La transgression de genre est un type de comportement considéré comme transgressant les normes de genre.
La transgression de genre qualifie les comportements qui ne respectent pas les normes de genre[réf. souhaitée]. Pour Judith Butler, la transgression de genre est une critique de l’essentialisme[1]. Toujours d’après Butler, la caractérisation de comportements comme des transgressions de genre motive et soutient les discriminations basées sur le genre[1].
Le cross-dressing est un exemple de transgression de genre[1]. À ce titre, il est puni dans de nombreuses juridictions dans le monde[1]. Pour Judith Butler, les drag queens et drag kings sont également un exemple de transgression de genre en se moquant des normes de genre[2],[1].
Certains sports sont genrés[3] : le football ou la boxe sont considérés comme masculins, alors que la natation synchronisée ou le gymnastique rythmique sont considérées comme des sports féminins[4]. Pour les sports moins genrés, il existe des variations dans les règles et les pratiques, comme au tennis ou au patinage artistique[4]. Dans ces cas là, la pratique d’un sport ne correspondant pas à son genre est considérée comme une transgression de genre[4].
Le culturisme, quand il est pratiqué par des femmes, peut-être vu comme une transgression de genre[5].
Kate Bornsten a exploré la transgression de genre grâce à l’archétype de ce qu’elle appelle le « gender outlaw » (que l’on peut traduire par « hors-la-loi du genre »)[6]. Elle utilise ce terme pour qualifier les personnes qui transgressent intentionnellement les normes de genre dans un but de lutte contre les systèmes d’oppressions[6].
La transgression de genre peut-être utilisée afin de représenter les méchants, dans les films d’animation, comme efféminés, et ainsi renforcer les normes de genre hétérosexuelles[7].