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Les Morfalous
Description de l'image Les Morfalous Logo.png.
Réalisation Henri Verneuil
Scénario Henri Verneuil
Michel Audiard
Pierre Siniac
Acteurs principaux
Sociétés de production Carthago Films
Cerito Films
V Films
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Action, comédie, guerre
Durée 106 minutes
Sortie 1984

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Les Morfalous est un film français réalisé par Henri Verneuil sorti le .

Il présente des similitudes avec le film américain De l'or pour les braves (1970) de Brian G. Hutton, au point d'être parfois assimilé à un remake de ce dernier[1].

Pierre Siniac, coscénariste du film, est l'auteur du roman de même nom dont il est adapté, paru en dans la collection Série noire.

Résumé (synopsis)

Afrique du Nord, 1943 : quatre légionnaires, chargés de convoyer six milliards de francs en lingots d'or tentent de détourner la cargaison à leur profit. Le devoir et l'intérêt s'affrontent.

Détails

En Tunisie, pendant la Seconde Guerre mondiale, un convoi de la Légion étrangère est chargé de transporter six milliards de francs en lingots d'or, de la banque d'El Ksour à Sfax.

Les Allemands présents en ville tirent à vue sur le convoi. Seuls quatre légionnaires échappent à la fusillade. Ils découvrent l'artilleur Béral assis dans les toilettes d'un bâtiment. Borzik se fait tuer en tentant une sortie de nuit avec l'adjudant Édouard Mahuzard afin de récupérer armes et munitions. Grâce à un obusier de 105 encore en état de marche et servi par Béral, les Allemands de la 4e compagnie siégeant dans la ville sont délogés et tués, sauf le capitaine Ulrich Dieterle et le lieutenant Karl Brenner.

Le sergent Pierre Augagneur et Boissier ont dans l'idée de s'approprier l'or alors que Mahuzard tient à accomplir la mission initiale. Une bagarre éclate entre Mahuzard et Augagneur. Augagneur triomphe et fait enfermer Mahuzard. Il est attiré par Hélène, la femme du directeur de la banque, qu'il tente de séduire. Après avoir pris des provisions chez elle, ils sont surpris par l'arrivée du lieutenant allemand prénommé Karl, dont le char d'assaut tire un coup de semonce dans la maison. Il est capturé par Augagneur qui entre pour saluer Hélène.

Pendant ce temps dans la banque, Mahuzard convainc Béral de le libérer et fait prisonnier Boissier. Il capture Augagneur et Karl dès leur retour. Il dîne ensuite en compagnie du directeur de la banque et de Bérard avec les victuailles d'Hélène, qui subtilise discrètement la clé de la salle des coffres où sont enfermés Augagneur, Boissier et Karl. Elle leur remet la clé avec des victuailles, et ceux-ci s'échappent. Mahuzard et Béral chargent de l'or dans un fourgon blindé et s'apprêtent à partir. Le directeur de la banque meurt en urinant sur une ligne à haute tension. Augagneur, Boissier et Karl reviennent avec le char d'assaut et les surprennent. Augagneur envoie alors Boissier s'emparer du fourgon sous la menace du canon de son char, non sans avoir dans l'intervalle fait feu sur les débris du fort où le capitaine Ulrich Dieterle survivait encore. Mahuzard mitraille Boissier, le tuant, et tente de s'échapper ; le char fait feu et détruit totalement le fourgon, tuant Mahuzard et Béral sur le coup. Hélène revient et complote alors avec Augagneur pour éliminer Karl, le légionnaire refuse. Les deux soldats chargent alors l'essentiel des lingots sur le char, n'en laissant que 300 kg à Hélène qui devient folle de rage. Le char prend la route du sud, pour rencontrer un contrebandier américain censé leur échanger l'or contre de l'argent liquide. Il marque un arrêt dans un poste de ravitaillement allemand pour refaire le plein. Karl convainc alors Augagneur de débarquer temporairement du char afin de ne pas être repéré. Une fois dans le camp, le commandant allemand veut faire un contrôle sur la présence inopinée de ce char dans cette région. Augagneur intervient pour sauver la situation. Karl repart ensuite du camp sans s'arrêter pour reprendre Augagneur, qui grimpe malgré tout sur le char à son insu. Le lendemain, Augagneur force Karl à descendre du char, et lui confisque son uniforme. Il rencontre en plein désert son contact américain, qui lui offre d'échanger sa cargaison d'or contre 68 000 dollars. Toute la 1re armée française vient au rendez-vous ; Augagneur renonce à l'or et aux dollars, contre le statut du héros qui a sauvé l'or francais d'Afrique. Il en profite pour séduire Mme Chanterelle, l'épouse du responsable de l'Union des banques d'Afrique du Nord.

Le film se conclut par une citation de Blaise Cendrars[réf. nécessaire] : « J'étais l'homme le plus riche du monde, l'or m'a ruiné »[2].

Fiche technique

Distribution

Production

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Sortie et accueil

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Mal reçu par la critique, Les Morfalous sort en France le dans 459 salles et prend facilement la première place du box-office la semaine de sa sortie avec 1 644 688 entrées[5], un démarrage similaire au précédent film avec Belmondo en tête d'affiche, Le Marginal (1 815 273 entrées en [6]). La semaine suivante, le long métrage reste en tête du box-office avec 914 464 entrées[5], portant le total à 2 559 152 entrées[7]. Alors que la deuxième semaine affichait une baisse de 45 % par rapport à son démarrage, ce qui est considéré comme acceptable, la troisième semaine d'exploitation des Morfalous connaît une sérieuse baisse de fréquentation de 60 % avec 375 604 entrées, le faisant rétrograder en seconde place du box-office et 2 934 756 entrées cumulées[5],[8], alors qu'en trois semaines, Le Marginal est toujours en tête du box-office et s'approche des 3 500 000 entrées[6].

Le film continue sa baisse de fréquentation et quitte le top 30 hebdomadaire après la semaine du avec 3 496 097 entrées cumulées[9] et finit son exploitation avec 3 621 540 entrées, dont 757 560 entrées sur Paris[10]. Si le score des Morfalous est très enviable, il marque pour la première fois un fléchissement en faisant un million de spectateurs de moins que les précédents films avec Belmondo[11], notamment Le Professionnel, L'As des as et Le Marginal qui ont fini avec plus ou moins de 5 000 000 entrées entre 1981 et 1983[6].

En Allemagne de l'Ouest, pays où Belmondo a également eu des succès au box-office, Les Morfalous totalise 583 703 entrées, ce qui le positionne à la 30e place du box-office allemand[12], un résultat en forte baisse par rapport aux précédents films avec l'acteur.

Autour du film

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Erreurs ou incohérences scénaristiques

Notes et références

  1. Olivier Bénis, « Trop de remake tue le remake », sur franceinter.fr, (consulté le ).
  2. a et b « Citation de Blaise Cendrars », sur qqcitations.com (consulté le ).
  3. Renaud Soyer, « Les Morfalous », sur boxofficestory.com, (consulté le ).
  4. « Convertisseur franc-euro », sur insee.fr (consulté le ).
  5. a b et c Renaud Soyer, « Les Morfalous - Jean Paul Belmondo Box Office 1984 », sur boxofficestory.com, (consulté le ).
  6. a b et c Renaud Soyer, « Le Marginal - Jean Paul Belmondo Box Office 1983 », sur boxofficestory.com, (consulté le ).
  7. Fabrice Ferment, « BO France - 10 avril 1984 », sur archives-box-office.eklablog.com, (consulté le ).
  8. Fabrice Ferment, « BO France - 17 avril 1984 », sur archives-box-office.eklablog.com, (consulté le ).
  9. Fabrice Ferment, « BO France - 29 mai 1984 », sur archives-box-office.eklablog.com, (consulté le ).
  10. « Les Morfalous », sur jpbox-office.com (consulté le ).
  11. Gilles Durieux, Belmondo, Paris, Le Cherche midi, , 384 p. (ISBN 978-2749106953), p. 291-293.
  12. (de) « Die erfolgreischten Filme in Deutschland 1984 », sur insidekino.com (consulté le ).
  13. « Morfal, morfale, morfalou », sur larousse.fr (consulté le ).
  14. « Morfalous (Les) », sur l2tc.com (consulté le ).

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