Trois-cent-cinquante-trois biens du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité le , lors de la trente-sixième session du comité du patrimoine mondial, organisé par l'Unesco du au à Saint-Pétersbourg.
Ces 353 éléments sont répartis en 109 sites, de superficies très variables.
Trois-cent-cinquante-trois éléments sont répartis sur cent-neuf sites, qui ont des surfaces allant de quelques ares à plusieurs kilomètres carrés[1].
Le site no 1 est formé par le monument à la découverte du charbon le à Fresnes-sur-Escaut. La découverte a eu lieu quelques centaines de mètres au nord-ouest à la fosse Jeanne Colard.
Le site no 2 est formé par le château des Douaniers, à Fresnes-sur-Escaut.
Le site no 3 est formé par le château de l'Hermitage à Condé-sur-l'Escaut.
Le site no 4 est formé par la pompe à feu de la fosse du Sarteau des mines d'Anzin à Fresnes-sur-Escaut.
Le site no 5 est constitué de trois parties reliés entre elles par le vieil Escaut :
Le site no 6 est composé d'éléments situés à Fresnes-sur-Escaut : la fosse Soult no 1 des mines de Thivencelle, la cité pavillonnaire Soult ancienne, les grands bureaux de la Compagnie de Thivencelle, ayant été reconvertis en dispensaire de la Société de Secours Minière, et le château Desandrouin de la Compagnie d'Anzin.
Le site no 7 est constitué par la cité-jardin de la Solitude, à Vieux-Condé, liée à la fosse Ledoux.
Le site no 8 est un des plus volumineux et des plus étendus du bassin minier. Il est possible de le subdiviser en différents secteurs :
Le site no 9 est formé par la cité-jardin du Rivage ancienne.
Le site no 10 est composé d'éléments liés à la fosse Bleuse Borne des mines d'Anzin à Anzin : la cité pavillonnaire du Mont de la Veine, la cité moderne du Moulin, les terrils nos 189A et 189B, respectivement dénommés Bleuse Borne gros cône et Bleuse Borne petit cône[T 8],[T 9].
Le site no 11 est formé par le château Dampierre à Anzin.
Le site no 12 est formé par la cité de corons des 120, à Anzin et Valenciennes.
Le site no 13 est constitué de la fosse La Sentinelle des mines d'Anzin à La Sentinelle, reconvertie en église Sainte-Barbe, la cité de corons de l'église, et la cité de corons coron carré, ainsi que du dispensaire de la Société de Secours Minière.
Le site no 14 est formé par le chevalement en béton armé du puits no 2 de la fosse Dutemple des mines d'Anzin à Valenciennes.
Le site no 15 est le plus étendu en termes d'envergure du bassin minier, il se décompose en deux grandes parties :
Le site no 16 est constitué par la cité de corons Chabaud-Latour Ancienne et par la cité pavillonnaire Chabaud-Latour Nouvelle, bâties près de la fosse Chabaud-Latour des mines d'Anzin à Denain.
Le site no 17 est formé par la fosse Mathilde des mines d'Anzin à Denain.
Le site no 18 est formé par le terril conique no 162, Renard[T 13], issu de l'exploitation de la fosse Renard des mines d'Anzin à Denain.
Le site no 19 est composé d'éléments liés à la fosse Audiffret-Pasquier des mines d'Anzin à Escaudain : le terril conique no 153, Audiffret Sud[T 14], la cité pavillonnaire Alsace, la cité de corons Audiffret, les maisons d’ingénieurs Audiffret, le laboratoire et le centre médical de la Société de Secours minière, le groupe scolaire de la cité Audiffret, et la cité pavillonnaire Couture.
Le site no 20 est formé par le monument commémoratif à Charles Mathieu à Lourches, près de la fosse Saint-Mathieu des mines de Douchy.
Le site no 21 est formé par le terril no 125A, Sainte Marie Ouest[T 15], issu de l'exploitation de la fosse Sainte-Marie des mines d'Aniche à Auberchicourt.
Le site no 22 est composé de la cité-jardin du Garage, de la cité moderne du Champ Fleuri, ainsi que de son école et de son église. Ces éléments ont été bâtis pour la fosse Vuillemin des mines d'Aniche à Masny.
Le site no 23 est formé par le carreau de la fosse Delloye des mines d'Aniche à Lewarde, l'actuel Centre historique minier de Lewarde.
Le site no 24 est constitué par le dispensaire de la Société de Secours Minière, les cités-jardins de la Balance et de la Malmaison, et la cité moderne de Guesnain. Ces éléments ont été bâtis pour la fosse Saint-René des mines d'Aniche à Guesnain.
Le site no 25 est constitué par la cité-jardin de la Clochette à Douai, la cité pavillonnaire Notre-Dame, le groupe scolaire, le patronage, l'église Notre-Dame-des-Mineurs (1927), ainsi que par les presbytères français et polonais, à Waziers. Ces éléments ont été bâtis pour la fosse Notre-Dame des mines d'Aniche.
Le site no 26 est constitué des cités pavillonnaires Beaurepaire, du Bois-Brûlé, du Moulin, de la cité moderne de la ferme de Beaurepaire. Elle comprend également la chapelle Sainte-Barbe et le prieuré de Beaurepaire. Ces six éléments sont issus de l'exploitation par la Compagnie des mines d'Aniche puis par le Groupe de Douai de la fosse De Sessevalle à Somain.
Le site no 27 comprend l'étang d'affaissement minier à Rieulay et, en très grande partie, le terril no 144, Rieulay[T 16], à Rieulay et Pecquencourt, issu principalement de l'exploitation des fosses De Sessevalle et Lemay par la Compagnie des mines d'Aniche.
Le site no 28, localisé à Pecquencourt, comprend la cité pavillonnaire Lemay, la cité jardin Sainte-Marie, la cité moderne de Pecquencourt, ainsi que deux dispensaires de la Société de Secours Minière. Ces différents éléments résultent de l'exploitation de la fosse Lemay par la Compagnie des mines d'Aniche, puis par le Groupe de Douai.
Le site no 29 est constitué des terrils nos 143 et 143A, Germinies Sud[T 17] et Germinies Nord[T 18], issus de l'exploitation de la fosse Barrois des mines d'Aniche, et de ses fosses concentrées. Ils sont respectivement situés à Pecquencourt et Lallaing, et à Flines-lez-Raches et Marchiennes.
Le site no 30 est constitué par la cité-jardin Barrois à Pecquencourt, il s'agit d'une des cités de la fosse Barrois.
Le site no 31 est composé de la cité-jardin de Montigny, de ses écoles, de son église Saint-Charles, du dispensaire de la Société de Secours Minière, du château Lambrecht, et de la cité-jardin du Moucheron. Ces éléments résultent de la fosse Barrois, et sont situés à Montigny-en-Ostrevent.
Le site no 32 est formé par la fosse no 2 des mines de Flines puis d'Aniche à Anhiers.
Le site no 33 est constitué de la cité-jardin de la Solitude et de son école, de la cité pavillonnaire de la Ferronnière, de la cité de corons Saint-Joseph et de la cité moderne du Godion, à Douai. Ces éléments ont été construits par la Compagnie des mines d'Aniche pour ses fosses Déjardin et Bernard.
Le site no 34 est formé par le chevalement de la fosse no 9 des mines de l'Escarpelle à Roost-Warendin.
Le site no 35 est constitué de la cité moderne de la Belleforière, construite pour la fosse no 9, ainsi que du terril no 139, Pâturelles[T 19], et du terril plat n° 123, Escarpelle ancien plat[T 20], surmonté du terril conique no 141, 1 Nouveau Est[T 21]. Ces terrils portent le numéro de la fosse no 1 des mines de l'Escarpelle. Ces trois éléments sont situés à Roost-Warendin.
Le site no 36 est formé par le terril no 140, Marais du Vivier Ouest[T 22], situé à Auby.
Le site no 37 est composé de la cité pavillonnaire de la Justice et de son dispensaire de la Société de Secours Minière, ainsi que la cité-jardin du Moulin. Ces éléments ont été construits pour la fosse no 8 des mines de l'Escarpelle à Auby.
Le site no 38, situé à Libercourt, est composée du terril n° 115, 2 du téléphérique[T 23], de la cité moderne de la Faisanderie, de son école, de son église Saint-Henri, de la cité moderne de la forêt, et de la cité pavillonnaire 1940.
Le site no 39 est constitué de la fosse no 2 des mines d'Ostricourt à Oignies, de sa mine-image, et du terril no 115A, 2 d'Oignies[T 24], situé quant à lui à Libercourt.
Le site no 40 est formé par l'hôtel de ville de Carvin.
Le site no 41, à Oignies, est formé par le monument à Henriette de Clercq, fondatrice et dirigeante de la Compagnie des mines de Dourges.
Le site no 42 est composé de la fosse no 9 - 9 bis des mines de Dourges à Oignies, le terril no 110, 9 de Dourges[T 25], la cité-jardin Declercq, un dispensaire de la Société de Secours Minière, la cité moderne des Bonniers, et, sur le territoire de Dourges, les terrils nos 116 et 117, 10 d'Oignies[T 26],[T 27], issus quant à eux de la fosse no 10 du Groupe d'Oignies.
Le site no 43, à Évin-Malmaison, est constitué du chevalement du puits no 8 de la fosse no 8 - 8 bis des mines de Dourges et de la cité-jardin Cornuault.
Le site no 44, à Dourges, est composé de la cité-jardin Bruno (ancienne et nouvelle), de son école, de son église Saint-Stanislas, de son presbytère et de la salle des fêtes.
Le site no 45 est constitué de la cité-jardin Foch, de l'école de musique, et du dispensaire de la Société de Secours Minière, bâtis par la Compagnie des mines de Dourges pour la fosse n° 2 - 2 bis.
Le site no 46 est composé du terril conique no 87, Lavoir Hénin Est[T 28], à Dourges, et du terril décapité no 92, Lavoir Hénin Ouest[T 29], à Hénin-Beaumont et Dourges.
Le site no 47, à Noyelles-Godault, est formé par la cité-jardin Crombez, bâtie pour loger les mineurs de la fosse n° 4 - 4 bis des mines de Dourges.
Le site no 48 est relativement étendu, il comprend :
Le site no 49 est composé de la cité de corons de la Parisienne, de l'école, et de l'église Sainte-Barbe, à Drocourt. Ces éléments ont été bâtis par la Compagnie des mines de Drocourt pour sa fosse no 1, située à Hénin-Beaumont.
Le site no 50 est formé par la cité moderne Saint-Paul, bâtie à Carvin pour les mineurs de la fosse nos 24 - 25.
Le site no 51 peut être subdivisé en trois secteurs :
((à corrigerGoogle Maps|))
Le site no 52 est formé d'un ou deux Camus-hauts, vestiges d'une cité à l'origine bien plus grande qui a été entièrement détruite, à Annay-sous-Lens.
Le camus est en 2022 à l'abandon et les projets de rénovations étant trop coûteux, le maire d'Annay, Yves Terlat, demande le déclassement et éventuellement la destruction du site pour l'urbanisme. Il est reproché que l'inscription au patrimoine mondial est contraignante et n'accorde pas de subventions, contrairement aux monuments historiques français[2],[3],[4]. Alors que début 2023, la municipalité allait raser le logement[5], il est finalement inscrit aux monuments historiques[6].
Le site no 53 est constitué par la cité pavillonnaire Bellevue ancienne, l'église du Sacré-Cœur et l'école. Ces éléments ont été bâtis pour la fosse nos 21 - 22 des mines de Courrières, à Harnes.
Le site no 54 est constitué de la cité pavillonnaire du Moulin et du centre de soins de la Société de Secours Minière. Ces éléments ont été construits à Fouquières-lès-Lens pour la fosse nos 7 - 19 des mines de Courrières.
Le site no 55 est établi au cœur de la concession de la Compagnie des mines de Courrières. Il comprend :
Le site no 56 est constitué de la cité pavillonnaire Deblock et de maisons d'ingénieurs dans cette même cité, construites pour la fosse nos 5 - 12 des mines de Courrières à Sallaumines.
Le site no 57 est formé par le monument commémoratif à la catastrophe de Courrières.
Le site no 58 est formé par la fosse no 5 des mines de Meurchin puis de Lens à Billy-Berclau.
Le site no 59 est formé par la cité pavillonnaire de la Gare, à Wingles, liée à la fosse no 7 - 7 bis des mines de Lens.
Le site no 60 est formé par la cité de corons du Pont, à Wingles, liée à la fosse no 7 - 7 bis des mines de Lens.
Le site no 61 est formé par la cité pavillonnaire des Sports, à Wingles, liée à la fosse no 7 - 7 bis des mines de Lens.
Le site no 62 est formé par la fosse d'aérage no 13 bis des mines de Lens à Bénifontaine.
Le site no 63 est sans doute le plus riche en matière d'éléments. Il regroupe plusieurs zones reliées entre elles par des cavaliers miniers, dont un d'Auchy-les-Mines (près de l'ancienne gare d'Auchy-les-Mines) à Haisnes, un de Haisnes à Douvrin, un de Douvrin (près de l'ancienne gare de Douvrin) à Hulluch, et enfin, un de Wingles à Loos-en-Gohelle, en passant par Vendin-le-Vieil et Lens. Les secteurs sont parfois distants les uns des autres de plusieurs kilomètres. Elle comprend :
Fin , un coron de vingt-six logements, long de cent-trente-et-un mètres a été détruit dans les cités de la fosse no 12, malgré le fait qu'il était voisin des écoles, et lui-même classé à l'Unesco[7].
Le site no 64 est formé par les Grands Bureaux de la Compagnie des mines de Lens à Lens.
Le site no 65 est formé par la cité de corons no 2, construite pour les mineurs de la fosse no 2 - 2 bis des mines de Lens à Lens.
Le site no 66 est formé par la Maison syndicale des mineurs, à Lens.
Le site no 67 est formé par le monument à Émile Basly à Lens.
Le site no 68 est formé par la gare de Lens.
Le site no 69 est formé par le monument aux morts.
Le site no 70 est formé par le chevalement du puits no 3 bis de la fosse no 3 - 3 bis des mines de Lens, à Liévin.
Le site no 71 est formé par le chevalement du puits no 1 bis de la Fosse no 1 - 1 bis - 1 ter des mines de Liévin, à Liévin.
Le site no 72 est formé par le temple protestant de Liévin.
Le site no 73 est constitué par les grands bureaux de la Compagnie des mines de Liévin à Liévin et la cité pavillonnaire des Bureaux Ouest.
Le site no 74 est composé du terril no 80, Abattoir Pont Ampère[T 41], et de la cité pavillonnaire des Garennes, à Liévin. Ces éléments proviennent de la fosse no 3 - 3 bis - 3 ter des mines de Liévin à Éleu-dit-Leauwette.
Le site no 75 est constitué par la cité pavillonnaire des Petits Bois, à Liévin, liée à la fosse no 3 - 3 bis - 3 ter.
Le site no 76 est composé du terril no 75, Pinchonvalles[T 42], à Avion (et Liévin dans une moindre mesure), issu des fosses nos 6 - 6 bis et 7 - 7 bis des mines de Liévin, d'un cavalier reliant ce terril à la fosse no 7 - 7 bis, de la cité-jardin du Bouvier et de son école, et de la cité de corons des Pinchonvalles.
Le site no 77 est formé par la cité-jardin d'Auchy, à Violaines.
Le site no 78 est constitué de la cité pavillonnaire no 9 à Annequin et Sailly-Labourse et, à Annequin, de l'école et du dispensaire de la Société de Secours Minière. Ces éléments ont été bâtis pour la fosse no 9 des mines de Béthune. Elle reprend également la partie déferrée de la ligne de Bully - Grenay à La Bassée - Violaines, ainsi que l'embranchement vers la fosse no 9 des mines de Béthune, sur les communes d'Annequin, Noyelles-lès-Vermelles, Vermelles, Cambrin, Cuinchy, Vermelles (à nouveau), et Auchy-les-Mines.
Le site no 79 est formé par le terril conique no 49, 3 de Béthune[T 43], à Mazingarbe, issu de l'exploitation de la fosse no 3 des mines de Béthune à Vermelles.
Le site no 80 est composé de la cité-jardin no 7 et de son école, à Mazingarbe. Ces éléments ont été construits pour la fosse no 7 - 7 bis des mines de Béthune.
Le site no 81 est constitué du château Mercier et des maisons d'ingénieur du boulevard des platanes, à Mazingarbe.
Le site no 82 est composé à Bully-les-Mines et Mazingarbe de la cité no 2, à Mazingarbe de l'école de la cité no 2 et du dispensaire de la Société de Secours Minière de cette même cité, à Bully-les-Mines de la salle des fêtes, de maisons d'ingénieurs, et de la clinique Sainte-Barbe.
Le site no 83 est constitué par le monument aux morts de la Compagnie des mines de Béthune et la grille de la cité des Brebis, à Bully-les-Mines, près des limites avec Mazingarbe.
Le site no 84 est constitué de la cité-jardin des Quarante, de la cité pavillonnaire no 5, de son église Saint-Louis, de son prieuré et de son école, sur le territoire de Grenay, ainsi que des terrils nos 58 et 58A, respectivement dénommés Lavoir Mazingarbe Ouest[T 44] et Lavoir Mazingarbe Est[T 45].
Le site no 85 est formé par un dispensaire de la Société de Secours minière, à Grenay.
Le site no 86 est formé par le monument au soldat Fernand-Joseph-Édouard Marche, à Bully-les-Mines, près de la fosse no 1 - 1 bis - 1 ter des mines de Béthune.
Le site no 87 est constitué des écoles et de l'église Sainte-Marguerite de la cité no 10 de la fosse no 10 - 10 bis des mines de Béthune à Sains-en-Gohelle et, sur les territoires de Sains-en-Gohelle et de Bouvigny-Boyeffles, de la cité pavillonnaire no 10.
Le site no 88 concerne Nœux-les-Mines presque exclusivement. Il comprend les vestiges de la fosse no 1 - 1 bis des mines de Nœux, le terril conique no 36, 1 de Nœux[T 46], les Grands Bureaux de la Compagnie de Vicoigne-Nœux-Drocourt, la cité pavillonnaire no 1 ancienne, l'église Sainte-Barbe et le groupe scolaire, la coopérative minière, la cité-jardin de la Résidence du Fond de Sains, la cité pavillonnaire rue de Moussy, les cités modernes du Stade et du Chemin perdu, la pharmacie de la Société de Secours Minière, et la cité-jardin no 1 nouvelle, cette dernière étant également en partie située sur le territoire d'Hersin-Coupigny.
Le site no 89 est constitué de la cité-jardin Jeanne d'Arc et de son école, d'un cavalier minier, à Barlin, et de la cité pavillonnaire de la Loisne et de la cité-jardin no 9 à Barlin et Hersin-Coupigny, ces éléments ont été bâtis pour la fosse no 9 - 9 bis des mines de Nœux.
Le site no 90 est composé de la cité pavillonnaire des Sœurs et de son groupe scolaire, bâtis pour la fosse no 9 - 9 bis des mines de Nœux.
Le site no 91 est constitué de la fosse no 7 - 7 bis des mines de Nœux à Barlin et de sa cité pavillonnaire no 7, à Barlin et Maisnil-lès-Ruitz.
Le site no 92 est formé par la cité de corons du Château des Dames à Gosnay, utilisée par la Compagnie des mines de Bruay pour y loger les mineurs de sa fosse no 1 - 1 bis.
Le site no 93 est formé par le terril conique no 10, 3 de Bruay Ouest[T 47], issu de l'exploitation de la fosse no 3 - 3 bis - 3 ter des mines de Bruay à Bruay-la-Buissière.
Le site no 94 est constitué de la cité pavillonnaire des musiciens à Bruay-la-Buissière, et de la cité pavillonnaire des musiciens bis à Bruay-la-Buissière et Divion, des cités de la fosse no 5 - 5 bis des mines de Bruay.
Le site no 95 est formé par l'hôtel de ville de Bruay-la-Buissière.
Le site no 96 est formé par la cité pavillonnaire Anatole France et la cité de corons des électriciens, près de la fosse no 1 - 1 bis des mines de Bruay à Bruay-la-Buissière.
Le site no 97 est organisé autour des cités des fosses nos 4 - 4 bis - 4 ter et 6 - 6 bis - 6 ter des mines de Bruay à Bruay-la-Buissière et Haillicourt. Elle comprend les cités de corons 16-1 et 16-3, les écoles des cités 16-1 et 16-3, l'église Saint-Joseph, ces éléments étant tous situés à Bruay-la-Buissière, et la cité de corons des Fleurs, située quant à elle à Haillicourt.
Le site no 98 est formé par le stade parc, et sa piscine art-déco de plein air, à Bruay-la-Buissière.
Le site no 99 est constitué de la cité pavillonnaire de la Victoire et son école, de la cité moderne des Arbres et de son école, ainsi que d'un dispensaire de la Société de Secours minière dans cette dernière cité, tous ces équipements ont été construits à Houdain pour la fosse no 7 - 7 bis des mines de Bruay.
Le site no 100 est composé des terrils coniques nos 2 et 3, respectivement dénommés 6 de Bruay Est[T 48] et 6 de Bruay Ouest[T 49], à Ruitz et Maisnil-lès-Ruitz. Ils sont issus de l'exploitation de la fosse no 6 - 6 bis - 6 ter des mines de Bruay, sise à Haillicourt.
Le site no 101 est formé par le chevalement de la fosse no 2 des mines de Marles à Marles-les-Mines.
Le site no 102 est formé par le terril conique no 14, 5 d'Auchel[T 50], issu de l'exploitation de la fosse no 5 - 5 bis - 5 ter des mines de Marles à Auchel.
Le site no 103 est formé par la goutte de lait bâtie par la Compagnie des mines de Marles à Auchel près de la fosse no 5 - 5 bis - 5 ter.
Le site no 104 est formé par le monument aux morts de la Compagnie des mines de Marles à Auchel .Il est érigé en 1926 et est l'œuvre du sculpteur Félix-Alexandre Desruelles.Il est composé de deux groupes :
-le premier groupe représente l'Humanité en deuil
-le second groupe représente la paix retrouvée.
Le site no 105 est constitué de la cité de corons de Rimbert à Auchel, et de son école. Ces éléments ont été bâtis pour la fosse no 4 - 4 bis des mines de Marles.
Le site no 106 est formé par le terril conique no 34, 3 de Ligny[T 51], issu de l'exploitation à Ligny-lès-Aire de la fosse no 3 des mines de Ligny-lès-Aire.
Le site no 107 est formé par le terril décapité no 32, Transvaal 2 Sud[T 52], issu de l'exploitation à Ligny-lès-Aire de la fosse no 2 - 2 bis des mines de Ligny-lès-Aire.
Le site no 108 est formé par le terril conique no 31, Transvaal 1 Nord[T 53], issu de l'exploitation à Ligny-lès-Aire de la fosse no 2 - 2 bis des mines de Ligny-lès-Aire.
Le site no 109 est formé par le terril conique no 244, Fléchinelle Ouest[T 54], issu de l'exploitation de la fosse de Fléchinelle de la Compagnie des mines de la Lys-Supérieure, ensuite devenue la fosse no 1 - 1 bis des mines de Ligny-lès-Aire, à Enquin-les-Mines. C'est le site le plus occidental du classement.