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(à 78 ans) Paris 18e |
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Prix Antral 1946 |
Guillemette Morand née le à Paris 18e, où elle est morte le [1] est une artiste peintre française. Elle fait partie de l'École de Montmartre. Elle vécut à la cité Montmartre-aux-artistes (189, rue Ordener dans le 18e arrondissement).
« Depuis son enfance, les saltimbanques la hantent. Née à Montmartre, mais d'une famille originaire du nord de la France, elle dit que dans ce triste pays de briques, les baladins avaient sur elle un prestige extraordinaire »[2].
En , Guillemette Morand accroche aux cimaises de la Galerie Vendôme trente-cinq toiles qu'elle a brossées en 1957, énonçant par les paysages présentés qu'elle a cette année-là parcouru la France, l'Espagne et l'Italie, y plaçant toujours entre autres des baladins en corrélation avec ses réminiscences de rêveries enfantines. Ce qui frappe la revue Connaissance des arts pour l'ensemble de l'exposition, c'est la dominante de la couleur blanche d'une part, la suggestion omniprésente de l'élément de feu d'autre part, qu'il soit simple chandelle dans une nature morte ou feu d'herbe qui, dans un paysage, « suggère l'idée de la fonte des formes sous l'action de la chaleur atmosphérique »[3].
Guillemette Morand, « qui peignait sans arrêt »[2], qui disait « Venez, mes rêves, afin que je vous transfigure »[4], est de ces femmes peintres figuratives qui, avec Andrée Bordeaux-Le Pecq, Germaine Lacaze, Geneviève Gavrel, Renée Béja et Marguerite Bermond, peuvent être rangées parmi les héritières des peintres de la réalité poétique.