Martin Winckler
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (69 ans)
AlgerVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Marc ZaffranVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université de Tours (doctorat) (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Médecin, romancier, médecin écrivain, traducteurVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Œuvres principales

Martin Winckler, pseudonyme de Marc Zaffran, né le à Alger, est un médecin militant féministe français connu comme romancier et essayiste.

Biographie

Les parents de Marc Zaffran, mariés en 1952, sont tous deux natifs d'Algérie française et de confession juive. Sa mère, Denise Miguéres, dite Nelly, est mère d'une petite fille nommée Claude, née d'une précédente union, et son père Ange Zaffran[1], surnommé « Zaza »[2], est médecin spécialisé en pneumo-phtisiologie, à Alger. Marc (alias Martin Winckler) y naît en , suivi par son frère, Michel, un an et demi plus tard, en .

Il grandit à Pithiviers de 1963 à 1972, où habite sa famille et où exerce son père[3].

Diplômé de la faculté de médecine de Tours en 1982, il s'installe l'année suivante à Joué-l'Abbé dans la Sarthe[4] et exerce dans un cabinet médical de campagne jusqu'en 1993. À partir de 1983, et jusqu'en 1989, il collabore à la revue Prescrire sous son vrai nom.

Il publie de nombreux ouvrages sous le nom de Martin Winckler, un pseudonyme qu'il choisit après la lecture du livre de Georges Perec, La Vie mode d'emploi, et en raison de l'intérêt qu'il porte particulièrement au personnage Gaspard Winckler, fabricant de puzzles, chez lequel il voit « une métaphore de l’écrivain »[5].

De à , il prépare et lit chaque matin Odyssée, une chronique sur France Inter, où il exprime ses idées sur la médecine en France et la façon dont les séries télévisées sont diffusées par les chaînes françaises. Ses critiques des laboratoires pharmaceutiques lui valent néanmoins, selon Acrimed, la suppression de son passage à l'antenne[6].

En 2009, il s'installe à Montréal après l'obtention d'une bourse de recherche en bioéthique à l’université de Montréal et parce qu'il ne supportait plus de vivre en France[7],[8].

Son ouvrage de 2016 intitulé Les Brutes en blanc, consacré à la maltraitance médicale[9], fait l'objet d'un communiqué du Conseil de l'Ordre des médecins en France, qui lui reproche d'avoir pratiqué « la caricature et l'amalgame » et de généraliser à l'ensemble de la profession médicale les dérives de quelques praticiens, dont les pratiques sont condamnées fermement[10].

Il est également un vidéaste web critique sur Youtube[11].

Prix et distinctions

Œuvre

Médecine

En revue, sous le nom de Marc Zaffran

Ouvrages de vulgarisation médicale, sous le nom de Marc Zaffran ; il a été également conseiller médical et rédacteur à Que Choisir Santé au milieu des années 1990.

Essais

Romans, récits, nouvelles

Sur des séries télévisées

Martin Winckler a participé aux magazines Génération Séries, puis Épisode.

Autres

Adaptation

Au cinéma

En bande-dessinée

Notes et références

  1. D'où le titre de son ouvrage autobiographique et biographique sur son père : Plumes d'Ange (2003)
  2. « Mon père se prénommait Ange, mais j'ai toujours entendu tout le monde l'appeler Zaza. », in Légendes, réédition Folio, 2003, op. cit., p. 95
  3. Anne-Laure Le Jan, « Chaque lundi, une célébrité raconte son Pithiverais. Aujourd’hui, Martin Winckler », sur La République du Centre, (consulté le ).
  4. Sébastien Lapaque, « Journal d'un médecin de campagne », Le Figaro, 10 avril 2020, p. 30.
  5. Marc Lapprand, « La tentation de la contrainte dans l’œuvre romanesque de Martin Winckler », Les Cahiers de Didactique des Lettres,‎ mis à jour le 22 décembre 2014 (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Stéphane Paoli, co-propriétaire de France Inter », sur Acrimed | Action Critique Médias, (consulté le )
  7. Marie-Claude Lortie, « À table avec Martin Winckler. La santé de Winckler », sur La Presse, (consulté le ).
  8. Anne Crignon, « Martin Winckler: "La France est intellectuellement très fermée" », sur L'Obs, (consulté le ).
  9. « Martin Winckler : «Le refus des rapports de force n’empêchera nullement le désir de s’exprimer» », sur Libération.fr, (consulté le ).
  10. « Prise de position de l'Ordre des médecins sur le livre de M. Winckler », sur Conseil National de l'Ordre des Médecins, (consulté le ).
  11. « Martin Winckler parle des examens gynécologiques dans sa dernière vidéo », sur Madmoizelle, (consulté le ).
  12. a et b Biographie, sur le site d'un de ses éditeurs La passe du vent.
  13. Marie-Joëlle Gros, « Martin Winckler, 43 ans, médecin-écrivain, a fait un succès de librairie avec «la Maladie de Sachs». Souffrir, dit-il », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. Lien brisé Festival du premier roman 2000, site officiel.
  15. a et b Quelques lauréats du Prix, sur le site de la bibliothèque de l'Académie Nationale de Médecine.
  16. « Articles en Une », sur Prescrire, (consulté le ).
  17. « Profession médecin de famille », sur Presses de l'Université de Montréal, (consulté le )
  18. « Le patient et le médecin », sur Presses de l'Université de Montréal, (consulté le )
  19. « J'ai mal là : la chronique de Martin Winckler », sur www.arteradio.com, (consulté le )
  20. « Docteur ès séries », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. « Les séries TV et le soap opera », sur www.canal-u.tv (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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