Réalisation | Julien Duvivier |
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Scénario |
Julien Duvivier Léo Joannon Henri Jeanson |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Paris Film Productions Panitalia |
Pays de production | France, Italie |
Genre | Comédie dramatique |
Durée | 115 minutes |
Sortie | 1957 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Pot-Bouille est un film franco-italien de Julien Duvivier sorti en 1957, adaptation du roman éponyme d'Émile Zola.
Jeune provincial[Note 1] aux dents longues, Octave Mouret débarque dans le Paris des années 1880. Dans l'immeuble bourgeois où il occupe une chambre au dernier étage, Mme Josserand, maîtresse femme qui ne songe qu'à marier ses filles, et particulièrement Berthe, la cadette, jette son dévolu sur lui. Mais Octave a d'autres projets : Mme Hédouin, propriétaire, avec son mari, du magasin Au Bonheur des Dames où il est embauché comme commis, emploi qu'il a obtenu par relation et qui explique sa venue à Paris. Mais Mme Hédouin, toujours très belle, est vertueuse et repousse ses avances. De son côté, l'intrigante Mme Josserand parvient à marier Berthe à Auguste Vabre, petit commerçant drapier à court d'argent. Berthe devient rapidement la maîtresse d'Octave et celui-ci applique ses dons commerciaux à redresser les affaires d'Auguste. Mme Hédouin, devenue veuve, cherche à renouer avec Octave qui se dérobe, ce qui l'exaspère et la conduit à semer le soupçon d'adultère de sa femme dans l'esprit d'Auguste. Finalement sa stratégie réussit. Parallèlement à ce monde petit-bourgeois dont Duvivier (comme Zola) dénonce l'hypocrisie il y a l'univers des bonnes qui se moquent de leurs patrons et dénoncent leurs travers.
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Pot-Bouille est la deuxième adaptation par Julien Duvivier d'un roman de la saga des Rougon-Macquart d'Émile Zola. Il avait précédemment réalisé Au Bonheur des Dames avec Dita Parlo (1930). Cependant, chronologiquement dans la saga littéraire, Au Bonheur des Dames fait suite à Pot-Bouille[Note 3].
Dany Carrel[3] : « Gérard Philipe qui, lui aussi, avait vu Porte des Lilas en projection privée, appuya ma candidature. Duvivier se laissa convaincre : je serai Berthe. Gérard Philipe fit plus. Lui seul devait figurer au-dessus du titre. Il demanda que mon contrat, déjà signé, fut modifié. Il dit à Duvivier : — Et vous faites passer Dany Carrel au-dessus du titre ! […] Gérard Philipe me fit là un cadeau magnifique : me placer à côté de lui sur une affiche, c'était faire rejaillir sur moi un peu de sa gloire qui était immense. »