Hansel et Gretel
Image illustrative de l’article Hansel et Gretel
Illustration (1909) d'Arthur Rackham.
Conte populaire
Titre Hansel et Gretel
Titre original Hänsel und Gretel
Aarne-Thompson AT 327A et AT 1121
KHM KHM 15
Folklore
Genre Conte merveilleux
Pays Allemagne
Région Hesse
Époque XIXe siècle
Versions littéraires
Publié dans Frères Grimm, Kinder- und Hausmärchen, vol. 1 (1812)
Auguste Stoeber, Elsässisches Volksbüchlein (1842)
Ludwig Bechstein, Deutsches Märchenbuch (1845)

Hansel et Gretel (en allemand : Hänsel und Gretel), parfois intitulé Jeannot et Margot[1], est un conte populaire figurant parmi ceux recueillis par les frères Grimm dans le premier volume des Contes de l'enfance et du foyer[2].

Le conte, l'un des plus célèbres parmi les contes merveilleux, met en scène un frère et une sœur perdus dans la forêt par leurs parents et qui, ensuite, se retrouvent aux prises avec une sorcière anthropophage.

On peut le rapprocher, pour ce qui est de son point de départ du moins, de Nennillo et Nennella, conte de l'Italien Giambattista Basile, publié dans la première moitié du XVIIe siècle. Le motif des enfants abandonnés dans la forêt est par ailleurs présent dans le conte de Perrault Le Petit Poucet (fin du XVIIe siècle), mais on trouve un épisode comparable dès le début de la seconde moitié du XVIe siècle, chez Martin Montanus[3].

Versions

Là où les sources utilisées par les frères Grimm pour ce conte demeurent incertaines[4], ils affirment cependant qu'il est issu de « différentes versions de Hesse ».

Forêt à proximité d'Erzhausen en Hesse (2008).

Dans leurs commentaires concernant Hansel et Gretel[5], les frères Grimm signalent qu'on trouve en Souabe des versions du conte où la maison de sucre n'est plus habitée par une sorcière, mais par un loup. Ils notent également l'étroite parenté entre Hansel et Gretel et le conte de Perrault Le Petit Poucet, publié en 1697 dans Histoires ou contes du temps passé, et les parallèles avec Finette Cendron (1696 ou 1697), conte — très littéraire — de Madame d'Aulnoy.

Hansel et Gretel chez la sorcière.
Illustration d'Alexander Zick (1845-1907).

Par ailleurs, les Grimm donnent en réalité deux, voire trois versions de cette histoire. La version reprise dans la deuxième édition (1819) des Contes comporte, en effet, certaines différences par rapport à la version figurant dans l'édition originale de 1812, notamment l'ajout d'un épilogue ; en outre, à partir de la quatrième édition (1840), ce n'est plus la mère ou à l'instigation de celle-ci que les enfants sont abandonnés, mais du fait de leur belle-mère – ce qui, en réalité, était déjà le cas dans Nennillo et Nennella[6],[7], conte écrit en napolitain par Giambattista Basile, et figurant dans le Pentamerone, publié vers 1635. Le début du conte de Basile est similaire à celui de Hansel et Gretel et du Petit Poucet. Les éditions postérieures à 1842 tiennent compte en outre de la version alsacienne publiée par August Stöber et intitulée Das Eierkuchenhäuslein (« La petite maison de crêpes »), en lui empruntant notamment certaines expressions populaires[8].

De cet épisode, fameux, où des objets sont semés pour retrouver son chemin, on trouve déjà une version très proche dans Das Erdkuhlein (« La vachette de la terre »), un conte publié en 1559 par l'Alsacien Martin Montanus (apr. 1537-apr. 1566), et apparenté à Cendrillon. Le début de l'histoire se déroule comme suit. Une marâtre[9] et la fille aînée de son mari veulent faire en sorte que la plus jeune sœur, Marguerite, se perde dans la forêt. Par trois fois, elles l'y envoient chercher des fagots ou du bois. Marguerite a entendu les projets de ses ennemies et, sur le conseil de sa marraine, elle sème sur son chemin de la sciure la première fois, la deuxième fois du sable, et enfin, en dernier lieu, du chènevis, que les oiseaux picorent. Perdue, elle monte dans un arbre et, de là, voit une petite maison, où elle se rend et où elle trouvera, plus chanceuse que Hansel et Gretel, et que Poucet, une main secourable[10],[11].

Histoire

Hansel, un petit garçon, et sa sœur cadette Gretel sont les enfants d'un pauvre bûcheron. Craignant la famine, l'épouse du bûcheron — la belle-mère des enfants — le convainc de les perdre dans la forêt. Hansel et Gretel entendent son plan et, recueillant des petits cailloux blancs, marquent le chemin jusque chez eux ; ainsi la tentative de les perdre échoue. Toutefois, la belle-mère pousse le père à réessayer, et cette fois, les deux enfants n'ont que des morceaux de pain à jeter derrière eux. Une fois abandonnés en pleine forêt, ils réalisent que le pain a été mangé par les oiseaux.

Gretel pousse la sorcière dans le four.
Illustration de Theodor Hosemann (1807-1875).

En errant dans la forêt, Hansel et Gretel trouvent une maison en pain (les versions suivantes parleront de pain d'épices) avec des fenêtres en sucre, qu'ils commencent à manger. L'habitante de la maison, une vieille femme, les invite et leur prépare un festin. Cependant, la vieille femme est une sorcière qui a construit la maison pour attirer les enfants, afin de les manger. Elle enferme Hansel dans une cage, et fait de Gretel sa servante.

Hansel traversant la rivière à dos de canard. Sculpture d'Ignatius Taschner. Märchenbrunnen[12] dans le parc de Friedrichshain à Berlin.

Gretel doit cuisiner afin d'engraisser son frère Hansel et, chaque jour, la sorcière vérifie s'il est suffisamment gras pour être mangé. Comme elle est à moitié aveugle, elle demande à Hansel de lui donner son doigt et celui-ci lui tend à sa place un os. La sorcière a l'impression que Hansel ne grossit pas et les enfants gagnent ainsi du temps. Mais un jour, folle de rage, elle n'a plus la patience d'attendre et décide de manger Hansel.

Alors qu'elle se prépare à cuire Hansel, la sorcière demande à Gretel de regarder dans le four pour voir s'il est prêt. Mais Gretel lui dit qu'elle est trop petite et que la sorcière doit vérifier elle-même. Alors qu'elle se penche dans le four, Gretel la pousse et referme la porte derrière elle. La sorcière meurt ainsi carbonisée.

Les enfants prennent les joyaux qui se trouvaient dans la maison de la sorcière, et décident de rentrer chez eux.

Mais alors que les enfants arrivent face à un lac, ils se rendent compte qu'il est trop profond pour être traversé à la nage. Gretel voit alors deux cygnes blancs ; Hansel a l'idée de monter dessus pour traverser. Ils enfourchent les cygnes et rentrent chez eux avec les joyaux de la sorcière.

Épilogue de la version de 1819

La sorcière morte, les enfants sautent et dansent de joie. Ils prennent les perles et les pierres précieuses de la sorcière, autant qu'ils peuvent en emporter, puis quittent la maison. Ils arrivent à une rivière, mais ne voient ni pont ni gué pour traverser. Gretel aperçoit alors un canard blanc[13],[14] et lui demande de les porter sur son dos. Gretel constate que l'animal ne peut les porter tous les deux et, dès lors, il les fait franchir la rivière l'un après l'autre. Hansel et Gretel poursuivent ensuite leur chemin et finissent par sortir de la forêt et, aussitôt qu'ils voient la maison de leur père, ils se mettent à courir dans sa direction. Ils retrouvent leur père, qu'ils embrassent. Celui-ci est veuf à présent. Les deux enfants lui montrent les trésors qu'ils ont pris à la sorcière, et c'est la fin de leurs soucis.

Le conte se termine par une sorte de pied-de-nez :

« Mon conte est fini, trotte la souris, celui qui la prendra pourra se faire un grand bonnet, un grand bonnet de fourrure, et puis voilà[15] ! »

Passages rimés

« Qui grignote ma maison ? » (Wer knuspert an meinem Häuschen ?). Illustration de Ludwig Richter (1803-1884).

Les passages rimés contenus dans Hansel et Gretel sont, en allemand :

Ce qui est traduit, entre autres, par Armel Guerne : « Et j'te grignote et grignotons, | Qui me grignote ma maison ? » ; « C'est le vent, c'est le vent, | C'est le céleste vent » ; puis : « Canard blanc, canard blanc, | Ici Margot et Petit-Jean. | Aucun sentier et pas de pont, | Porte-nous sur ton beau dos rond. »[16] ou, par Marthe Robert : « Grigno, grigno, grignoton, | Qui grignote ma maison ? » ; « C'est le vent, c'est le vent, | Le céleste vent » ; puis : « Caneton, caneton, | C'est Jeannot et Margoton. | Pas de pont ni de passerelle, | Prends-nous sur tes blanches ailes. »[17]

Dans la version figurant dans Deutsches Märchenbuch (1845) de Ludwig Bechstein, la question de la sorcière varie légèrement par rapport à celle du conte des frères Grimm : « Knusper, knusper, kneuschen ! | Wer knuspert mir am Häuschen ? »[18].

Une note marginale manuscrite d'une copie, appartenant aux Grimm, de la première édition des Contes révèle que la réponse rimée des enfants à la sorcière (« Der Wind, der Wind, Das himmlische Kind... ») vient de Henriette Dorothea – « Dortchen » – Wild, entendue à Cassel le [19]. En se fondant sur cela, certains ont pu supposer que les frères Grimm ont noté toute l'histoire chez les Wild (Wilhelm Grimm épousera « Dortchen » en 1825) et mettre en doute ses origines véritablement « populaires »[4].

Le passage concernant le canard provient de Das Eierkuchenhäuslein[20], version du conte figurant dans Elsässisches Volksbüchlein — recueil publié en 1842 par Auguste Stoeber —, où apparaissent les vers : « Endele. | Bändele. | Kenn Stai unn kenn Brucke | Nimm eß uff dynne wysse Rucke ! »[21],[22].

Classification

Selon la classification des contes-types d'Aarne et Thompson, Hansel et Gretel est rangé dans le type AT 327A, auquel il donne son nom, « Hansel et Gretel », et le type AT 1121, « Brûler la sorcière dans son propre four » (groupe Contes de l'ogre ou du Diable dupé). Le conte-type AT 327 « Les Enfants et l'Ogre » comprend également le type AT 327B « Le Nain et le Géant », dont fait partie le conte de Perrault Le Petit Poucet.

Dans le premier tome du Conte populaire français, Paul Delarue relève en tout, en France et francophonie d'outre-mer, quatre-vingt-deux versions de contes de type 327A ou 327B – les versions de Hansel et Gretel et du Petit Poucet se distinguant difficilement –, dont les intitulés varient de Furon-Furette et Fillon-Fillette (Berry) à Bonnet blanc, bonnet rouge (Guadeloupe)[23].

Commentaires

La nourriture est un élément central du conte. Tout comme dans Le Petit Poucet, la version aux septuplés donnée par Perrault au XVIIe siècle, l'histoire de Hansel et Gretel débute dans un contexte social de famine[24]. Hansel, lors de la seconde tentative de ses parents pour les perdre lui et sa sœur, malgré leur faim, émiette son maigre morceau de pain derrière lui plutôt que de le manger. Les enfants sont attirés dans un piège consistant en une maison comestible. Tel un animal, le petit garçon est ensuite engraissé par la sorcière, qui a l'intention de le dévorer, et qui elle-même finit cuite dans son four. [...]

La sorcière Baba Yaga. Illustration d'Ivan Bilibine.

Il existe un conte populaire russe (voir Vassilissa-la-très-belle) dans lequel la méchante belle-mère, qui est là aussi la femme d'un bûcheron, demande à sa bru d'aller dans la forêt pour emprunter à sa sœur de quoi s'éclairer. Cette dernière se révèle être Baba Yaga, une autre sorcière cannibale. En plus de souligner la mise en danger des enfants – ainsi, d'ailleurs, que leur astuce –, ce conte a en commun avec Hansel et Gretel une préoccupation pour la nourriture : la mère ou belle-mère veut éviter la faim, alors que la sorcière, là aussi, appâte les enfants avec sa maison faite de confiseries, de façon à pouvoir les capturer et les manger[25]. Plusieurs autres contes (Ivachko et la sorcière, Prince Daniel, mots de miel...) relatent la ruse du héros (petit garçon, jeune fille) auquel on demande de se mettre sur la pelle à four pour être enfourné, et qui, prétendant ne savoir comment faire, obtient de son tourmenteur qu'il s'y place lui-même pour le lui montrer, puis finir rôti[26].

L'anthropophagie, présente dans Hansel et Gretel sous la forme d'une sorcière dévoreuse d'enfants, apparaît fréquemment dans les contes, notamment ceux dans lesquels intervient un ogre, personnage auquel ce type de comportement est le plus souvent associé (comme dans Le Petit Poucet, « cousin » de Hansel et Gretel), mais également dans d'autres, par exemple Le Conte du genévrier (Grimm), dans lequel une marâtre fait manger son fils à son père. L'être mangé, ou qui, le plus souvent, est menacé de l'être, est presque toujours un enfant, et un garçon.

On observe, en effet, que, dans Hansel et Gretel, la sorcière ne traite pas les deux enfants de la même manière : elle enferme Hansel pour l'engraisser, et utilise la sœur de celui-ci comme domestique. Ce qui laisse entendre que son intention n'est pas, au départ du moins, de les manger tous les deux, mais uniquement le petit garçon. On trouve d'ailleurs certaines versions du conte – en Serbie ou en Suède –, où seul le garçon est pris et doit préparer lui-même le four où la sorcière compte le rôtir[27]. Certains se sont interrogés sur la raison de cette différence de traitement, notamment Cosquin, selon qui la fille serait non la sœur du petit garçon, mais la propre fille de l'ogresse[27]. Et si on compare avec Le Petit Poucet, où les enfants sont « septuplés », on trouve là, en effet, d'une part les sept garçons que l'ogre veut manger et, d'autre part, les sept filles de l'ogre. Il semble en fait y avoir eu, dans Hansel et Gretel, une hésitation concernant les liens entre les trois protagonistes de l'histoire :

Hansel sème des cailloux. Illustration de Carl Offterdinger, extraite de Mein erstes Märchenbuch, fin du XIXe siècle.

Dans un premier temps, c'est Hansel, le petit garçon, qui offre le salut à sa sœur et à lui-même en leur permettant de retrouver leur chemin mais, à la fin de l'histoire, c'est Gretel, la petite fille, qui les sauve elle et son frère en tuant la sorcière. Une sœur qui sauve son ou ses frères apparaît dans d'autres contes, dans Frérot et Sœurette, mais dans d'autres également, tel Les Douze Frères.

Le motif des graines mangées par les oiseaux apparaît également dans le conte La Maison dans la forêt (KHM 169).

Mythologie

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Ulysse dans la caverne de Polyphème. Peinture de Jacob Jordaens, 1re moitié du XVIIe siècle.

Interprétations

Otto Kubel (1868 – 1951)
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Jack Zipes voit dans le conte l'histoire du triomphe de la classe populaire sur les classes sociales plus élevées. À la fin du récit, la famille a vaincu la pauvreté, ainsi que la sorcière qui, comme les classes riches, dispose de plus qu'il ne faut de nourriture et de trésors et qui, en les partageant, pourrait atténuer les souffrances des classes modestes. La sorcière tuée représente la « haine que la paysannerie éprouvait vis-à-vis les gens de l'aristocratie, voyant ceux-ci comme des amasseurs de biens et des oppresseurs »[32],[33].

Selon Zipes, Hansel et Gretel est aussi « une histoire [qui] renforce l'hégémonie masculine et disculpe les hommes d'un crime touchant des enfants, ou rationalise la façon dont les hommes se servent des liens affectifs pour renforcer leur contrôle sur les enfants. » Il observe, en effet, que, dans le récit, Hansel et Gretel, d'un point de vue psychologique, se retrouvent menacés par une figure féminine qui, à deux reprises, est diabolisée. Dès le moment où la mère est effacée, le père devient pour eux leur ultime figure d'autorité[34].

Adaptations

Littérature / Bande dessinée

Comme c'est le cas pour tous les contes classiques, l'histoire a été reprise à de très nombreuses reprises, notamment en bande dessinée, dans des versions plus ou moins fidèles à celle des frères Grimm, et principalement destinées aux enfants.

Musique

Cinéma

Télévision

Théâtre

Autres références au conte

La maison de la sorcière, au parc d'attractions Efteling aux Pays-Bas (2007).
La maison et son odieuse propriétaire à Taunus Wunderland, parc d'attractions situé à Schlangenbad en Hesse (2009).

Notes et références

  1. Titre donné, entre autres, dans Grimm (trad. A. Guerne, 1986), ou dans Deulin, Les Contes de ma mère l'Oye, avant Perrault, 1878. Le prénom allemand « Hans » (diminutif de « Johannes »), apparaissant dans plusieurs contes de Grimm, est souvent traduit par « Jean » en français et, la plupart du temps, ces contes ont en effet leur corollaire dans des récits populaires connus en France et francophonie voisine et mettant en scène l'un ou l'autre Jean ; le diminutif Hänsel, qui porte l'umlaut, se prononce Hènsel. Quant à « Gretel », écrit « Grethel » à partir de la deuxième édition des Contes, il s'agit du diminutif de « Margarete », soit « Marguerite » en français. La sœur a pu parfois être renommée « Marie » (cfr. Polain (1942), p. 66 sv). Ces prénoms sont visiblement choisis du fait qu'ils sont extrêmement communs à l'époque où le conte est recueilli.
  2. Kinder- und Hausmärchen, 1812, no KHM 15.
  3. Delarue-Ténèze, t. 1 (1957), p. 326.
  4. a et b Ashliman.
  5. Jacob et Wilhelm Grimm (éd.), Kinder- und Hausmarchen, 3e édition (1856), « Anmerkungen ».
  6. Nennillo et Nennella est cité dans les commentaires des Grimm dès la 1re édition des Contes. Cfr. Kinder- und Hausmärchen, t. 2, 1815, p. 352.
  7. Zipes (1997), p. 43.
  8. Mentionné par Natacha Rimasson-Fertin (voir Bibliographie).
  9. Déjà...
  10. Dans Martin Montanus, Schwankbücher (éd. Bolte), Tübingen, 1890, p. 260. Cité dans Delarue-Ténèze, t. 1 (1957), p. 326-327.
  11. Roper (2004), p. 248.
  12. « Fontaines des Contes ».
  13. Ou : « une cane blanche », selon les traductions.
  14. a et b Natacha Rimasson-Fertin (voir Bibliographie) fait remarquer « le motif de l'oiseau comme guide vers l'Autre Monde [...]. La couleur blanche de l'oiseau indique qu'il s'agit d'un être originaire de l'Autre Monde. »
  15. Grimm (trad. A. Guerne, 1986), p. 103.
  16. Grimm (trad. A. Guerne, 1986), p. 99, 102.
  17. Grimm (trad. M. Robert, 1999), p. 77, 81.
  18. Bechstein (1847), p. 57, – « Qui me grignote la maison ? » au lieu de « Qui grignote à ma maison ? »
  19. Bolte-Polivka, (1913), p. 115.
  20. Stoeber (1842), p. 108. ; – Comme le note Zipes (Zipes, 1997, p. 44), on est là devant un problème de serpent qui se mord la queue, étant donné qu'une première version de Hansel et Gretel des Grimm est citée en note du conte de Stoeber, et que les Grimm, par la suite, emprunteront visiblement à Stoeber les rimettes du canard pour l'insérer à Hansel et Gretel dans une édition postérieure des Contes.
  21. Robinson (2010), p. 34.
  22. Zipes, 1997, p. 44.
  23. Delarue-Ténèze, t. 1 (1957).
  24. La famine, dans Hansel et Gretel, est une addition au récit qui n'apparaît que dans la cinquième édition (1843) des Contes et, selon Rolleke (1988) – cfr. Heiner –, la précision aurait été ajoutée pour justifier l'action des parents. Cependant, cet ajout, comme la transformation de la mère en belle-mère, peut s'expliquer du fait que l'élément modifié, ou en l'occurrence ajouté, figure dans un conte similaire plus ancien. La famine est bien présente dans Le Petit Poucet.
  25. Tatar, pp. 45, 57.
  26. Afanassiev, Contes populaires russes, t.I, trad. et prés. Lise Gruel-Apert, Imago, 2008 (ISBN 978-2-84952-071-0).
  27. a et b Polain (1942), p. 232.
  28. Dans le conte de Basile, le père dit d'ailleurs aux enfants de suivre la piste de cendres et qu'ainsi ils sortiront du « labyrinthe » (la forêt).
  29. Polain (1942), p. 231.
  30. La superposition de versions crée souvent ce genre d'ambiguïtés, voir, plus haut, Cronos, à la fois époux et frère de Rhéa.
  31. Pour ce qui concerne la symbolique du canard, cf. Chevalier-Gherbrant (1992), p. 127, Mozzani (1998), p. 292.
  32. Zipes (1997).
  33. Heiner.
  34. Zipes (1997), p. 58.
  35. Éditions Théâtrales, coll. « Théâtrales jeunesse », 2014, et Editions Leméac (Québec), 2013.

Voir aussi

Sources et bibliographie

Le texte

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Imprimé

Ouvrages de références / Études

Article connexe

Liens externes