Titre original | Kong: Skull Island |
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Réalisation | Jordan Vogt-Roberts |
Scénario |
Max Borenstein Dan Gilroy Derek Connolly |
Musique | Henry Jackman |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Warner Bros Legendary Pictures Tencent Pictures |
Pays de production |
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Genre | fantastique |
Durée | 118 minutes |
Sortie | 2017 |
Série MonsterVerse
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Kong: Skull Island est un film fantastique américain réalisé par Jordan Vogt-Roberts, sorti en 2017. Il s'agit d'un reboot de King Kong (1933) s'inscrivant dans le MonsterVerse, un univers commun développé par Legendary Pictures et débuté avec Godzilla (2014).
En 1944, alors que la guerre du Pacifique fait rage, deux pilotes s'écrasent sur une île inconnue. L'un est Américain, l'autre est Japonais. Alors qu'ils s'affrontent sur place, ils sont brusquement interrompus par une gigantesque créature.
En 1973, William Randa monte tant bien que mal une équipe d'explorateurs dont un chasseur James Conrad pour se rendre sur une île non répertoriée de l'océan Pacifique, surnommée l'île du Crâne (« Skull Island ») découverte grâce au programme d'observation satellitaire de la Terre Landsat. Mais personne ne sait que l'île en question est le repaire de multiples monstres, dont le légendaire Kong. L'exploration se transforme rapidement en mission de survie.
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
Version française par le studio de doublage Dubbing Brothers, sous la direction de Hervé Rey et une adaptation de Philippe Millet
Le projet Skull Island est initialement annoncé comme un prélude à King Kong, coproduite par Universal Pictures et Legendary Pictures, prévue pour sortir le [8]. Il n'est pas précisé si ce sera un prologue du film de 1933, de celui de 1976 ou du film de 2005. Legendary propose la réalisation à Joe Cornish[9].
En , Legendary annonce que Tom Hiddleston sera à l'affiche du film, qui sera mis en scène par Jordan Vogt-Roberts, qui n'a alors réalisé que le film The Kings of Summer (2013)[10]. En , Legendary charge John Gatins d'écrire une seconde version du script, après que Max Borenstein soit parti sur le projet de suite de Godzilla (2014), également développé par Legendary[11].
En , le studio annonce que le titre sera Kong: Skull Island[12]. En , Max Borenstein et Dan Gilroy participent à des réécritures du scénario[13]. Derek Connolly apporte ensuite la touche finale au scénario[14].
En , il est annoncé que Legendary collabore finalement avec Warner Bros. et non plus avec Universal, et qu'un crossover avec Godzilla est envisagé[15]. Plus tard, il est révélé que le script de Kong: Skull Island contient des références à l'agence gouvernementale secrète de Godzilla, appelée Monarch[16].
En octobre, Tom Hiddleston révèle que l'histoire du film ne se déroule pas dans les années 1930 et que c'est une version nouvelle de l'histoire de King Kong[17] : en effet, l'action du film se déroule 1973 qui est l'année du décès de Merian C. Cooper, le créateur de King Kong.
Le , il est annoncé que J. K. Simmons a rejoint la distribution[18]. En , Michael Keaton et J. K. Simmons quittent finalement le projet en raison d'emplois du temps incompatibles[19].
En , Brie Larson décroche le premier rôle féminin, alors qu'il est révélé que Legendary a des vues sur Russell Crowe en remplacement des acteurs ayant quitté le projet[20]. En , Corey Hawkins, révélé dans NWA : Straight Outta Compton, obtient un rôle secondaire[13]. Le site Deadline.com rapporte ensuite que des négociations sont en cours avec Samuel L. Jackson pour le rôle délaissé par J. K. Simmons, alors que d'autres rôles ont été proposés à John C. Reilly et Tom Wilkinson[21]. Toby Kebbell rejoint ensuite la distribution, alors que Samuel L. Jackson et John C. Reilly sont toujours en négociations[22]. Toujours en août, Jason Mitchell, lui aussi révélé par NWA : Straight Outta Compton décroche le rôle d'un pilote[23].
En , John Goodman rejoint le film dans le rôle de Randa[24]. En , John Ortiz, Eugene Cordero et Shea Whigham décrochent des rôles non spécifiés[25],[26].
Tom Hiddleston et Samuel L. Jackson se retrouvent à nouveau après Thor en 2011, Avengers en 2012 et Avengers: Infinity War en 2018. Brie Larson et John Goodman se retrouvent après The Gambler en 2014.
Brie Larson et Samuel L. Jackson se retrouveront en 2019 dans Captain Marvel et avec Tom Hiddleston dans Avengers Endgame.
Le tournage principal débute le à Hawaï et au Vietnam[22],[27],[28]. Il a également eu lieu en Australie, dans le Village Roadshow Studios dans l'État de Queensland[29].
Sortie | [30] |
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Genre | musique de film |
Label | WaterTower Music |
Albums de Henry Jackman
Bandes originales du MonsterVerse
La musique du film est composée par Henry Jackman.
Le film cite abondamment Apocalypse Now et Au cœur des ténèbres de Joseph Conrad (en sachant que le film de Coppola est une adaptation libre de Conrad). Au cœur des ténèbres est aussi mentionné à travers le nom des personnages du film, Marlow et Conrad. La nouvelle de Conrad était déjà largement évoquée dans le King Kong de 2005[31]. Les SkullCrawlers, les monstres antagonistes du film, sont directement inspirés d'une des créatures du premier film King Kong. L'apparition d'une pieuvre géante est une référence au monstre Oodako du film King Kong contre Godzilla (1962) qui est également une pieuvre géante. La position de l'île Skull Island est une référence au King Kong de John Guillermin car elle se situe dans le Pacifique (et non au large du Sumatra comme dans le film original). La fin du générique de fin et la scène post-générique du film mentionnent les monstres Rodan, Mothra, King Ghidorah et Godzilla, qui seront les monstres principaux du film Godzilla 2 : Roi des monstres de 2019.
Site | Note |
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Metacritic | 62/100 |
Rotten Tomatoes | 75% |
Allociné | ![]() |
Périodique | Note |
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Culturebox | ![]() |
Le Journal du Dimanche | ![]() |
Libération | ![]() |
Télérama | ![]() |
Les Inrockuptibles | ![]() |
Le Monde | ![]() |
Le film reçoit des critiques globalement positives. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, il obtient 76% d'opinions favorables, avec une note moyenne de 6,5/10, pour 289 avis[32]. Sur Metacritic, Kong: Skull Island décroche une moyenne de 62/100 pour 49 critiques[33].
Sur le site français Allociné, le film obtient une moyenne de 3/5 pour 26 titres de presse[34]. Du côté des avis positifs, on peut notamment lire dans 20 minutes « Kong est tout aussi attachant qu'impressionnant quand il sème la terreur chez des villageois ou pourfend d’autres (très) grosses bébêtes ». Loris Hantzis écrit dans L'Écran fantastique « Mené tambour-battant par une compilation de tubes rock des années soixante-dix, cet opus brille par sa reconstitution soignée et se pose donc comme un divertissement de qualité totalement incarné par la vision de son auteur ». Dans Le Journal du dimanche, Stéphanie Belpêche écrit quant à elle « Ce divertissement épingle avec dérision une Amérique qui largue des bombes au napalm sans réfléchir. Violent, festif et décomplexé ». Dans Direct matin, le film est décrit comme « un film d’action haletant et surtout divertissant par ses effets spéciaux et ses scènes d’action monumentales ». Michel Valentin du Parisien met en avant le réalisateur : « Pour oser s'attaquer à un mythe comme celui de King Kong, il faut soit un peu d'inconscience, soit beaucoup de courage. Jordan Vogt-Roberts, jeune réalisateur méconnu, dispose manifestement des deux. Car son Kong : Skull Island dépoussière brillamment l'histoire du singe géant, pour en faire un conte écologique et rock'n'roll ». Sur le site FilmsActu, on peut lire « malgré un scénario qui manque de sève, Kong Skull Island s'impose comme un blockbuster ludique et sensationnel qui ne se prend jamais au sérieux »[34].
Certains journalistes sont beaucoup moins élogieux, comme Nicolas Schaller de L'Obs qui pointe du doigt un film avec « personnages en carton, scénario en kit, ironie en toc mais effets spéciaux mastoc » malgré « des monstres impressionnants et un vrai sens de l’image spectaculaire ». Pour Simon Riaux d’Écran Large le film « n'est finalement qu'une parodie grotesque qui lorgne opportunément vers la recette Marvel ». Dans Le Dauphiné libéré, Jean Serroy décrit le film comme un « King Kong à l’âge du numérique » avec « l’esthétique des jeux vidéo ». Sigolène Vinson de Charlie Hebdo écrit « les références sont belles mais trop peu exploitées, voire pas exploitées du tout » ou encore « il faut vraiment aimer Kong pour apprécier le film ». Fabien Reyre du site Critikat.com n'y voit qu'une « comédie à la limite de la parodie qui lorgne allègrement du côté des serials des années 1960, le charme nostalgique en moins, la débauche de gore en plus ». Dans Le Figaro, on peut lire qu'il s'agit d'un « film de monstre impersonnel » sans « aucune âme »[34].
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
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168 052 812 $[2] | [35] | 14[35] |
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1 613 179 entrées[36] | [37] | 9[37]
|
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566 652 812 $[2] | [38] | 22[38] |
Entre 2017 et 2018, Kong: Skull Island a été sélectionné 21 fois dans diverses catégories et a remporté 1 récompense[39],[40]
Année | Festivals de cinéma | Prix | Lauréat(es) |
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2017 | Golden Trailer Awards | Golden Trailer de la meilleure affiche de cinéma | Warner Bros. et Concept Arts Studios |
Année | Festivals de cinéma | Catégorie | Nommé(es) |
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2017 | Golden Trailer Awards | Meilleur film d’action | Warner Bros. et Trailer Park |
Meilleur montage sonore | Warner Bros. et Trailer Park | ||
Meilleur spot télévisé fantastique / aventure | Warner Bros. et Trailer Park | ||
Meilleure affiche de film d'action | Warner Bros. et Concept Arts Studios | ||
Meilleure affiche de film fantastique / aventure | Warner Bros. et Concept Arts Studios | ||
Teen Choice Awards | Meilleur film de science-fiction | Warner Bros. | |
Meilleure actrice de cinéma dans un film de science-fiction | Brie Larson | ||
Meilleur acteur de cinéma dans un film de science-fiction | Tom Hiddleston | ||
Meilleur acteur de cinéma dans un film fantastique | Nedim Jahic | ||
2018 | Académie des films de science-fiction, fantastique et d'horreur - Saturn Awards | Meilleur film fantastique | - |
Meilleurs effets visuels | Stephen Rosenbaum, Jeff White, Scott Benza et Michael Meinardus | ||
Australian Production Design Guild Awards | Prix Docklands Studios Melbourne pour l'excellence de l'écran - Reconnaissant l'excellence dans le design et la pratique ou l'excellence artisanale sur des productions australiennes ou internationales | Jason Baird, Sean Genders, David Renn et JMB FX | |
Oscars du cinéma[39],[40] | Meilleurs effets visuels | Stephen Rosenbaum, Jeff White, Scott Benza et Michael Meinardus | |
Prix Annie | Meilleure animation de personnage pour le cinéma | Jance Rubinchik, Adrian Millington, Alberto Martínez Arce et Kyle Winkelman | |
Prix internationaux de la Guilde des gestionnaires de sites (Location Managers Guild International Awards (LMGI)) | Commission du meilleur film | Département du cinéma du Vietnam | |
Société des critiques de cinéma d'Hawaii (Hawaii Film Critics Society) | Meilleures performances de capture vocale / de mouvement | Terry Notary | |
Société des effets visuels | Meilleurs effets visuels dans une fonction photoréaliste | Jeff White, Tom C. Peitzman, Stephen Rosenbaum, Scott Benza et Michael Meinardus | |
Meilleur personnage animé dans une fonction photoréaliste | Jakub Pistecky, Chris Havreberg, Karin Cooper et Krishnamurti Costa (pour le personnage 'Kong') | ||
Meilleures simulations d'effets dans une fonction photoréaliste | Florent Andorra, Alexis Hall, Raul Essig et Branko Grujcic | ||
Meilleur compositing[Note 1] dans une fonction photoréaliste | Nelson Sepulveda, Aaron Brown, Paolo Acri et Shawn Mason |