Journaliste dans les magazines Fiction, Univers, Science-Fiction magazine et Métal hurlant Directeur de Circus et Vécu chez Glénat |
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Naissance | |
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Décès |
(à 68 ans) |
Nom de naissance |
Stanislas Barets |
Pseudonyme |
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Nationalité | |
Formation |
Université de Cambridge |
Activités | |
Conjoint |
Sophie Barets |
Organisation |
co-fondateur de la librairie Temps Futurs, avec sa femme |
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Stanislas Barets, né le et mort le , formé en politique et en économie, diplômé de Cambridge, traducteur, écrivain, critique, libraire, est un spécialiste français de la science-fiction.
Stan Barets est le fondateur avec son épouse de Temps Futurs, librairie spécialisée dans la science-fiction. Il a collaboré aux principaux magazines du genre : Fiction, Univers, Science-Fiction magazine et Métal hurlant. Il dirige également Circus et Vécu chez Glénat[1]. Il est aussi rédacteur en chef de Playboy et le premier traducteur d'Akira[1]. Pour Hachette, il participe à la rédaction de l’encyclopédie Planète BD[1].
En 1979, il publie un Catalogue des âmes et cycles de la S.F., qui se concentre sur les auteurs après Mai 68. L'ouvrage attire des critiques positives dans Le Monde[2], qui signale un « dictionnaire qui comprend l'analyse de cinq cents ouvrages », « précis et objectif » et rédigé « avec pertinence et humour ». D'après Patrick Gaumer, spécialiste de la bande dessinée, Barets est « le premier à avoir comptabilisé les publications [...] avec Jean-Luc Fromental et José-Louis Bocquet »[3]. Le Catalogue est aussi cité comme référence par Sud Ouest[4]. Barets reprend et complète ce travail qu'il publie en 1994 chez Denoël dans la collection « Présence du futur » sous le titre Le Science-fictionnaire (encyclopédie en deux tomes de la science-fiction).
De 1981 à 1983, il dirige la collection d'Heroic fantasy "Temps futurs"[5].
Il a également joué un rôle important[Lequel ?] dans le développement de la critique française de la bande dessinée. En 1987, avec Thierry Groensteen, il coordonne l'édition de L'Année de la bande dessinée et tous deux en signent l'éditorial[6].
En 1988, il est délégué général du salon de la bande dessinée d'Angoulême.[réf. nécessaire]