Directeur du Muséum national d'histoire naturelle | |
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Président Académie des sciences | |
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Angélique-Jeanne-Louise-Pauline Brière de Mondétour (d) |
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Louise Blacque-Belair (d) |
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Anaïs-Louise-Pauline Geoffroy Saint-Hilaire (d) Albert Geoffroy Saint-Hilaire |
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Abréviation en zoologie |
Geoffroy |
Histoire générale et particulière des anomalies de l'organisation chez l'homme et les animaux. (d) |
Isidore Geoffroy Saint-Hilaire, né en à Paris, 12e, et mort en à Paris, 5e, est un zoologiste français.
Isidore Geoffroy Saint-Hilaire est le fils du naturaliste et zoologiste Étienne Geoffroy Saint-Hilaire (1772-1844) et de Pauline Brière de Mondétour, fille d'Isidore-Simon Brière de Mondétour (1753-1810). Il est né au 33, rue de Seine le [1],[N 1]. Sa naissance est notamment déclarée par Frédéric Cuvier, ami de la famille. Isidore est l'aîné de deux sœurs jumelles nées le à Paris[2].
Très tôt, il montre son aptitude pour les mathématiques, mais, finalement, il s'oriente vers l'histoire naturelle et la médecine. En 1824, il devient assistant-naturaliste de son père.
Il poursuit l'œuvre de son père qui avait étudié et classé de nombreuses monstruosités comme la célosomie[3], la cyclopie, l'anencéphalie, les monstres doubles en précisant la classification. Il nomme cette science tératologie[4].
De 1832 à 1837, il publie son œuvre principale sur la tératologie, Histoire générale et particulière des anomalies de l'organisation chez l'homme et les animaux (abondamment cité par de nombreux auteurs, dont Charles Darwin entre autres dans son ouvrage The variation of animals and plants under domestication [De la variation des animaux et des plantes à l'état domestique][5]).
En 1829, il prend en charge les cours de son père consacrés à l'ornithologie. Durant les trois années qui suivent, il enseigne la zoologie et la tératologie à l'École pratique. Il devient membre de l'Académie des sciences en 1833. En 1837, il enseigne à la faculté des sciences de Paris et, l'année suivante, se rend à Bordeaux pour y organiser une faculté du même genre.
Il devient successivement inspecteur de l'Académie de Paris en 1840, puis professeur au Muséum national d'histoire naturelle dont il devient le secrétaire du comité administratif[6]. Après le départ de son père en 1841, il est inspecteur-général des universités en 1844 et membre du conseil royal pour l'instruction publique en 1845. À la mort d'Henri-Marie Ducrotay de Blainville (1777-1850), il est nommé professeur de zoologie à la faculté des sciences.
Il fonde la Société zoologique d'acclimatation[N 2], inaugurée le et qui devient la Société impériale zoologique d'acclimatation en 1855 lorsqu'elle est reconnue d'utilité publique[7].
Le , a lieu l'inauguration de la Société impériale zoologique d'acclimatation, dont il devient le président. Napoléon III offre 19 hectares dans le bois de Boulogne. La Société se propose alors de concourir à l'introduction, à l'acclimatation et à la domestication des espèces d'animaux utiles ou d'ornement, au perfectionnement et à la multiplication des races nouvellement introduites ou domestiquées. Après l'Empire, le programme d'étude s'étend aux végétaux. Les événements politiques amènent une modification du nom de la société en Société nationale d'acclimatation de France.
En 1857 il donne des cours de zoologie en 3e année de la section des sciences de l'École normale supérieure[8].
Isidore Geoffroy Saint-Hilaire meurt au 55, rue Cuvier le [N 3].
Le fils d'Isidore Geoffroy Saint-Hilaire et de son épouse Louise Blacque-Belair (fille de François-Charles Blacque-Belair), Albert Geoffroy Saint-Hilaire (1835-1919), dirige le jardin d'acclimatation de Paris.
Suit une liste de ses principaux travaux :
- Mémoire sur une chauve-souris américaine formant une nouvelle espèce dans le genre Nyctinome. Paris, Tastu, 1824. In-8, 15 pages, 1 planche dépliante
- Propositions sur la monstruosité considérée chez l'homme et les animaux. Thèse présentée et soutenue à la Faculté de Médecine de Paris le 14 août 1829. Paris, Didot le Jeune, 1829. In-4°, 75 pages.
Isidore Geoffroy Saint-Hilaire est membre de l'ordre national de la Légion d'honneur[9] :
Une des sculptures en bas-relief, toujours visibles, ornant la façade du bâtiment de 1907 ayant hébergé les services vétérinaires des abattoirs de Vaugirard, au 106, rue Brancion à Paris, lui rend hommage, représentant son visage de profil.