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L'occlusion dentaire (latin : occludere = enfermer ; claudere = fermer) est la manière dont les dents mandibulaires (mâchoire du bas) s’engrènent avec les dents maxillaires (mâchoire du haut). L'occlusion dentaire est impliquée dans les fonctions de mastication, de déglutition, de phonation ainsi que dans l'équilibre postural.

Une occlusion dentaire équilibrée permet une « posture physiologique de repos de la mandibule par rapport au maxillaire, posture où les fibres des muscles masticateurs et faciaux prennent leur longueur physiologique de repos. La contraction musculaire est faible et symétrique. Cette position de repos est stable et répétitive lorsque l'OIM (Occlusion d'Intercuspidation Maximale) est en harmonie neuro-musculaire »[1].

L'équilibre occlusal peut-être perturbé par des interférences dentaires, des dents en sur-occlusion ou en sous-occlusion. Une mal-occlusion va déséquilibrer l'ouverture et la fermeture de la mandibule et provoquer des troubles des ATM (Articulations Temporo-Mandibulaires). Cependant, les symptômes dus à une mauvaise occlusion dentaire se répercutent au-delà des tensions des muscles de l'appareil manducateur. L'occlusion dentaire est impliquée dans des symptômes aussi variés que les acouphènes ou les troubles posturaux.

La dynamique occlusale s'inscrit dans les limites de la physiologie neuromusculaire : elle concerne toutes les positions et mouvements de la mâchoire inférieure, depuis la position de repos physiologique de tous ses muscles, jusqu'à la position réflexe d'intercuspidie maximale : c'est la relation myodéterminée asymptomatique, ou RMDA (Occlusodontologie).

Historique

L'école américaine

Les écoles européennes

Angleterre

Évolutions anglo-saxonnes de la Médecine fondamentale :

Mystérieusement, l’école dentaire américaine (IAG, Gnathology[2]) et l'orthodontie (E.H. Angle) ne se feront jamais le porte-parole de ces deux découvertes, pourtant capitales, en Médecine générale :

France

Union européenne

Les apports de l'occlusodontie fonctionnelle

A la fin des années 80, émerge en France un courant fonctionnaliste. S’appuyant sur les exigences de la "médecine par les preuves", Rinchuse constate que dans les observations classiques "il n’est pas demandé au sujet de mastiquer de déglutir ou d’exercer un quelconque mouvement para-fonctionnel” (Rinchuse et al. 2007). Il en déduit que “la terminologie, la nomenclature et le concept de protection canine, comme celui de fonction groupe, ou d’occlusion balancée, peuvent être récusés".

Les recherches cliniques de Le Gall et Lauret établissent un nouveau modèle de fonctionnement naturel, fondé sur la mastication (Lauret et Le Gall 1994,1996; Le Gall et col. 1994; Le Gall 2007, Le Gall et Lauret 1998,  Le Gall et Lauret 2011; Le Gall 2013) et la déglutition (Le Gall et al 2010, Le Gall 2013).

"La simulation et l’observation de la mastication montre que la phase occlusale des cycles est en orientation centripète et qu’avec le recrutement des muscles élévateurs, des contacts sont observés entre les dents postérieures, lors des mouvements limites, et qu’ils sont harmonieusement équilibrés sur toute l’étendue des face occlusales du côté mastiquant".

Pour les fonctionnalistes, la canine n'a qu'un rôle périphérique, c'est la première molaire est le moteur et le guide de la mastication.

Bases fondamentales de la médecine

Fig. 1 - (tm) C.P.D. sprl, Brussels (Belgium), 1988.

Anatomie (fig. 1)

Sans jamais contrarier la fonction réflexe ni la Relation Myodéterminée Asymptomatique (RMDA), la bio-ortodontie oriente l'évolution et la mise en place harmonieuse des dents permanentes sur les arcades dentaires (croissance, maturation, REIOR et GAL : voy. déglutition atypique). Dans la bio-orthodontie, le moteur essentiel des déplacements dentaires est la fonction musculaire de la langue (forces centrifuges), des lèvres et des joues (forces centripètes) lors de la déglutition salivaire en dents serrées (1500 à 2000 déglutitions par jour).

- Patience et longueur de temps font plus que forces et rage.

Fig. 2 - (tm) C.P.D. sprl, Brussels (Belgium), 1988.

Physiologie et biochimie (fig. 2)

Dents et occlusion réflexe

Occlusion volontaire

Lorsque les dents sont en occlusion volontaire, on distingue sur les faces triturantes des dents, ou faces occlusales :

Différente de l'occlusion réflexe, l'occlusion volontaire ne représente qu'un intérêt purement didactique sur le plan clinique : faire mordre sur un papier carbone, bleu ou rouge, pour visualiser des contacts entre les couples dento-dentaires. L'analyse occlusale des patients ne peut jamais se limiter à l'étude de l'occlusion volontaire, pas plus qu'à des clichés instantanés de radiographie, ni à des modèles en plâtre volontairement juxtaposés (E.H. ANGLE et sa Classification, 1898). En fait, l'occlusion volontaire représente très peu d'intérêts pour les patients.

Or, c'est trop souvent le cas en Gnathologie depuis 1924 : l'extrême variabilité des rapports occlusaux conduit aux meulages sélectifs, gouttières occlusales, extractions préventives, contentions à vie (Orthodontie - ODF), chirurgie orthognathique (Chirurgie maxillo-faciale), , etc. ; mais sans jamais tenir compte des voies réflexes, ni de la perception proprioceptive du patient. Le plus souvent, ces pseudos traitements, seulement cautionnés par la Gnathologie, conduisent à une perturbation profonde de la fonction physiologique : ils induisent, révèlent ou aggravent surtout la dysfonction occlusale.

Déglutition salivaire dysfonctionnelle

La déglutition salivaire atypique n'est qu'une prolongation, chez l'adulte, de la déglutition infantile. Dans toute fonction buccale, la langue s'interpose toujours entre les deux arcades dentaires antagonistes et il n'y a jamais occlusion réflexe des dents mandibulaires sur les dents maxillaires (Fig. 3 et 4), ni même stimulation dento-dentaire des mécanorécepteurs, ou propriocepteurs desmodontaux. Ces interpositions linguales, permanentes entre les deux arcades, induisent des migrations dentaires par pressions centrifuges omnidirectionnelles : versions, égressions, translations, récidives orthodontiques, etc. Par conséquent, les rapports entre les deux arcades dentaires sont variables à merci : le patient ne sait plus "comment mettre ses dents" et ceci contribue à un stress permanent. Plus de trois quarts de la population sont touchés par la déglutition dysfonctionnelle, mais seulement 15 à 17 % d'entre eux présenteront, peut-être un jour, les signes majeurs de la maladie occlusale : mal de tête, douleurs dans la nuque et le dos, craquement des articulations des mâchoires ("ATM"), difficultés pour ouvrir la bouche, fatigue générale, ronflement, accentuation des acouphènes, etc.

En présence d'une déglutition dysfonctionnelle, toute occlusion volontaire (voir ci-dessus) n'est nullement représentative des conditions naturelles et tout traitement, imposé par cette voie iatrogène, est toujours intempestif. D'où l'importance fondamentale d'un diagnostic correct du type de déglutition salivaire.

Au début de la vie, les organes dentaires sont absents dans la cavité buccale, alors que la dimension verticale est déjà présente : la déglutition du liquide amniotique débute vers le quatrième mois de la grossesse (Fig. 5 et 6). À l'inverse des dogmes produits par la Gnathologie depuis 1924, la dimension verticale, ou distance nez-menton, est donc plus le résultat, depuis la naissance, du travail réflexe produit par la langue entre les maxillaires (découverte des réflexes : C.S. SHERRINGTON, 1917), que la simple juxtaposition volontaire iatrogène des deux arcades dentaires ("DVO", Gnathologie).

Déglutition salivaire fonctionnelle et occlusion réflexe

L'individu sécrète un litre et demi de salive par jour, soit un peu moins d'une demi tonne de cette sécrétion par an. Par voies réflexes diurnes et nocturnes, 1500 à 2000 déglutitions quotidiennes sont nécessaires pour transférer chaque bol salivaire de la cavité buccale vers l'œsophage. La fréquence correspond à une déglutition salivaire toutes les minutes. Parmi toutes les fonctions buccales, la déglutition salivaire représente le travail le plus important, en matière de consommation énergétique (Fig. 2).

L'occlusion réflexe des arcades dentaires ne se manifeste qu'au cours de la déglutition salivaire fonctionnelle, dite "en dents serrées" (Occlusodontologie). En fait, l'occlusion réflexe stabilise la mâchoire inférieure sur l'arcade dentaire supérieure. Seule cette configuration spatiale des deux arcades dentaires est stable dans le temps : elle permet à la langue de prendre appui sur un plancher buccal rigide, ou muscle mylohyoïdien tendu, pour évacuer le bol salivaire en haut et en arrière, de la voûte palatine vers l'oropharynx. Dans ces conditions strictement physiologiques, l'occlusion réflexe des dents dure 0,485 milliseconde (A. JEANMONOD). Cette occlusion physiologique des dents antagonistes est parfaitement reproductible au millième de millimètre près. Seulement dans ce cas, la consommation énergétique (ATP) est minimale ( R) et des plus rentables.

Différents types d'occlusions dentaires

On distingue :

Relation myodéterminée

Tous la patients, qui présentent une déglutition salivaire dysfonctionnelle (75 % de la population), ou interpositions linguales entre les arcades dentaires opposées, ne se plaignent pas nécessairement des signes de la maladie occlusale. Dans ce cas, bien que la relation est myodéterminée symptomatique, les relations sociales n'en sont pas perturbées. Il n'y a donc aucun traitement à prodiguer. Tout au plus, on peut favoriser le maintien de cette situation déséquilibrée.

En l'absence du diagnostic correct de cette relation myodéterminée symptomatique, tout traitement intempestif peut devenir le révélateur de la maladie occlusale : obturation dentaire, orthodontie (ODF), chirurgie maxillo-faciale.

Dans la relation myodéterminée asymptomatique, ou "RMDA", le patient ne se plaint de rien et ses relations sociales sont parfaites. Comme le diagnostic occlusal ne révèle rien, il n'y a certainement aucun traitement à prodiguer. Malheureusement, ceci n'empêche nullement de rencontrer des malocclusions d'origine iatrogène : meulages sélectifs intempestifs, traitement orthodontique à but esthétique excessif (ODF), etc.

Dans une restauration prothétique fixe (couronnes métallo-céramiques unitaires), l'occlusion des arcades dentaires montre, de chaque côté, des contacts entre les dents des couples canines (1x), point de départ de la guidance canine pure ou de groupe, couples prémolaires (2x) et couples molaires (2x). Dans l'intercuspidatin maximale en RMDA, peu importe que les contacts inter-arcades se manifestent sur les cuspides d'appui ou sur les cuspides guides définies par la Gnathologie : ce sont tous les contacts répartis sur l'ensemble des arcades dentaires qui assurent la stabilité occlusale des deux maxillaires.

Une attention maximale est portée sur l'élimination rigoureuse des guidances non-travaillantes, sources constantes de dysfonctions ou de parafonctions. La guidance non-travaillante est une prémolaire ou une molaire qui désengrène la guidance canine lors d'un mouvement de latéralité ou de protrusion. De son côté, le patient traduit l'existence de la RMDA par un confort inégalé depuis le placement de la restauration prothétique. Après le scellement définitif des prothèses, à l'aide d'un ciment "pierre", tous ces ajustages nécessitent du temps : plusieurs consultations sont nécessaires et elles seront espacées d'au moins vingt-quatre heures chacune. Ceci donne du répit au patient pour prendre conscience de toute imperfection et laisse le temps aux corrections d'apporter une parfaite satisfaction.

Malocclusion et dysfonction

Gnathologie : une malocclusion dentaire, peut entraîner diverses pathologies qui entraînent à leur tour des troubles de l'articulation temporo-mandibulaire, ou Syndrome Algo-Dysfonctionnel de l'Appareil Manducateur. (Dental Distress Syndrome). La malocclusion dentaire est une pathologie qui se traduit par une pousse anormale des dents, ce qui perturbe considérablement la fonction musculaire des mâchoires, créé de graves problèmes jusqu'à : douleurs intenses et discontinues s'aggravant au mouvement, difficulté extrême à fermer la bouche et serrer les dents, problèmes respiratoires (difficulté respiratoire et respiration buccale), problèmes cardiaques, faiblesse, épuisement, stress intense, dépression, insomnie, tachycardie, idées suicidaires, etc. Elle peut aussi être iatrogène après des extractions sauvages, sur des personnes en croissance de surcroît[réf. nécessaire].

La dysfonction occlusale touche non seulement les dents, mais également et surtout les muscles posturaux et les circuits réflexes qui commandent ces muscles. Cette dysfonction débute souvent lors de la mise en place des dents définitives, entre six et douze ans (permutations dentaires). La déglutition salivaire infantile en est la cause la plus fréquente : en stoppant prématurément l'éruption dentaire verticale, elle induit une infraclusion organique (JEANMONOD, Occlusodontologie) par 1500 à 2000 passages horizontaux de la langue entre les deux arcades dentaires lors de la phase de permutations dentaires (âge : de 6 à 14 ans).

A l'examen par vidéographie numérique, on constate que la déglutition atypique touche plus de 75 % de la population adolescente. À l'âge adulte, seuls 15 à 17 % de ces dysfonctions vont développer la maladie occlusale vraie : gênes, douleurs ou crampes musculaires qui s'intensifient au fil de la journée. Silencieux au départ, ces signes sont révélés à l'occasion d'un soin dentaire (obturation, extraction, meulage sélectif, traitement orthodontique, etc.), voire exacerbés lors des repas ou au décours de la soirée.

Globalement, ces myalgies sont à prédominance unilatérale, gauche ou droite. Elles peuvent concerner la tête (tempes, douleurs en casque), la nuque, les épaules, le dos ou les membres. Les douleurs ainsi que de graves problèmes posturaux finissent par s'opposer à l'endormissement ou à tout sommeil réparateur, ce qui induit une fatigue diurne (somnolence des routiers). A la longue, l'épuisement s'installe et les relations sociales en sont fortement perturbées : familiales et professionnelles. Les consultations médicales se multiplient, mais sans apporter le moindre remède efficace. Le patient s'isole, déprime de plus en plus et, à défaut de tout traitement étiologique efficace, le suicide peut aussi apparaître, pour le patient dépressif, comme l'ultime solution salvatrice.[réf. nécessaire]

Facteurs de dégradation de l'occlusion

Conséquences d'une dysfonction occlusale ("malocclusion")

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Notes et références

  1. Marcel G. Le Gall et Jean-François Lauret, La fonction occlusale, applications cliniques, 3eme edition, préface Pascal Picq., France, Editions CdP., (ISBN 978-2-84361-203-9), Page 44
  2. (en) « IAG - American Section »

Annexes

Articles connexes

Bibliographie