Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus. Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes » (novembre 2015). Vous pouvez améliorer la vérifiabilité en associant ces informations à des références à l'aide d'appels de notes.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus. Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (juin 2019). Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

La wicca, ou le wiccanisme, est un mouvement religieux fondé au XIXe siècle par Gerald Gardner. La wicca comprend des éléments de croyances telles que le chamanisme, le druidisme et les mythologies gréco-romaine, slave, celtique et nordique.

Ses adeptes, les wiccans (féminin : wiccanes), prônent un culte envers la nature et s'adonnent pour une grande partie à la magie. La wicca est un culte à mystères. Les wiccans sont, pour la plupart, voués à certains dieux comme Hécate, la déesse de la magie et de la lune, Gaïa, la déesse de la Terre, etc.

La wicca est reconnue comme une religion aux États-Unis, y compris dans l'armée[1],[2],[3].

En France, le mouvement est très limité, et son influence est présente surtout de manière indirecte à travers certaines mouvances du « Féminin sacré », qui fait l'objet d'une surveillance par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires[4].

Sens du terme

Le terme wicca a été créé par Gerald Brousseau Gardner au XXe siècle, qui affirmait qu’il voulait dire « sagesse » en vieil anglais. En réalité, sorcellerie en anglais ancien se dit wiċċecræft (d'où le terme actuel witchcraft) et wicca est le masculin de sorcier (le féminin étant wicce et le pluriel wiccan). Ces mots dérivent du verbe wiccian qui signifie « ensorceler, pratiquer la magie ».

D’autres étymologies concurrentes sont cependant apparues. Robert Graves, dans La Déesse blanche, traitant du saule, un arbre qui dans la Grèce antique était dédié à Hécate écrit : « Ses liens avec les sorcières sont si forts dans l’Europe du Nord que les termes sorcière (witch) et méchant (wicked) dérivent du mot utilisé pour nommer l'osier (wicker). » Margot Adler, dans Drawing Down the Moon, rattache wicca à l’indo-européen wic/weik dont la signification recouvre les sens de « soumettre » et de « changer ». Elle estime donc qu’une « sorcière aurait été une femme habile à imaginer, à soumettre et à changer la réalité ».

Histoire

Origines

La wicca s'inscrit dans la mouvance européenne du néopaganisme de la première moitié du XXe siècle. Elle consiste en un syncrétisme, largement inspiré des travaux de Charles Leland (1824-1903), Margaret Murray (1863-1963) et Robert Graves (1895-1985), et popularisé par le Britannique Gerald Gardner (1884-1964) dans deux livres : Witchcraft Today, publié en 1954 et The Meaning of Witchcraft en 1959[5],[6],[7].

Le Livre des Ombres, un ouvrage de la wicca gardnérienne, fut écrit à l'origine par Gérald Gardner.

Évolution du mouvement

D'abord confinée à un cercle restreint, la wicca s'est progressivement développée dans les pays anglo-saxons où elle constitue la principale forme de néopaganisme new age. Diffusée par les milieux féministes américains dans le contexte général de la contreculture des années 1970, elle s'est progressivement transformée et diversifiée, acquérant une dimension écologiste qu'elle n'avait pas au départ. Parallèlement aux structures initiatiques issues de la lignée de Gardner ou d'Alex Sanders, s'est créée une wicca éclectique que les membres pratiquent en dehors de toute initiation formelle. Les croyances et les pratiques divergent considérablement selon les individus, d'autant que la frontière entre la wicca proprement dite et les autres formes de néopaganisme est souvent floue. Elle s'est développée aux États-Unis parallèlement à une forte présence animiste dans la culture afro-américaine, le Hoodoo ou vaudou[8].

La diversité des pratiques, l'absence de structure centrale – et souvent de structure tout court – rendent le nombre des wiccans difficile à déterminer[9]. En 1990, l'étude NSRI avait estimé à 8 000 le nombre des wiccans aux États-Unis. L'étude ARIS, réalisée en 2001, en trouve 134 000 auxquels il faut ajouter une part significative des 140 000 Américains se définissant comme païens[10].

Les pratiques

Il n'existe pas vraiment de pratique spécifique à la wicca, celle-ci varie en fonction de la tradition adoptée. La plupart du temps, les rites se pratiquent en plein air, dans la nature, loin des regards. Actuellement, se développe une nouvelle forme de pratique, dite la pratique solitaire de la wicca ou « wicca de salon » (terme emprunté à Scott Cunningham) pour désigner les wiccans pratiquant chez eux, n'ayant pas la possibilité, ou le souhait, de le faire dehors.

Les fêtes

Sous le nom de « roue de l'année », la wicca regroupe vingt-et-une réunions de coven pour célébrer la fluctuation des saisons. Il s’agit d’un calendrier qui prend en compte les cycles solaires et lunaires, ainsi que ceux propres à l’agriculture traditionnelle.

Esbats

Les Esbats ont lieu lors des douze ou treize nuits de pleine lune de l'année. La lune est le symbole de la déesse et la pleine lune est le moment où celle-ci est dans sa plus grande puissance, ainsi les esbats sont principalement consacrés à glorifier la déesse par des hymnes et des invocations. C'est aussi durant ces esbats qu'ont lieu les travaux collectifs de wicca opérative.

Les traditions

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (juin 2019). Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle ((Référence nécessaire)) sur les passages nécessitant une source.

Mouvements wicca

Gardnerianisme

Le Gardnerianisme (Wicca Gardnerian) découle de Gerald Gardner. Cette pratique très stricte nécessite, pour être wiccan ou wiccane d'être obligatoirement en coven et d'avoir été initié par une lignée d'initiateurs remontant à un wiccan/e reconnu (en fait à Gardner). Celui-ci a initié la plupart des membres qui ont démarré ce mouvement. C’est la première des wicca. Celle-ci est une filiation découlant de Gerald Gardner. C’est une tradition qui se dit stricte mais qui se fonde avant tout sur le principe que la wicca est une religion à mystères et initiatique. Des règles précises définissent les wiccans. Un wiccan est une sorcière qui fut initiée par une autre sorcière dans un cercle façonné comme veut la tradition. Un wiccan est une sorcière qui pratique en coven et dont l’initiateur (ou initiatrice) peut prouver sa « descendance » initiatique de Gerald Gardner. Un wiccan est toujours initié par une personne de l’autre sexe. Il existe en tout trois degré dans la wicca gardnerienne. Gerald Gardner a toujours dit qu’il fut lui-même initié par une certaine Lady Dorothy Clutterbuck, grand-prêtresse du « New Forest Coven » dans les années 1930-1940. Le célèbre Livre des Ombres (LDO) ou Book of Shadows en anglais (BOS) de Gerald Gardner est un des plus vieux documents du genre.

Alexandrianisme

L'alexandrianisme (ou Wicca Alexandrian) est fondé par un disciple de Gardner, Alexander Sanders. C'est un dérivé du précédent. La wicca alexandrienne est la deuxième branche de la wicca la plus connue. Son fondateur est Alex Sanders (1928-1988), personnage singulier qui disait avoir été initié à l’âge de sept ans par sa grand-mère.

Tradition dianique

Symbole de la Grande Déesse.

La Wicca dianique[11],[12],[13],[14], appelée aussi dianisme ou sorcellerie dianique, est une tradition wiccane centrée sur la Grande Déesse et sur le féminin, fondée dans les années 1960 en Californie par Zsuzsanna Budapest.

Tradition faerique

La Tradition faerique ou « Pictish Wicca » : Cette tradition est un peu plus sombre que les autres puisqu'elle reconnaît la part obscure de chaque être et ne cherche pas à la nier. Elle s'inspire davantage de la culture celtique. Elle se base essentiellement sur la nature. Certains de ses membres ne la reconnaissent pas comme une branche de la wicca.

Autres

Mouvements wicca non officiels

On peut trouver de nombreux mouvements associés à la wicca n'en faisant pas officiellement parti, dont :

Bibliographie

Ouvrages en lien avec la wicca

En français
En anglais

Ouvrages d'influence

Notes et références

  1. Compliance Manual Section 12 - Religious Discrimination
  2. Fort Bragg N.C. - Wiccan Beliefs
  3. Handbook of religious beliefs and practices, 2004
  4. Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, Rapport d'activité 2021, Ministère de l'Intérieur, , 216 p. (lire en ligne).
  5. Y.E., « Wicca, religion des sorcières (1) », L’Influx,‎ (lire en ligne)
  6. Y.E., « Wicca, religion des sorcières (2) », L’Influx,‎ (lire en ligne)
  7. Élisabeth Feytit, « En terres païennes : Avec Marielle de Vlaminck », Méta de Choc, no 22 - Partie 3 - De Charybde en Scylla,‎ (lire en ligne)
  8. Voodoo in America (2012)[1][2]
  9. (en) Bonewits, I (2005) How Many "Pagans" Are There?
  10. « American Religious Identification Survey », New York, City University of New York (consulté le )
  11. Interview avec Starhawk in Modern Pagans: An Investigation of Contemporary Pagan Practices, ed. V. Vale and John Sulak, Re/Search, San Francisco, 2001, (ISBN 1-889307-10-6).
  12. Adler, Margot. Drawing Down the Moon: Witches, Druids, Goddess-Worshippers, and Other Pagans in America Today. Boston: Beacon press, 1979; 1986. (ISBN 0-8070-3237-9). Especially "Ch 8: Women, Feminism, and the Craft".
  13. Budapest, Zsuzsanna. Holy Book of Women's Mysteries, The. 1980 (2003 electronic). (ISBN 0-914728-67-9).
  14. Ochshorn, Judith and Cole, Ellen. Women's Spirituality, Women's Lives. Haworth Press 1995. (ISBN 1560247223). pp 122 & 133.

Voir aussi

Articles et catégories connexes