Tours-sur-Marne | |
Vue de Tours-sur-Marne depuis la RD 1, avec en arrière-plan la côte des Blancs. | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Épernay |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Grande Vallée de la Marne |
Maire Mandat |
Jean-Michel Godron 2020-2026 |
Code postal | 51150 |
Code commune | 51576 |
Démographie | |
Gentilé | Tours-sur-Marnais Tours-sur-Marnaises |
Population municipale |
1 383 hab. (2021 ) |
Densité | 59 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 02′ 57″ nord, 4° 07′ 14″ est |
Altitude | Min. 71 m Max. 192 m |
Superficie | 23,51 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Épernay (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Épernay-1 |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | tours-sur-marne.com |
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Tours-sur-Marne est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Situé sur le canal latéral à la Marne et sur la Marne (rivière), le village est traversé par la route qui relie Châlons-en-Champagne à Épernay. Il se trouve sur le versant sud du parc naturel régional de la Montagne de Reims .
La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Marne, le canal latéral à la Marne, les Tarnauds et le Fossé 01 des Roses[1],[Carte 1].
La Marne prend sa source sur le plateau de Langres, dans la commune de Saints-Geosmes (Haute-Marne) et se jette dans la Seine entre Charenton-le-Pont et Alfortville (Val-de-Marne) dans le quartier de Conflans-l'Archevêque[2].
Le canal latéral à la Marne est un canal, chenal navigable de 67 km reliant Vitry-le-françois à Mardeuil où il se jette dans la Marne[3].
Les Tarnauds, d'une longueur de 19 km, prend sa source dans la commune de Jâlons et se jette dans la Marne à Épernay, après avoir traversé huit communes[4].
Trois plans d'eau complètent le réseau hydrographique : le Bachot (4,6 ha), le Champ d'écury (7,6 ha) et les Hauts Piliers (3,4 ha)[Carte 1],[5].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 698 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bouzy-Civc », sur la commune de Bouzy à 4 km à vol d'oiseau[8], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 687,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,5 °C, atteinte le [Note 2],[9],[10].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Au , Tours-sur-Marne est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[Insee 1]. Elle est située hors unité urbaine[Insee 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épernay, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[Insee 2]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[Insee 3],[Insee 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83,8 %), zones urbanisées (4,2 %), forêts (3,9 %), cultures permanentes (3,8 %), eaux continentales[Note 4] (1,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %)[13]. À noter que les cultures permanentes correspondent principalement au vignoble. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
En 2017, l'Insee recense 639 logements à Tours-sur-Marne. Ces logements sont à 86,8 % des maisons et à 11,5 % des appartements[Insee 5]. En conséquence, 78,9 % des résidences principales comptent au moins 4 pièces et 47 % en comptent 5 ou plus[Insee 6].
Parmi les logements recensés dans la commune, 90,1 % sont des résidences principales, 2,4 % des résidences secondaires et 7,4 % des logements vacants[14]. Près trois ménages sur quatre sont propriétaires de leur logement (74,2 %), un chiffre proche de la moyenne intercommunale (71 %) et supérieur à la moyenne départementale (51,2 %)[14].
Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Tours-sur-Marne, la communauté de communes de la Grande Vallée de la Marne (CCGVM) et le département de la Marne[14] :
Tours-sur-Marne | CCGVM | Marne | |
---|---|---|---|
Ensemble des logements | 639 | 7 459 | 294 041 |
Part des résidences principales (en %) | 90,1 | 88,2 | 88,4 |
Part des résidences secondaires (en %) | 2,4 | 2,8 | 2,7 |
Part des logements vacants (en %) | 7,4 | 8,9 | 8,9 |
Parmi les 118 résidences principales construites avant 2015, 26,3 % avaient été construites avant 1945, 25,0 % entre 1946 et 1970, 17,5 % entre 1971 et 1990, 18,8 % entre 1991 et 2005 et 12,3 % depuis 2006[Insee 7].
Le tableau ci-dessous présente l'évolution du nombre de logements sur le territoire de la commune, par catégorie, depuis 1968[Insee 8] :
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2007 | 2012 | 2017 | |
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Résidences principales | 307 | 377 | 408 | 407 | 444 | 510 | 549 | 576 |
Résidences secondaires | 19 | 27 | 17 | 7 | 14 | 13 | 15 | 15 |
Logements vacants | 31 | 58 | 31 | 42 | 25 | 27 | 43 | 48 |
Total | 357 | 462 | 456 | 456 | 483 | 550 | 607 | 639 |
Le territoire de Tours-sur-Marne est vulnérable à différents risques naturels et technologiques. La commune est dans l'obligation d'élaborer et publier un document d'information communal sur les risques majeurs ainsi qu'un plan communal de sauvegarde[15].
Située dans la vallée de la Marne, la commune est touchée par le risque d'inondation[16] au sud de son territoire. Elle est concernée par le plan de prévention du risque inondation par débordement de la Marne sur le secteur d'Épernay, datant de 2017[17]. Elle est également soumise au risque de rupture de barrage, en cas de rupture du lac-réservoir Marne (lac du Der)[18] situé à environ 72 km en amont de Tours-sur-Marne[19]. La commune a fait l'objet de plusieurs arrêtés reconnaissant l'état de catastrophe naturelle pour des inondations et coulées de boue parfois accompagnées de mouvements de terrain (en 1983, 1999 et 2018)[16].
Le risque sismique est très faible sur le territoire communal. De même, le potentiel radon de la commune est faible[16].
Sur le plan industriel, Tours-sur-Marne compte quatre installations classées pour la protection de l'environnement (non Seveso) : Laurent Perrier et Smurfit Kappa France à proximité du village ainsi que Broyage Nord Est et Vranken-Pommery Production dans la zone d'activités au nord de la commune[20]. Tours-sur-Marne est également concernée par le transport de marchandises dangereuses en raison de la présence sur le territoire communal de gazoducs[16],[21].
Au XIIe siècle le chapitre Saint Maurice de Tours sur Marne est un des établissements religieux les plus anciens de la région et aucun auteur, à l'exception de dom Marlot, ne s'en est occupé. Flodoart nous apprend que le roi Charles-le-Simple ayant donné au chapitre de Tours une portion du village de Tours-sur-Marne, l'archevêque de cette ville obtint de l'archevêque Hincmar la permission d'élever, dans cette partie de la paroisse, un oratoire sous sa juridiction il y fonda quatre canonicats. Il y avait deux offices ou dignitaires attachés à deux des canonicats celui de sacristain et celui de trésorier[22].
Le village eut à subir de grands dommages lors de la crue de mars 1910.
Du point de vue administratif, la commune est rattachée à l'arrondissement d'Épernay, dans le département de la Marne en région Grand Est. Jusqu'en 2006, elle appartenait à l'arrondissement de Reims[I 1].
Sur le plan électoral, Tours-sur-Marne fait partie du canton d'Épernay-1[23] (pour les élections départementales) et de la troisième circonscription de la Marne (pour les élections législatives). Avant le redécoupage cantonal de 2014, elle faisait partie du canton d'Ay.
Tours-sur-Marne fait partie de la communauté de communes de la Grande Vallée de la Marne (CCGVM) depuis un arrêté préfectoral du [23]. Elle faisait auparavant partie de la communauté de communes de la Côte des Noirs, dissoute le après le départ de toutes ses communes (sauf Bouzy) pour intégrer la CCGVM[24].
Au , la commune appartient également aux intercommunalités suivantes (syndicats mixtes) : le SM de démoustication en aval de Châlons-en-Champagne, le SM de la Marne Moyenne (pour la compétence GEMAPI), le SM intercommunal d'énergies de la Marne (SIEM), le SM des eaux de Bisseuil et le SM de réalisation et de gestion du parc naturel régional de la Montagne de Reims[25].
Depuis 2000, l'électorat de Tours-sur-Marne tend globalement vers la droite, avec de bons scores de l'extrême droite (notamment depuis 2014). Jusqu'en 2010, la gauche peut tirer son épingle du jeu lors d'élections locales (régionales ou cantonales).
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours. | |||||||
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Année | Élu | Battu | Participation | ||||
2002 | 77,80 % | Jacques Chirac | RPR | 22,20 % | Jean-Marie Le Pen | FN | 72,02 % [26] |
2007 | 61,51 % | Nicolas Sarkozy | UMP | 38,49 % | Ségolène Royal | PS | 82,75 % [27] |
2012 | 41,44 % | François Hollande | PS | 58,56 % | Nicolas Sarkozy | UMP | 81,56 % [28] |
2017 | 46,91 % | Emmanuel Macron | EM | 53,09 % | Marine Le Pen | FN | 78,24 % [29] |
2022 | % | Emmanuel Macron | LREM | % | Marine Le Pen | RN | % [30] |
Élections législatives, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin. | |||||||
Année | Élu | Battu | Participation | ||||
2002 | 61,40 % | Philippe Martin | UMP | 38,60 % | Marie-Angèle Klaine | LV | 49,26 % [31] |
2007 | 53,56 % | Philippe Martin élu au premier tour |
UMP | 19,87 % | Daniel Lemaire | PS | 51,16 % [32] |
2012 | 58,13 % | Philippe Martin | UMP | 41,88 % | Eric Loiselet | EELV | 51,46 % [33] |
2017 | 52,98 % | Éric Girardin | LREM | 47,02 % | Baptiste Philippo | RN | 45,80 % [34] |
2022 | % | % | % [35] | ||||
2024 | % | % | % [36] | ||||
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores. | |||||||
Année | Liste 1re | Liste 2e | Participation | ||||
2004 | 25,69 % | Pierre Moscovici | PS | 17,43 % | Joseph Daul | UMP | 37,08 % [37] |
2009 | 31,17 % | Joseph Daul | UMP | 13,31 % | Sandrine Bélier | EELV | 36,28 % [38] |
2014 | 38,24 % | Florian Philippot | FN | 26,20 % | Nadine Morano | UMP | 38,64 % [39] |
2019 | 33,41 % | Jordan Bardella | RN | 17,46 % | Nathalie Loiseau | LREM | 48,90 % [40] |
2024 | % | % | % [41] | ||||
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores. | |||||||
Année | Liste 1re | Liste 2e | Participation | ||||
2004 | 40,19 % | Jean-Paul Bachy | PS | 40,00 % | Jean-Claude Étienne | UMP | 61,62 % [42] |
2010 | 47,43 % | Jean-Paul Bachy | DVG | 36,68 % | Jean-Luc Warsmann | UMP | 49,61 % [43] |
2015 | 44,95 % | Florian Philippot | RN | 40,61 % | Philippe Richert | LR | 58,57 % [44] |
2021 | % | % | % [45] | ||||
Élections cantonales, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin. | |||||||
Année | Élu | Battu | Participation | ||||
2001 | 51,01 % | Dominique Lévêque élu au premier tour |
PS | 25,30 % | Rachel Paillard | DVD | 63,99 % [46] |
2008 | 61,30 % | Dominique Lévêque élu au premier tour |
PS | 15,32 % | Alain Gorlier | UDF | 62,82 % [47] |
Élections départementales, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin. | |||||||
Année | Élus | Battus | Participation | ||||
2015 | 39,74 % | Sébastien Durançois Cindy Godart |
RN | 33,12 % | Marie-Christine Bression Dominique Lévêque |
PS | 49,28 % [48] |
2021 | % | % | % [49] | ||||
Référendums. | |||||||
Année | Oui (national) | Non (national) | Participation | ||||
1992 | 47,11 % (51,04 %) | 52,89 % (48,96 %) | 62,81 % [50] | ||||
2000 | 65,52 % (73,21 %) | 34,48 % (26,79 %) | 20,37 % [51] | ||||
2005 | 42,41 % (45,33 %) | 57,59 % (54,67 %) | 69,55 % [52] |
Au , Tours-sur-Marne n'est jumelée avec aucune commune[56].
L'approvisionnement en eau potable et l'assainissement des eaux usées sont des compétences de la communauté de communes de la Grande Vallée de la Marne (CCGVM)[57].
En 2019, les deux installations de production d'eau potable en état de fonctionnement de l'intercommunalité sont le captage de Bisseuil et le forage de Tauxières-Mutry. Concernant le stockage de l'eau potable, Tours-sur-Marne accueille un réservoir de 400 m3[57].
L'assainissement des eaux usées de la commune est assuré, de manière collective, par une station d'épuration à boue activée d'une capacité de 2 400 équivalents-habitants. La zone d'activités de Tours-sur-Marne dispose de sa propre station d'épuration à filtres à roseaux, d'une capacité de 45 EH[57].
La CCGVM est également compétente en matière de déchets. Elle organise le ramassage des déchets, en distinguant les ordures ménagères, les biodéchets, les déchets recyclables, le verre et les ordures ménagères des habitats collectifs. Les déchets (hors verre) sont ensuite valorisés par le syndicat de valorisation des ordures ménagères de la Marne (SYVALOM)[58].
La CCGVM met à disposition de ses habitants quatre déchetteries, dont la déchetterie de Tours-sur-Marne. Les autres déchetteries intercommunales se trouvent à Aÿ, Dizy et Mareuil-sur-Ay[58],[59].
Du point de vue judiciaire, Tours-sur-Marne relève du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce, du tribunal judiciaire, du tribunal paritaire des baux ruraux et du tribunal pour enfants de Reims, dans le ressort de la cour d'appel de Reims[60]. Pour le contentieux administratif, la commune dépend du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne[61] et de la cour administrative d'appel de Nancy[62].
Tours-sur-Marne est située en secteur Gendarmerie nationale et dépend de la brigade d'Aÿ-Champagne[63].
En matière d'incendie et de secours, Tours-sur-Marne dispose d'un centre de secours rénové en 2019. Il accueille 32 sapeurs-pompiers qui effectuent environ 400 sorties par an (2018)[64]. Le centre de secours principal le plus proche est celui d'Épernay. Les deux centres de secours dépendent du Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) de la Marne[65]. La commune bénéficie également du centre de première intervention intercommunal de la Grande Vallée de la Marne, situé à Aÿ-Champagne et composé d'une vingtaine de sapeurs-pompiers volontaires[66].
De la Révolution française à la Première Guerre mondiale, la population de Tours-sur-Marne est relativement stable, entre 800 et 1 000 habitants. Elle chute entre les deux guerres, avant de croître à nouveau après la Seconde Guerre mondiale : sa population augmente notamment de 70 % entre 1946 et 1975. Après une baisse dans les années 1980, Tours-sur-Marne continue de voir sa population légèrement augmenter.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[68].
En 2021, la commune comptait 1 383 habitants[Note 5], en diminution de 0,14 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,6 % la même année, alors qu'il est de 25,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 682 hommes pour 702 femmes, soit un taux de 50,72 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,6 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,1 | 0,7 | |
6,0 | 9,3 | |
16,6 | 14,5 | |
23,3 | 20,7 | |
19,8 | 21,4 | |
13,8 | 13,5 | |
20,4 | 19,9 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 1,8 | |
6,5 | 9,2 | |
16,5 | 17,8 | |
19,7 | 19,1 | |
18,6 | 17,5 | |
19,9 | 18,2 | |
18,2 | 16,6 |
L'église Sainte-Madeleine est de confession catholique[73]. Tours-sur-Marne fait partie de la paroisse « la grappe et l'épi », dépendant du diocèse de Reims, avec les villages voisins d'Ambonnay, Bisseuil, Bouzy et Val de Livre. Son siège est à Bouzy[74].
La ville est le siège du champagne Laurent-Perrier.
Blason | D'azur à deux tours d'argent, en forme de bouchon (de champagne), maçonnées de sable, celle de dextre chargée d'un bouquet de sept épis de blé d'or, celle de senestre, réduite aux deux tiers, chargée d'une grappe de raisin de pourpre feuillée au naturel, le tout soutenu d'une tierce ondée aussi d'argent[76]. |
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Détails |
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