte le flot ennemi, ils accourent, se sacrifient héroïquement pour défendre la route de Soissons à Paris. Ils sont encore debout, le 18 juillet, pour pousser de l'avant et chasser l'ennemi de Chaudun et de Charantigny. Et c'est en vain que, du 28 août au 15 septembre, l'ennemi essayera de s'accrocher aux falaises de l'Aisne, de tenir Neuville-sur-Margival et le ravin de Vauxaillon, la fougue impétueuse de ceux qui, par sept fois déjà, les ont vaincus, commencera leur défaite.. »

— Décret du 5 juillet 1919 portant attribution de la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur au Drapeau du 8e RMZ - Le Président de la République

Chant

Devise

« Sans peur et sans pitié. »[7]

Mémorial de Givenchy-en-Gohelle

Un monument édifié en juin 1925 à Givenchy-en-Gohelle sur le plateau de Vimy, en face du mémorial canadien, rend hommage à la Division marocaine et aux centaines de milliers de soldats étrangers engagés pour la France pendant la Grande Guerre[24].

Notes et références

  1. «... Le 9 mai 1915, les régiments de la division marocaine s’élançant à 10 heures des tranchées de Berthonval et brisant de haute lutte la résistance des allemands atteignirent d’un bond la cote 140, leur objectif, rompant pour la première fois le front ennemi », voir la dédicace du Monument aux morts de la division marocaine de Givenchy-en-Gohelle
  2. Marc Michel, L'Afrique dans l'engrenage de la Grande guerre, 1914-1918, Paris, Éd. Karthala, , 240 p. (ISBN 978-2-8111-0846-5, OCLC 849870981, lire en ligne), p. 103.
  3. 4e RTT, 7e RTA, Régiment de marche de la Légion étrangère et 8e régiment de zouaves, Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Royale, 1919, p. 2023-2035.
  4. a b c et d AFGG, t. 10-2, p. 937.
  5. a b c d e et f Pages de gloire, p. 138.
  6. « État-Major Général de l'Armée : mutations », Journal officiel de la République française,‎ (lire en ligne)
  7. a b c d e f g h i et j Max Schiavon, André-Georges Corap, Place des éditeurs, (ISBN 978-2-262-07248-3, lire en ligne).
  8. Manue, « Au Maroc », revue militaire suisse, vol. 71, no 4,‎ (DOI 10.5169/seals-340954, lire en ligne).
  9. a b et c AFGG, t. 10-2, p. 938-939.
  10. Pages de gloire, p. 10.
  11. a b c d e f et g AFGG, t. 10-2, p. 940.
  12. Pages de gloire, p. 11.
  13. a b c d e f g h i et j AFGG, t. 10-2, p. 941.
  14. a b c d e f g h i j k et l AFGG, t. 10-2, p. 942.
  15. a b c d e f g h et i AFGG, t. 10-2, p. 943.
  16. a b c d e f g et h AFGG, t. 10-2, p. 944.
  17. Memorialgenweb.org - Château-Salins : plaque commémorative de la Division Marocaine (relevé no 201037).
  18. Pages de gloire, p. 101.
  19. Laure 1927, p. 248.
  20. « Maroc : dissolution des grandes unités », La France militaire,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  21. a et b Laure 1927, p. 226.
  22. a b et c Pages de gloire, p. 107-108.
  23. Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Royale, 1919, p. 2023-2035.
  24. Maxime Pedrero, « Givenchy-en-Gohelle: le maire veut sauver le monument à la mémoire de la division marocaine », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Bibliographie

Voir aussi

Liens externes

Monuments

Historiques

Divers

Articles connexes