Jean-Pierre Dupuy
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (83 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Université Stanford
Stanford University French and Italian Department (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Influencé par
Site web
Distinction

Jean-Pierre Dupuy, né le à Paris, est un ingénieur et philosophe français.

Biographie

Polytechnicien[1] et ingénieur des mines, Jean-Pierre Dupuy a été professeur de français et chercheur au Centre d'étude du langage et de l'information (CSLI) de l'université Stanford, en Californie[2]. Il a aussi enseigné la philosophie sociale et politique et l'éthique des sciences et techniques jusqu'en 2006 à l'École polytechnique.

Il a fondé le centre de sciences cognitives et d'épistémologie de l'École polytechnique (CREA) en 1982 avec Jean-Marie Domenach sur la base de réflexions préliminaires de Jean Ullmo[1]. Ce centre est devenu une unité mixte de recherche (UMR) en 1987. Dès l'origine, sa vocation a été double et a concerné aussi bien la modélisation en sciences humaines (modèles d'auto-organisation de systèmes complexes tant cognitifs, qu'économiques et sociaux) que la philosophie des sciences et, en particulier, l'épistémologie des sciences cognitives[3].

Il s'est intéressé à la pensée d'Ivan Illich, de René Girard, de John Rawls et de Günther Anders[1]. Il compte parmi les membres fondateurs du Collegium international éthique, politique et scientifique.

Il se définit comme « extrémiste rationaliste » et avance :

« Je ne suis pas un intellectuel chrétien, mais un chrétien intellectuel. Le christianisme est une science beaucoup plus qu'une religion[1]. »

Jean-Pierre Dupuy s'est intéressé aux risques d'effondrements environnementaux et sociétaux, notamment avec son livre Pour un catastrophisme éclairé : quand l’impossible est certain (2002). Il propose d’« annoncer un avenir destinal qui superposerait l’occurrence de la catastrophe, pour qu’elle puisse faire office de dissuasion, et sa non-occurrence, pour préserver l’espoir. » Il oppose cette indétermination de la catastrophe à la conviction d’Yves Cochet qui juge cette catastrophe certaine[4].

Il est membre de l'Académie des technologies et de l'Académie catholique de France[5].

Prix

Publications

Ouvrages

Participations, collaborations

Références

  1. a b c et d Hervé Kempf, « Jean-Pierre Dupuy : “Quand il y a démesure, il y a déshumanisation” », Le Monde, (consulté le ).
  2. « Faculty - Modern Thought & Literature » (consulté le ).
  3. Dominique de Gramont, Le Christianisme est un transhumanisme, Paris, Éditions du Cerf, , 365 p. (ISBN 978-2-204-11217-8), chap. 1 (« À la recherche du transhumain »).
    Dans La Marque du Sacré, Jean-Pierre Dupuy affirme :

    « la pensée transhumaniste est résolument moniste, mais non réductionniste. »

  4. Jean-Pierre Dupuy, « Simplismes de l’écologie catastrophiste », sur Analyse Opinion Critique, (consulté le ).
  5. J.-P. Dupuy, La Marque du sacré, Flammarion, coll. « Champs essais », 2010 (ISBN 978-2-08-123170-2), p. 30.
  6. Henri Prévot, « Notes de lecture de Pour un catastrophisme éclairé de Jean-Pierre Dupuy » (version du sur Internet Archive).
  7. « L'Auto-organisation : De la physique au politique », sur Centre culturel international de Cerisy-la-Salle, .

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

Liens externes