Ce nom propre irlandais apparaît pour la première fois en 1283. Il signifie « fils d'ourson » et est à relier avec la mythologie celtique et la divinisation de l'Ours en Irlande[2]
Généralités
À l'époque où les Stuarts se réfugiaient sur le continent, les Mac Mahon quittèrent leur pays natal à la suite de leur souverain légitime et s'établirent en France, pour une partie d'entre eux, l'autre resta à Galway et Cork, en Irlande. Le chef de la famille, Moriart MacMahon, restait il est vrai en Irlande pour y soutenir les droits du monarque, mais un de ses frères, Constantin René de Mac Mahon (inhumé le en l'église de Saint-Jacques d'Illiers à l'âge de 40 ans ou environ), engagé dans les ordres, prêtre, devenait vicaire de Saint-Jacques d'Illiers dès la fin de XVIIe siècle[3], et les deux fils de Moriart Mac-Mahon, longtemps errants, abandonnaient définitivement l'Irlande à la suite du prince Charles Édouard Stuart.
De ces deux fils, l'un vint en Portugal où il reçut immédiatement l'ordre du Christ, et où il fut nommé major du régiment d'Alcantara. L'autre fils, Patrice, resta à la cour des Stuarts et épousa une fille de la noble famille des O'Sullivan (en)-Beare.
Le fils de Patrice de Mac Mahon, Maurice était, en 1746, capitaine du prétendant Édouard d'Écosse. Il servit ensuite, en la même qualité, en Espagne dans le régiment d'Ultonia. Naturalisé Français en 1750, il devint seigneur de Magnien, en Bourgogne, et fut nommé capitaine dans le régiment de Fitz-James.
Jean-Baptiste de Mac Mahon, le frère du précédent et petit-neveu du vicaire de Saint-Jacques d'Illiers, né en 1715 à Limerick en Irlande, se vit recevoir, le , docteur en médecine en l'université de Reims. Il vint s'établir à Autun où son talent médical lui permit d'épouser Mlle Le Belin, dame d'Éguilly. À la suite de ce mariage, sa noblesse fut reconnue par un arrêt du Conseil d'État sous le titre de marquisat d'Éguilly.
Marie Joséphine Adélaïde de Mac Mahon, sœur des deux précédents avait épousé Augustin César Arnould de Poute, marquis de Nieuil, ancien lieutenant-colonel et leur fille avait épousé, le , le comte de Sarcus.
La partie du rameau qui est resté en Irlande, s'est au fil du temps établi dans différents comtés dont ceux de : Galway, Cork, Limerick, Waterford. La famille MacMahon en Irlande est titulaire du titre de marquis des comtés de Galway, Cork, Limerick et Waterford.
La famille MacMahon compte parmi les familles de nobles les plus anciennes de l'Île d'Irlande. Elle est également proche de la famille Royale d'Angleterre depuis que la famille a réussi à placer en 1880 un membre en qualité de dame de compagnie de la Reine Victoria, qui finira d'anoblir la famille avec leur titre actuel.
La Marquise Elisabeth MacMahon(O'Connor né en 1930) est décédée en juin 2021 et concéda son titre à son petit-fils.
Elle était issue d'une famille modeste d'Irlande qui était originaire de Galway.
Elle épousa son défunt mari Duncan McMahon (né en 1925) en 1950 à Cork en Irlande. Ils eurent ensemble trois enfants, dont deux étaient jumeaux. L'un d'eux est décédé à l'âge de 29 ans dans un tragique accident de voiture.
1535-1610 : James MacMahon : il fut Anobli pour service rendu il fut titré : Baron de Galway
1600-1657 : Kourentin MacMahon : comte de Galway
1630-1720 : Veltaz MacMahon : comte de Galway et Cork : il a fini sa carrière contre-amiral de la navy
1680-1760 : Jack MacMahon : comte de Galway et Cork :Colonel de l'armée Britannique, Il a fini sa carrière en tant que banquier et compté parmi ses clients beaucoup de nobles de Grande-Bretagne
1740-1826 : Adam MacMahon : homme d'affaires dans l'immobilier il permet à la famille de détenir plus de 75% de ses biens immobiliers : Comte de Galway et Cork
1798-1900 :Edouard MacMahon : Marquis de Galway, Cork, Limerick et Waterford : Amiral de la navy dont la fille Mary McMahon(née en 1809) fut dame de compagnie de la Reine Victoria
1884-1930 : Mary MacMahon : Marquise de Galway, Cork, Limerick et Waterford : Dame de compagnie de la Reine Victoria et à partir de 1901 créa une usine de tissage de laine, dont le tissus était très réputé en Grande-Bretagne.
1925-2012 : Duncan MacMahon : Marquis de Galway, Cork, Limerick et Waterford : Commandant au sein de l'armée Irlandaise et chef d'entreprise
1930-2021 : Elisabeth MacMahon Marquise de Galway, Cork, Limerick et Waterford : Cheffe d'entreprise et médecin
1994-Aujourd'hui : Nicolas MacMahon professeur d'anglais en France Marquis de Galway, Cork, Limerick et Waterford : Chef d'entreprise
Charles-Marie de Mac Mahon ( à Bois-le-Duc, à Autun), 3e marquis d'Éguilly, (comte de Mac Mahon en 1830, succession de son oncle Charles Laure de Mac-Mahon). Le à Paris, il épouse Marie-Henriette Lepeletier de Rosanbo (vers 1800, 1835 à Paris)[b]. De leur union naît :
Marie Anne Isabelle de Mac Mahon ( à Paris, à Paris). Le à Paris, elle épouse Eugène de Lur-Saluces (1852-1922), dont postérité ;
Marie Joséphine Adélaïde de Mac Mahon, dite Adèle ( à La Haye, à Sully). Le à Sully en Bourgogne, elle épouse Augustin de Poute (1790-1864), marquis de Nieuil, dont postérité ;
Adèle Marie Magdelaine Françoise de Mac Mahon, dite Fanny ( à Norwich, à La Ferté-Beauharnais). Le à Sully, elle épouse René de La Selle (1776-1841), seigneur de Ligné, dont postérité ;
Bonaventure Marie Pierre Joseph de Mac Mahon ( à Münster, au château de Rivault, lieutenant de hussards. Le à Paris, il épouse Alexandrine Eudoxie de Montaigu ( à Chaponost, à Autun, fille d'Adolphe Tanneguy Gabriel (1778-1832), marquis de Montaigu, premier gentilhomme de la Chambre du prince de Conti, sans postérité ;
Marie Antoine Alfred Alexandre de Mac Mahon (vers 1802 à Münster, à Sully) ;
Marie Anne Cécile de Mac Mahon ( à Sully, à Montpellier, inhumée au château de Morlet (Saône-et-Loire)). Le à Sully, elle épouse Henry (1799-1859), 5e marquis de Roquefeuil, dont postérité ;
Marie Françoise Nathalie de Mac Mahon ( à Sully, à Béziers). Le à Sully, elle épouse Adalbert de Sarret de Coussergues ( à Béziers, 1844), dont postérité ;
Marie Henriette Élisabeth de Mac Mahon ( à Sully (Saône-et-Loire), à Autun), religieuse au Sacré-Cœur d'Autun ;
Philippe Maurice Marie de Mac Mahon ( à Paris, à Paris), 4e duc de Magenta, 8e marquis d'Éguilly, comte de Mac Mahon. Le à Mollis (Suisse), il épouse Claire-Marguerite Schindler (née le à Genève dont il divorce en 1990). Le à Londres, il épouse en secondes noces Amelia Margaret Mary Drummond (née le à Glencarse), fille du capitaine Humphrey Ap Evans (puis Drummond) et (Jean) Cherry Drummond of Megginch (1928-2005), 16e baronne Strange (en). Deux enfants de chaque mariage :
Patrice Michel Marie de Mac Mahon (né le à Lausanne). Le à Beaumont-le-Roger, il épouse Beatrix Bénigne Marie Anne de Blanquet du Chayla (née le à Tain-l'Hermitage), dont :
Amélie Marie Victoire de Mac Mahon (née le à Boulogne-Billancourt). Le à Paradou, elle épouse Hubert Clicquot de Mentque (né le à Pau)
Véronique Henriette Marie de Mac Mahon (née le au château de Sully). Le à Paris, elle épouse Pierre Michel Ulysse Jaboulet-Vercherre (né le à Brooklyn, New York, dont elle divorce le ), dont postérité ;
Marthe Amélie de Mac Mahon ( à Paris 16e, à Cairon. Le à Paris 7e, elle épouse Marie Charles Guy de Miribel ( à Paris, à Paris, comte de Miribel), dont postérité ;
Marie Marguerite de Mac Mahon ( à Nancy, à Paris 7e). Le à Paris 7e, elle épouse Eugène Norbert Henri d'Halwin de Piennes de Magnelais de Thouaré ( à Sées, à Cairon), marquis de Piennes, dernier descendant de la maison d'Halwin, fils d'Eugène Emmanuel Ernest d'Halwin de Piennes et de Blandine Jeanne Louise d'Auray,
Marie Edme Eugène de Mac Mahon ( à Sully, à Autun). Le , il épouse Nathalie Étiennette Anne de Champeaux ( à Beaune, à Autun, fille de Louis Jean-Baptiste Lazare de Champeaux et d'Étiennette Éléonore Laure Duchemain).
Patrice de Mac Mahon se distingue particulièrement lors de la campagne d'Italie de 1859. Moitié par chance, moitié par audace et par flair, il pousse ses troupes en avant sans avoir reçu d'ordres à un moment critique lors de la bataille de Magenta, ce qui assure la victoire française. Pour ces brillants services, il reçoit de Napoléon III le bâton de maréchal, et est titré duc de Magenta le .
D'argent, à 3 lions léopardés de gueules ; l'écu penché à l'antique, timbre antique orné d'une couronne de marquis et d'un mantelet, avec un dextrochère armé, tenant une épée flamboyante pour cimier[8].
Dans l'ouvrage, les léopards sont représentés regardants (tête contournée de gueules).
D'argent à trois lions léopardés de gueules, armés et lampassés d'azur, passant l'un sur l'autre.[9]
D'argent à trois lions léopardés de gueules, armés, lampassés et vilennés d'azur, passant l'un sur l'autre.[11]
Armes des comtes de Mac Mahon
D'argent, à trois lions léopardés de gueules regardants (tête contournée de gueules), armés et lampassés d'azur, passant l'un sur l'autre.[12],[13],[14]
D'argent, à trois lions léopardés de gueules, contournés (alias contrepassants), l'un sur l'autre, armés et lampassés d'azur ; au chef ducal : de gueules, semé d'étoiles d'argent.[15],[16],[17],[18],[19]
D'argent, à trois lions léopardés de gueules regardants (tête contournée de gueules), armés et lampassés d'azur. Au chef de gueules, brochant sur l'écartelé et semé d'étoiles d'argent.[20],[13]
On trouve aussi : D'argent, à trois lions léopardés de gueules, contournés (alias contrepassants), l'un sur l'autre, armés et lampassés d'azur ; au chef ducal : de gueules, semé d'étoiles d'argent.[19]
Les armes de la branche française diffèrent de celle des (Mac-)Mahon, pairs d'Irlande au titre de Lord Hartland (en)[21] :
Constantin-René de Mac Mahon (vers 1664 † 1704, inhumé le en l'église de Saint-Jacques d'Illiers), engagé dans les ordres, prêtre, vicaire de Saint-Jacques d'Illiers ;
André François Joseph Borel d'Hauterive, Georges comte de Morant, Albert vicomte Révérend et Howard Horace comte d'Angerville, Annuaire de la noblesse de France et d'Europe, vol. 23, Bureau de la publication, (lire en ligne) ;
↑Marie-Henriette Lepeletier de Rosanbo est la fille de Louis VI NicolasLe Peletier (1777-1856), 1ermarquisde Rosanbo, pair de France, créateur du Rallye Bourgogne, le plus célèbre équipage de vènerie vers 1840/1850 (Cf. FOUDRAS). Il est membre du Jockey Club et meurt d’une chute de cheval lors d’une course sur l’hippodrome d’Autun.
Références
↑Ou, par erreur, Mac-Mahon : « Il faut noter que l'usage ne mettait pas et ne doit pas mettre un trait d'union entre Mac et Mahon. L'erreur vient du maréchal lui-même, qui signa souvent en mettant un trait continu entre les deux mots. Le Journal officiel interpréta cette liaison des lettres comme un trait d'union et l'habitude s'est prise d'écrire Mac-Mahon dans tous les actes officiels de l'époque, mais elle est erronée. », Gabriel de Broglie, Mac Mahon, Paris, Perrin, 2000, p. 17.
↑Henri d'Arbois de Jubainville, « Les dieux celtiques à forme d'animaux », Compte rendu des séances de l'an née, académie des inscriptions et belles-lettres, vol. 48, no 3, , p. 365-372 (lire en ligne).
↑De 1700 à 1704, on peut lire la signature de Mac-Mahon en bas des actes de baptême, de mariage et de sépultures.
↑W. Maigne, Abrégé méthodique de la science des armoiries : suivi d'un glossaire des attributs héraldiques, d'un traité élémentaire des ordres de chevalerie et de notions sur les classes nobles, les anoblissements, l'origine des noms de famille, les preuves de noblesse, les titres, les usurpations et la ..., Garnier, (lire en ligne)
↑Recueil d'armoiries des maisons nobles de France, E. Dentu, (lire en ligne)
↑ a et bAndré Borel d'Hauterive, Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, vol. 23, Bureau de la publication, (lire en ligne)