Le terreau est un support de culture naturel formé de terre végétale enrichie de produits de décomposition (fumier et débris de végétaux décomposés) qui apportent la matière organique. Il est utilisé pour les cultures potagères ou horticoles.
Ce terme qui était initialement synonyme d'« humus[1] » tend à ne plus désigner que des suppléments horticoles apporté au sol des cultures, éventuellement vendus en sacs plastique.
« Les pluies enlèvent le terreau des lieux élevés pour le transporter dans les vallées et de là dans la mer c'est pourquoi tant de terrains autrefois cultivés et même fertiles sont aujourd'hui perdus pour la végétation. Cette observation doit engager les propriétaires qui pensent à l'avenir à cesser le défrichement des bois du sommet des montagnes car les forêts sont les grands producteurs de terreau[2]. » nous dit un dictionnaire de 1819.
Le terreau doit avoir une porosité en air et en eau permettant à la fois l’ancrage des organes absorbants des plantes et leur contact avec les solutions nécessaires à leur croissance (engrais)[3]. Il doit aussi permettre un bon drainage, ce qui est rarement le cas des terreaux commerciaux auxquels il faut donc souvent ajouter du sable de granulométrie moyenne (2 à 3 mm).
Tous les supports de culture (tous généralement appelés "terreau" par abus de langage) doivent correspondre à la norme NF U 44-551. La norme définit six dénominations en fonction du pH, de la teneur en matière organique et du rapport entre teneur en matière organique et teneur en azote (MO/N).
Il s’agit de terreau, de terre de bruyère, de tourbière, de tourbe et de substrat végétal non fermenté (paille fraîche, sphaignes, racines, écorces).
Corynoptera et Bradysia, les deux genres de moucherons des terreaux.