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Sépulture |
Cimetière de Roslyn (en) |
Nationalité | |
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Père |
Peter Bryant (d) |
Mère |
Sarah Snell (d) |
Fratrie | |
Conjoint |
Frances Fairchild Bryant (d) |
Enfants | |
Parentèle |
Charity Bryant (tante) |
Parti politique | |
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Membre de |
Century Association (en) () Académie américaine des arts et des sciences |
Genre artistique | |
Distinction |
William Cullen Bryant ( - ) était un poète romantique et journaliste américain.
Né à Cummington dans le Massachusetts, il est le deuxième fils de Peter Bryant, un médecin prestigieux. Son lieu de naissance, où il passait ses étés, est maintenant devenu un musée. Ses ancêtres, du côté de son père et de sa mère, sont venus sur le Mayflower. Après ses études universitaires au Williams College de à Williamstown (Massachusetts), il veut suivre des études de droit à l'université Yale, bien qu'admis il ne peut s'y inscrire pour des raisons financière, aussi il étudie le droit en prenant des cours privés auprès de juristes à Worthington et à Bridgewater et ayant les compétences nécessaires il est admis au barreau en 1815[1],[2].
William Cullen Bryant était intéressé par la poésie depuis sa tendre enfance. Son premier livre de versification, The Embargo, fut publié en 1808. Il publia son premier poème dès l'âge de dix ans. À l'âge de dix-sept ans, Bryant commença son premier grand ouvrage, le Thanatopsis, qui parut dans la North American Review en 1817[3]. Il fut amélioré et élargi au fur et à mesure que les années passèrent. Le sujet du Thanatopsis est la destinée commune et unificatrice de la mort pour l'humanité. Le Thanatopsis était un des poèmes les plus lus de son époque. Bryant a aussi écrit Lines To a Waterfowl. L'œuvre de Bryant, écrit dans le style romantique anglais, célèbre la ruralité de la Nouvelle-Angleterre. Elle fut bien reçue du public. Parmi ce poèmes les plus connus figurent The Rivulet, The West Wind, The Forest Hymn et The Fringed Gentian[4].
Il exerça le métier d'avocat à Northampton, à Plainfield (Massachusetts) et à Great Barrington jusqu'en 1825 lorsqu'il se maria et déménagea à New York pour travailler au New York Review puis au New York Evening Post[5].
D'abord un rédacteur en chef adjoint, il devint rédacteur en chef en 1829 et conserva ce poste jusqu'à sa mort. Son journal était libéral et abolitionniste et il était farouchement opposé à l'esclavage[6].
William Cullen Bryant était un partisan politique pendant toute sa vie, d'abord en faveur du Free Soil Party, puis partisan du Parti républicain[7]. Il était un fervent supporteur de la candidature présidentielle d'Abraham Lincoln en 1860. Mais il s'en éloignera pour ne pas avoir dès son investiture immédiatement aboli l'esclavage[8].
Aussi, Bryant fonde le New York Medical College (en) en 1860[9],[10].
Vers la fin de sa vie, William Cullen Bryant se concentra à analyser et à traduire les classiques grecs et latins, comme l'Iliade et l'Odyssée de Homère[11].
La poésie de William Cullen Bryant est tendre et gracieuse, remplie d'une mélancolie contemplative et d'un amour pour la solitude et le silence de la forêt. Bien qu'il fût élevé dans l'admiration d'Alexander Pope, et même l'imitât dans sa jeunesse, il fut l'un des premiers poètes américains à exercer sa propre influence[3].
En 1821, William Cullen Bryant épouse Frances « Fanny » Fairchild, le couple donne naissance à deux enfants : Frances en 1822 et Julia en 1832[12],[1].
William Cullen Bryant décède en 1878 des complications liées à la suite d'une chute accidentelle.
William Cullen Bryant est inhumé au cimetière de Roslyn dans le comté de Nassau (État de New York)[13].
On retrouve une poésie de Bryant dans le Journal Champêtre d'Edith Holden, Notes de la vie rustique sous le règne d'Edouard VII, 1906 : "Mars".
"Mars le ténébreux est enfin arrivé. Vent, nuages et ciel changeant; J'entends s'engouffrer les rafales Qui s'élancent dans la vallée couverte de neige..."
Les Bryant Park à New York est nommé en son honneur.