Glenn Gould
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Glenn Gould vers 1980.
Nom de naissance Glenn Herbert Gold[1]
Naissance
Toronto, Canada
Décès (à 50 ans)
Toronto, Canada
Activité principale Pianiste, compositeur
Activités annexes Claveciniste, organiste, chef d'orchestre et producteur de radio
Années d'activité 19501982
Maîtres Alberto Guerrero, Frederick Silvester
Distinctions honorifiques Médaille du Conseil canadien de la musique (1981)

Répertoire

Glenn Gould, né le à Toronto au Canada et mort le dans la même ville, est un pianiste, compositeur, écrivain, homme de radio et réalisateur canadien[1].

Il est connu pour ses interprétations pianistiques du répertoire baroque, en particulier pour deux enregistrements des Variations Goldberg de Jean-Sébastien Bach, l'un ouvrant sa carrière en 1955 et l'autre la concluant en 1981.

Célèbre pour son style analytique, très précis et chantant, ainsi qu'une certaine excentricité[2], Glenn Gould abandonne sa carrière de concertiste dès 1964 et ne se produira plus jamais en public afin de se consacrer aux enregistrements en studio et à la production d'émissions de radio pour Radio-Canada.

Ayant ainsi réalisé un nombre considérable d'enregistrements, il livre un riche héritage artistique unique dans le paysage musical qui l'amène à être considéré comme l'un des pianistes marquants du XXe siècle[3].

Biographie

photo : Gould et Guerrero
Glenn Gould et Alberto Guerrero vers 1945.
photo : Gould avec son chien
Glenn Gould chez lui, à Toronto, en février 1946, avec Nicky (Sir Nickolson of Garelocheed), son setter anglais et Mozart, sa perruche.

Origines familiales

Glenn Herbert Gould, né Gold[1],[4], est le fils de Russell Herbert Gold, violoniste amateur, et de Florence Grieg (lointaine parente du compositeur norvégien Edvard Grieg), pianiste, organiste et professeur de chant[5]. Il grandit au sein d’une famille presbytérienne aux origines anglaise, écossaise et norvégienne. En 1939, au début de la seconde Guerre mondiale, le nom Gold fut changé en Gould afin que la famille ne soit pas la cible d’attaques à caractère antisémite (bien qu'il n'ait aucune origine juive), alors en hausse à Toronto. Glenn Gould en plaisanta à plusieurs reprises en disant par exemple : « Quand on me demande si je suis juif, je réponds toujours que je l’étais durant la guerre. »

Formation

On découvre que Glenn Gould a l'oreille absolue à trois ans, puis il montre des prédispositions précoces pour le piano étant capable de transposer, composer et improviser[6]. Il apprend le piano avec sa mère jusqu'à l'âge de dix ans avant de rejoindre le Conservatoire royal de musique de Toronto afin d'étudier le piano auprès d'Alberto Guerrero (1943–52)[7], l'orgue auprès de Frederick Silvester (1942–49)[7] et la théorie musicale auprès de Leo Smith (1940–47)[7]. Il est organiste d'église à onze ans et donne son premier concert professionnel à l'orgue en [6]. Il fait sa première apparition publique au piano avec orchestre en 1946 et son premier récital professionnel l'année suivante[7], enchaînant avec des apparitions à la radio (1950), la télévision (1952) et son premier enregistrement commercial en 1953[7]. Pendant cette période, il compose dans un style alternant entre le romantisme tardif et le dodécaphonisme de Schönberg[7].

Carrière

En , il donne ses premiers concerts à Washington (Musée d'art moderne) et New York dans des programmes originaux comprenant Gibbons, Sweelinck, Bach, le dernier Beethoven (Hammerklavier), Berg (Sonate) et Webern (Variations, op. 27)[7]. Il est immédiatement identifié par son jeu très personnel et ses choix de programmation, comme un iconoclaste[7] ou en français comme « excentrique ».

Alexander Schneider, membre du Quatuor de Budapest, rencontre David Oppenheim, patron de Columbia Masterworks. Celui-ci, après avoir écouté un enregistrement de Dinu Lipatti, s'exclame : « Pourquoi ne pouvons-nous pas en avoir un autre comme ça ? ». Schneider qui avait entendu Gould à Washington, répond : il y en a un, « une personne de Toronto, nommé Glenn Gould, qui est hélas un peu fou, mais il a un effet hypnotique remarquable au piano »[8]. Il signe un contrat avec la firme CBS. Il a vingt-deux ans. Son premier disque des Variations Goldberg de juin 1955 dans les studios CBS de New York, publié en est acclamé tant par la critique que le public, et lui apporte la renommée internationale[9]. Karajan le réclame pour Berlin et Salzbourg et même Khrouchtchev veut l'entendre à Moscou[10]. Cette interprétation d'une vélocité et d'une clarté de voix hors du commun et hors des modes de l'époque, contribue notablement à son succès. Resté une référence absolue, cet enregistrement fait toujours partie des meilleures ventes du catalogue CBS/Sony. Suivent vingt-cinq ans de collaboration fidèle entre Gould et le label discographique, même après sa décision de ne plus se produire en public.

De 1955 à 1964, il donne de nombreux concerts, essentiellement sur le continent nord-américain, avec les plus célèbres chefs et interprètes (Dimitri Mitropoulos, Leonard Bernstein, Yehudi Menuhin, entre autres). Lors de trois tournées entre 1957 et 1959, il se produit en récitals dans les grandes capitales en URSS, en Israël et en Europe de l'Ouest, notamment à Londres[7], à Stockholm, à Berlin sous la direction d'Herbert von Karajan et à Salzbourg avec Mitropoulos[11] (et l'Orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam).

À partir de 1961, il réduit ses apparitions publiques et ne prend aucun engagement au-delà de l'année 1964. En 1962, il fait part à son entourage de sa fatigue de devoir se produire devant des auditoires distraits, qui toussent ou attendent la fausse note[12]. Sans tournée d'adieu ni annonce préalable, Gould donne son dernier concert au Wilshire Ebell Theater de Los Angeles le . Il interprète quatre fugues de L'Art de la Fugue, la 4e partita de Bach, la 30e sonate de Beethoven et la 3e sonate d'Hindemith. Il quitte définitivement la scène à l'âge de 32 ans[13] pour se consacrer exclusivement aux média électroniques : enregistrements en studio, réalisation d'émissions de radio et de télévision[7]. Se succèdent, outre ses disques pour CBS, sept documentaires pour la CBC ou d'autres productions. Notamment les Chemins de la musique (1974, pour la télévision française avec le documentariste Bruno Monsaingeon et qui sera renommé ultérieurement Glenn Gould, l'alchimiste[14]), et une série de trois films intitulés Glenn Gould Plays Bach (1979–81). Dès 1966, Gould publie un article dans Hight Fidelity Magazine, « L'enregistrement et ses perspectives » pour s'en expliquer[15].

C'est lors de la diffusion de 1974 des Chemins de la musique, en début de soirée sur les trois chaînes de télévision en grève, qu'en France, Gould se fait admettre au rang qui lui revient : « un des génies de l'interprétation moderne[16] ».

En , il entame une nouvelle carrière de direction d'orchestre, en enregistrant le Siegfried Idyll de Richard Wagner. En septembre, paraît la nouvelle version de ses Variations Goldberg.

Derniers jours et postérité

photo : Gould sur son banc (bronze)
Statue de Glenn Gould devant le building CBC à Toronto.

Le , après avoir ressenti de forts maux de tête, Glenn Gould est victime d'un accident vasculaire cérébral[17],[18], qui paralyse le côté gauche de son corps. Il est hospitalisé à l'hôpital général de Toronto, où son état se détériore rapidement. Le , alors que les preuves cliniques attestent que Gould est cérébralement mort, son père demande que l'on débranche les appareils le maintenant artificiellement en vie[réf. souhaitée].

Glenn Gould repose aux côtés de ses parents au cimetière Mount Pleasant de Toronto[19],[20]. Les premières mesures des Variations Goldberg sont gravées sur la pierre tombale[21]. Le personnel du cimetière est souvent sollicité par ses admirateurs afin de localiser sa tombe[22].

Style et répertoire

photo : chaise de G. Gould
Une réplique de la chaise, avec des pieds à hauteur variable, qui accompagna Gould toute sa vie durant.

Glenn Gould a peu joué les romantiques — jugés trop hédonistes[23] — et la musique impressionniste, pour se concentrer essentiellement sur la musique baroque, classique, le dernier romantisme et la musique austro-allemande du début du XXe siècle, avec quelques remarquables incursions dans la musique des virginalistes anglais et la musique canadienne contemporaine[7]. Si Glenn Gould aimait peu Chopin, ainsi que les dernières œuvres de Mozart (« Mort trop tard », selon lui), il admirait en revanche la chanteuse britannique Petula Clark, à laquelle il consacra un article élogieux en 1964[24]. Ces options sont liées à sa conception musicale dont il considère que l'essence se trouve dans le contrepoint[23].

Il acquiert sa réputation internationale grâce aux interprétations très originales des œuvres de Bach. Son jeu pratiquement dépourvu de legato, presque sans pédale, combiné aux réglages millimétrés de son piano fétiche, tendu à l'extrême pour gagner encore en rapidité, sont sa propre marque. Gould a particulièrement excellé dans l'interprétation des Variations Goldberg dont il a su mettre en valeur la dynamique, la vivacité, la profondeur de l'articulation logique des thèmes, qui fut à l'origine de sa renommée internationale et dont le toucher était si différent qu'il en était immédiatement reconnaissable entre tous (hormis son chantonnement célèbre et les craquements de son tabouret), et également beaucoup critiqué par certains. À cela s'ajoutaient une personnalité et une excentricité peu ordinaires. Le tout éclipsant, auprès du grand public, l'influence qu'a eue Rosalyn Tureck de 18 ans son aînée[25],[26],[27],[28],[29].

Marc Vignal[30] résume d'un trait, l'homme : « Son très grand talent n’a d'égal que son caractère excentrique, qui se manifeste aussi bien dans son comportement personnel que dans ses interprétations. » Notamment, au concert ou au disque, il chantonnait souvent en jouant, ce qui est perceptible sur certains enregistrements, comme dans son interprétation du Clavier bien tempéré ou des Variations Goldberg et particulièrement dans les films de Monsaingeon dans lesquels, outre son contre-chant vocal, il accompagne celui-ci de gestes de direction d'un orchestre imaginaire. Cela créait des difficultés pour les ingénieurs du son. Sa position au piano était très particulière : assis très bas, il se penchait très en avant vers son clavier, le visage au niveau des touches[31]. Cela tenait à l'utilisation d'une seule et unique chaise pliante dont il avait scié les pieds et qui était ainsi bien plus basse qu'une banquette de piano. Cette chaise l'accompagnera sa vie durant. Même lorsqu’elle fut dans un état de délabrement total, il l'emporta partout où il devait jouer. Devenus les symboles de Glenn Gould, la chaise et le piano Steinway CD318 sont conservés et exposés de manière permanente depuis au Centre national des Arts d'Ottawa[32].

Dans ses comportements extra-musicaux on note que, quelle que fût la température, il portait toujours de nombreuses couches de vêtements et, très souvent, des couvre-chefs et des gants[33].

Théorie sur son comportement atypique

Selon l'étude posthume du psychiatre américain Peter Ostwald[34] reprise par S. Timothy Maloney, directeur de la division de la musique de la Bibliothèque nationale du Canada[35], Glenn Gould aurait été sujet à une forme de trouble du spectre de l'autisme dénommé, jusqu'en 2010, syndrome d'Asperger[36]. D'autres psychiatres sont d'accord avec cette thèse selon laquelle Gould aurait probablement été Asperger[37], ainsi que son assistant personnel, Ray Roberts[38]. Cependant, cette thèse n'est pas confirmée par d'autres auteurs tels que Kevin Bazzana, le biographe de Glenn Gould[37], ni par les psychiatres Helen Mesaros et Joseph Stephens qui pensent que son comportement excentrique peut avoir des explications psychologiques ou être apparenté à une névrose[38]. Le psychanalyste Jean-Claude Maleval considère que Gould présenta de nombreux traits paranoïaques qui orientent vers l'hypothèse de la psychose ordinaire. "Celle-ci , écrit-il, se trouve confirmée par plusieurs phénomènes élémentaires, prenant la forme d’épisodes paranoïdes, ainsi que par la permanence d’un rapport à un Autre malveillant. Il parvint à s’en protéger par un évitement des relations sociales. Cependant Gould ne fut jamais été hospitalisé et son fonctionnement resta toujours compatible avec une vie professionnelle accomplie". Son intense investissement de la musique constitua une suppléance lui permettant de contenir ses troubles[39].

Voici les points avancés par Peter Ostwald dans son étude :

Distinctions et hommages

photo : entrée du studio CBC
L'entrée du studio Glenn Gould, dans les bâtiments de la CBC.

Prix Glenn Gould

Articles détaillés : Prix Glenn-Gould et Fondation Glenn Gould.
Logo de la Fondation Glenn Gould

Un prix Glenn-Gould est décerné tous les deux ans pour des œuvres liées à la musique et la communication, par la Fondation Glenn Gould.

Références dans la culture

Legs

Compositions

signature
Signature de Glenn Gould.

Les compositions de Gould sont méconnues. Citons sa plaisante fugue pour chœur à quatre voix mixtes, intitulée So You Want to Write a Fugue? où le musicien explique avec humour et démonstration à l'appui, comment écrire une fugue. Glenn Gould est également l'auteur d'un Quatuor à cordes (opus 1), inspiré par la musique d'Arnold Schönberg.

À partir de 1995, une édition complète des œuvres est réalisée par Schott. Les œuvres de jeunesse ont été publiées en fac-similé.

Gould a aussi réalisé des cadences et transcriptions :

Et trois musiques pour films pour la télévision (producteur : Richard Nielsen ; production : Norflicks) :

Discographie

La discographie entière de G. Gould est publiée par Sony Music. Quelques enregistrements se trouvent sur les disques de la Canadian Broadcasting Corporation (CBC Records), notamment les émissions documentaires radiophoniques intitulées Solitude Trilogy en trois disques[56]. Des bandes de concerts, de récitals et de programmes radiophoniques ou télévisés ont été par le passé éditées chez diverses maisons (Music & Arts et Nuova Era notamment), mais les plus importantes sont rééditées depuis chez Sony, par exemple le troisième concerto de Beethoven avec Karajan, enregistré à Berlin le [57]. Les récitals de Stockholm de 1958 ont été publiés par le label BIS[58]. Figure aussi sur le disque déjà cité Glenn Gould, The secret live tapes un cinquième concerto de Beethoven avec Joseph Krips en 1960. Gould a confié sa grande admiration pour le chef et le considérait comme le plus grand mozartien qu'il ait entendu. Divers coffrets de l'intégrale chez Sony ont été accompagnés d'archives, notamment des commentaires avec Tim Page sur les Variations Goldberg.

Au piano

Jean-Sébastien Bach
Carl Philipp Emanuel Bach
Ludwig van Beethoven
Alban Berg
Georges Bizet
Johannes Brahms
William Byrd
Frédéric Chopin
Dmitri Chostakovitch
François Couperin
Claude Debussy
Orlando Gibbons
Edvard Grieg
Joseph Haydn
Paul Hindemith
Ernst Křenek
Felix Mendelssohn
Wolfgang Amadeus Mozart
Francis Poulenc
Sergueï Prokofiev
Maurice Ravel
Domenico Scarlatti
Arnold Schönberg
Robert Schumann
Alexandre Scriabine
Jean Sibelius
Richard Strauss
Jan Pieterszoon Sweelinck
Richard Wagner
Anton Webern

À l'orgue

Johann Sebastian Bach

Au clavecin

Johann Sebastian Bach
Georg Friedrich Haendel

Chef d'orchestre

Arnold Schönberg
Richard Wagner

Documentaires radiophoniques

L'œuvre de Glenn Gould en matière de documentaires radiophoniques est moins connue que sa discographie. Ce travail fut en partie le résultat de sa longue collaboration avec la Société Radio-Canada, pour laquelle il produisit de nombreux programmes de télévision et de radio. On peut retenir de ses travaux sa Solitude Trilogy, comprenant The Idea of North, une méditation sur le Canada du Nord et de ses habitants ; The Latecomers, qui aborde le sujet de l'émigration à Terre-Neuve ; et The Quiet in the Land, sur les Mennonites du Manitoba. Ces trois documentaires utilisent une technique désignée comme « radio contrapuntique » par Glenn Gould, dans laquelle plusieurs personnes parlent en même temps. Selon son coproducteur, Lorne Tulk, il fut le premier à faire usage de cette technique lorsqu'il s'aperçut qu'il avait quatorze minutes d'enregistrement supplémentaires pour son documentaire radiophonique The Idea of North. Cette technique, combinée à son sens aigu de l'accompagnement musical, des sons captés, et des voix des personnes interviewées, ont fait de ce travail radiophonique une œuvre plébiscitée par la critique.

Vidéographie

Écrits et entretiens

Notes et références

  1. a b et c Glenn Gould sur L'Encyclopédie canadienne, 23 juillet 2019
  2. Biographie de Glenn Gould sur le site de Radio Canada.
  3. « L'insondable Glenn Gould : une sélection des meilleurs podcasts à écouter | Radio France », sur France Musique (consulté le )
  4. Glenn Gould n'officialisa jamais le changement de nom. Repris par Karol Beffa et Jacques Perry-Salkow, Anagrammes à quatre mains, Arles, Actes Sud, 2018, p. 44. Pour plus de détails, voir l'article wikipedia en anglais.
  5. Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « Glenn Gould, un prodige singulier », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  6. a et b Dictionnaire amoureux du piano, Olivier Bellamy, Éditions Plon, 2014.
  7. a b c d e f g h i j et k Grove 2001
  8. Lebrecht 2007, p. 88
  9. Dès la première année, il s'en vend 40 000 exemplaires Lebrecht 2007, p. 89
  10. Lebrecht 2007, p. 89
  11. Glenn Gould, the secret tapes, Sony 88637808092 (2010) (OCLC 706932336)
  12. (en) Michael Clarkson, The Secret Life of Glenn Gould : A Genius in Love, Toronto, ECW Press, , 292 p.
  13. Gould 1983, p. 54
  14. Lors de la parution chez EMI/collection classic archive.
  15. Gould 1983, p. 54–99
  16. Piotr Kamiński, dans une critique des presque 39 minutes de l'enregistrement des Variations Goldberg de 1955, Répertoire no 11.
  17. (en) Michael Clarkson, The Secret Life of Glenn Gould : A Genius in Love, Toronto, ECW Press, , 292 p. (ISBN 978-1-55490-919-3 et 1-55490-919-8, lire en ligne), « Death », p. 239
  18. Glenn Gould sur L'Encyclopédie canadienne
  19. Ligne 38, rangée 1088, terrain 1050 : (en) Faq Glenn Gould : Where is Glenn Gould buried?
  20. (en) Glenn Gould : findagrave.com
  21. Photographies de la tombe de Glenn Gould
  22. Stephanie Allen, « People - Gould, Glenn Herbert », sur deadcanadians.ca (consulté le )
  23. a et b Vignal 2005, p. 424
  24. Gould 1983, p. 437–447
  25. (en) Katie Hafner, A romance on three legs : Glenn Gould's obsessive quest for the perfect piano, New York, Bloomsburg, , 259 p. (ISBN 978-1-59691-524-4 et 1-59691-524-2, OCLC 183879474, lire en ligne), p. 18 et 24
  26. (en) Jonathan Cott, Conversations with Glenn Gould, Boston, Brown Little, , 159 p. (ISBN 0-316-15777-5), p. 62–65
  27. (en) Kevin Bazzana, Glenn Gould : the performer in the work : a study in performance practice, Oxford, Oxford University Press, , 297 p. (ISBN 0-19-816656-7, OCLC 36630059), p. 21.
  28. (en) « Reference Influence On Glenn Gould », Sonyclassical.com (consulté le )
  29. (en) « On Tureck's Influence On Gould », Connectedglobe.com, (consulté le )
  30. Larousse de la musique édition 1982, p. 672.
  31. Cet caricature est évoquée dans les entretiens avec Cott : « La caricature que l'on fait de mon jeu, celle d'un pianiste dont le nez colle au clavier ne concerne qu'un répertoire précisément délimité. Dans cette position n'essayez pas de jouer Scriabine, c'est tout simplement exclus pour une raison très simple : si vous voulez faire de grands écarts, vous avez besoin de bien plu de force que ne vous en laisse cette position rapprochée. Mais pour Bach vous pouvez le faire, vous devez même le faire, parce que c'est un moyen de raffiner le son et de le délivrer de sa composante pianistique. »
  32. Le piano fétiche CD 318 de Glenn Gould élit domicile permanent au Centre national des Arts communiqué de presse du 23 juin 2012 du Centre national des Arts d'Ottawa.
  33. a et b « Glenn Gould », sur Autisme Alsace (consulté le )
  34. Psychiatre américain, fondateur et directeur du Programme de santé pour les artistes de la scène à l'université de Californie à San Francisco, auteur de trois « psychobiographies » qui explorent les fils ténus entre génie et folie (Robert Schumann, Vaclav Nijinski et Glenn Gould). Glenn Gould. Extase et tragédie d'un génie, Peter F. Ostwald, Actes Sud, 2003 pages ???[précision nécessaire]
  35. (en) Timothy Maloney, chap. 9 « Glenn Gould, Autistic Savant : Theorizing Disability in Music », dans Neil Lerner & Joseph Straus (éds.), Sounding Off, New York, Routledge, , 295 p. (ISBN 0203961420, OCLC 85770569, lire en ligne), p. 121–135.
  36. (en) Lawrence Osborne, American Normal : The Hidden World of Asperger Syndrome, New York, Copernicus, , 224 p. (ISBN 0-387-21807-6, lire en ligne), p. 115 et passim
  37. a et b (en) Ioan Mackenzie James, Asperger's Syndrome and High Achievement : Some Very Remarkable People, Londres/Philadelphie, Jessica Kingsley, , 224 p. (ISBN 1-84642-452-6, lire en ligne), « Glenn Gould (1932–1982) », p. 195 sqq
  38. a et b (en) Michael Clarkson, The Secret Life of Glenn Gould : A Genius in Love, ECW Press, , 292 p. (ISBN 978-1-55490-681-9, lire en ligne), p. 205
  39. Jean-Claude Maleval., Syndrome d'Asperger ou psychose ordinaire? L'exemple de Glenn Gould, in Conversations psychanalytiques avec des psychotiques ordinaires et extraordinaires., Toulouse, Erès, , 375 p. (ISBN 978-2-7492-7396-9), p. 71
  40. (en) Voyager Golden Record (Contenu du disque doré de Voyager)
  41. Marc Vignal, Dictionnaire de la musique, Paris, éditions Larousse, 2005, 1516 p. (ISBN 2-03-505545-8), (OCLC 896013420), [lire en ligne] p. 424.
  42. [1]
  43. (en) « (29565) Glenngould », dans Dictionary of Minor Planet Names, Springer, (ISBN 978-3-540-29925-7, DOI 10.1007/978-3-540-29925-7_9923, lire en ligne), p. 886–886
  44. Enregistré les 17–29 février 2011 (Nonesuch 528982).
  45. « Cantate pour Zombies surfeurs », LUI,‎ (lire en ligne, consulté le )
  46. https://www.francetvinfo.fr/culture/musique/electro/nicolas-godin-de-air-en-solo-avec-contrepoint-bach-m-a-sauve_3380795.html
  47. « Good as Gould! » (consulté le )
  48. Olivier Lamm, « «The House That Jack Built», enjeu de massacres », sur Libération (consulté le )
  49. « Glenn Gould - Off the Record » (consulté le )
  50. « Le Naufragé - Thomas Bernhard », sur Babelio (consulté le )
  51. « Glenn Gould | The Deleuze Seminars », sur deleuze.cla.purdue.edu (consulté le )
  52. (en) Mickey Vallee, « The Take and the Stutter: Glenn Gould's Time Synthesis », Deleuze Studies, vol. 9, no 4,‎ , p. 558–577 (ISSN 1750-2241 et 1755-1684, DOI 10.3366/dls.2015.0204, lire en ligne, consulté le )
  53. « Agamben about Glenn Gould » (consulté le )
  54. (en) Carlo Cenciarelli, « Dr Lecter's Taste for ‘Goldberg’, or: The Horror of Bach in the Hannibal Franchise », Journal of the Royal Musical Association, vol. 137, no 1,‎ 2012/ed, p. 107–134 (ISSN 0269-0403 et 1471-6933, DOI 10.1080/02690403.2012.669929, lire en ligne, consulté le )
  55. « Glenn Gould », sur IMDb (consulté le )
  56. CBC Records PSCD 2003-3 (1992)
  57. Sony 88697287822 (2008) avec une cinquième de Sibelius en complément.
  58. Mozart (Concerto no 24) 30 septembre ; Haydn (Sonate no 49 1er octobre ; Beethoven (Concerto no 2 avec Georg Ludwig Jochum), 5 octobre ; Beethoven (Sonate no 31/Berg (Sonate) 6 octobre 1958. 2CD BIS CD 323/324 (1986).
  59. L'informatique recrée le jeune Glenn Gould, par Alain Lompech dans Le Monde du 16 août 2007.

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

Études
Articles et chapitres
Roman, BD

Liens externes

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