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Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Hippolyte Flandrin (d) |
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Aimée Ancelot (d) (à partir de ) |
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Prix de Rome () Liste détaillée Prix de Rome () Chevalier de la Légion d'honneur () Officier de la Légion d'honneur () Ordre Pour le Mérite pour les sciences et arts (d) |
Hippolyte Flandrin, né le à Lyon et mort le à Rome, est un peintre français.
Il est le frère d'Auguste Flandrin (1804-1842) et de Paul Flandrin (1811-1902), également peintres. Il épouse Aimée-Caroline Ancelot (1822-1882) en 1843, dont naîtra Paul Hippolyte Flandrin (1856-1921), peintre d'art sacré, portraitiste et décorateur.
Jean Hippolyte Flandrin est élève de Jean-Auguste-Dominique Ingres. Son travail est représentatif du mouvement néo-classique. Après avoir obtenu le premier grand prix de Rome de peinture en 1832, il part pour la villa Médicis à Rome, en compagnie de Claudius Lavergne (1815-1887). Il pratique d’abord la peinture d'histoire, avant de se tourner vers la peinture religieuse, dont il est avec Alphonse Le Hénaff un des rénovateurs de ce siècle[1].
Son Jeune homme nu assis au bord de la mer (Paris, musée du Louvre) peint à Rome en 1836, est une de ses œuvres les plus réputées[2]. Un Autoportrait, 1853, est conservé à Florence au musée des Offices[3].
Il exécute les peintures murales des églises Saint-Séverin, Saint-Germain-des-Prés et Saint-Vincent-de-Paul à Paris.
En 1853, Flandrin est élu membre de l'Académie des beaux-arts. Le il assiste à la fondation de l'Œuvre des Écoles d'Orient[4], connue actuellement sous le nom de L'Œuvre d'Orient[5] ; il est membre de son premier conseil général[6] du .
En 1863, sa santé déclinante le pousse à retourner en Italie, où il meurt de la variole. Il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (57e division)[7].
« Hippolyte Flandrin complétait Monsieur Ingres ; il était son côté spiritualiste, le transformateur de l’idée païenne de l’enseignement du maître en idée chrétienne : plus préoccupé de l’idéalisation de la pensée que de celle de la forme même, plus amoureux du sens que de la lettre, plus saisi par le sentiment psychologique que par le sens matériel, adonné à ces vagues aspirations mystiques des âmes religieuses qui trouvent les lois de leur esthétique dans les plus profonds et les plus secrets abîmes de leurs croyances. »
— Charles Lahure, Histoire populaire contemporaine de la France, t. IV, Paris, Hachette, 1866, p. 412.