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Nautisme à la voile
Voile
Description de l'image Sailing pictogram.svg.
Fédération internationale ISAF
Sport olympique depuis 1900
Description de cette image, également commentée ci-après
Catamaran de sport.

Le nautisme à la voile est l'art de naviguer avec l'aide du vent comme force propulsive. Il s'agit d'une activité de loisir ou de compétition, voire un art de vivre, qui se pratique avec différents types d'engins, du simple flotteur comme dans le cas de la planche à voile, au véritable bateau, sur lac ou sur mer.

Généralités

Hanse Sail, Rostock

On peut distinguer plusieurs catégories d'activités :

Histoire

Article détaillé : Histoire du nautisme.

Époque du yachting

Le yacht Volunteer qui gagna la Coupe de l'America en 1887.

En Europe, les premiers yachts, petits voiliers construits pour la navigation récréative (de l'aristocratie et la bourgeoisie maritime) remontent au moins au XVIIe et XVIIIe en Angleterre, aux Pays-Bas ou en Russie[1]. La première régate de voiliers serait celle organisée en Angleterre en 1662, remportée par le sloop Jamaïe du roi Charles II[2].

Mais l'engouement véritable pour le yachting naît au Royaume-Uni et aux États-Unis, au milieu du XIXe siècle, dans la bourgeoisie. Ces premiers yachts sont inspirés des voiliers utilitaires les plus rapides de l'époque et aux bonnes qualités nautiques: les cotres pilotes européens, et les petites goélettes américaines. On retrouve ainsi sur ces yachts les mêmes plans de voilure, et les coques des bateaux de cette époque: un avant très large (maitre-bau avancé), un arrière effilé (poupe) et une quille longue et peu profonde. La propulsion à voile étant abandonnée progressivement pour le transport utilitaire, le yachting devient la seule source d'évolutions techniques des voiliers.

Voile populaire

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En Europe et aux États-Unis, les clubs de voile devinrent populaires à la fin du XIXe siècle, quand de petits voiliers commencèrent à être fabriqués à l'échelle industrielle. En France, la voile populaire s'est développée dans les années 1970, grâce à des voiliers simples et bien construits comme le Muscadet, le Sangria, le Corsaire ou le Mousquetaire construit par des chantiers comme Aubin ou Jeanneau et des architectes de renom comme Philippe Harlé ou Jean-Jacques Herbulot. De nombreuses écoles de voiles ont accompagné les clubs et apprendre la voile[3] est devenu de plus en plus simple.

Compétition nautique

Article détaillé : Voile aux Jeux olympiques.

Il existe plusieurs catégories de courses nautiques à la voile :

Classement d'une course

Il existe deux méthodes de calcul du classement d'une course. En temps réel, pour les monotypes de la même série (tous les concurrents ont un bateau du même type, le premier arrivé est déclaré gagnant) et pour les bateaux de même jauge de course. La jauge de course (ne pas confondre avec les autres jauges dont la jauge de douane) est une formule mathématique basée sur un ensemble de caractéristiques générales définissant une classe de bateaux mais assurant une homogénéité de performance entre ces bateaux. Tous les concurrents ayant un bateau de même jauge, le premier arrivé de la jauge est déclaré gagnant de la jauge.

En temps compensé, à chaque bateau est affecté un handicap de temps en fonction de ses caractéristiques mesurées selon la jauge (formule de calcul basée sur les mesures du bateau). Les concurrents sont classés en fonction du temps compensé par la formule : temps réel x coefficient modificateur (calculé en fonction du handicap selon la jauge). Ainsi, le bateau qui finit premier ne sera pas obligatoirement le vainqueur.

Il existe plusieurs types de jauges dont les formules sont parfois tenues secrètes pour éviter la course à l'armement, par exemple la jauge IRC, l'IRM et les jauges internationales de Offshore Racing Congress reconnues par l'ISAF) ou le Handicap national, jauge française, dont le calcul évolue en fonction de prédictions de vitesses et de statistiques historiques.

Courses célèbres

Les courses ont été classées suivant les catégories décrites précédemment. Pour chacune d'elles est donné le mode de classement (au pluriel quand il y a plusieurs classements).

Courses au large

Article détaillé : course au large.

Courses à étapes

Courses spécifiques

Voile de vitesse

Dans cette discipline, ce n'est pas la distance parcourue qui est importante mais la vitesse instantanée. La voile de vitesse recourt à toutes les sciences de pointe (aérodynamisme, mécanique des fluides, résistance des matériaux, simulation informatique).

Voir les articles détaillés :

Prototypes et projets

L'Hydroptère est un des projets les plus aboutis dans ce domaine, grâce à plusieurs foils d'une taille impressionnante (6,5 mètres sur la première version), ce navire « décolle » à une altitude de 2 à 3 mètres. « Hydroptère » est également le nom générique en français des foilers.

Le , l'Hydroptère, voilier à foils imaginé par Éric Tabarly, a traversé la Manche, de Douvres à Calais, à une vitesse moyenne de 33 nœuds (62 km/h), en 34 minutes. Cette traversée par voie maritime a duré quatre minutes de moins que le record établi par Louis Blériot le avec son avion. Le , l'Hydroptère, a franchi la barre des 50 nœuds. Il détient aussi le record de vitesse absolue sur 500 m. Le il bat à Hyères le record absolu de vitesse sur 500 mètres avec 51,36 nœuds[4].

Le catamaran Techniques Avancées[5], prototype conçu et réalisé par les élèves de l'ENSTA ParisTech détient depuis 1997 le record du monde de vitesse à la voile en catégorie grande voilure. Il avait alors atteint la vitesse de 42,12 nœuds (78 km/h) sur une course de 500 m. Il s'agit d'un catamaran de vitesse asymétrique, muni de foils, inspirés du trimaran à foils Paul Ricard de Tabarly. Entièrement en fibre de carbone, le catamaran Techniques Avancées est équipé de deux ailes rigides pour la propulsion. Il reste fin 2005 le quatrième bateau le plus rapide ayant navigué.

Multicoques de course

Les plus grands multicoques de course, sont par type :

Le plus grand catamaran à voile jamais construit est le Douce France : 42 mètres de grand luxe, de teck, etc. Sa coque est en aluminium et il possède deux mâts. Il a été fabriqué dans un petit chantier près de Nantes pendant deux ans par une équipe de seulement dix personnes !

Répertoire synoptique par années de création

En solitaire
En double
En équipage

Notes et références

  1. Voir yacht
  2. Olivier Le Carrer, La Voile, p. 19.
  3. R Yhuel, « Apprendre la voile », sur Mersetbateaux.com, webzine, (consulté le )
  4. « Record absolu de vitesse à la voile en rade d’Hyères », sur Europe1.fr, (consulté le )
  5. Site de l'École nationale supérieure de Techniques avancées

Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Instances françaises et internationales