Gundershoffen | |
Le village. | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Haguenau-Wissembourg |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Niederbronn-les-Bains |
Maire Mandat |
Victor Vogt 2020-2026 |
Code postal | 67110 |
Code commune | 67176 |
Démographie | |
Gentilé | Gundershoffenois, Gundershoffenoises[1] |
Population municipale |
3 779 hab. (2021 ![]() |
Densité | 215 hab./km2 |
Population agglomération |
14 683 hab. (2021) |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 54′ 23″ nord, 7° 39′ 49″ est |
Altitude | Min. 163 m Max. 261 m |
Superficie | 17,55 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Reichshoffen-Niederbronn-les-Bains (ville-centre) |
Aire d'attraction | Haguenau (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Reichshoffen |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
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Gundershoffen est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
En 1973, les élus de Griesbach, d’Eberbach et de Gundershoffen avaient décidé d’unir les destinées des 3 villages pour en faire une seule Commune. Depuis 2020, la devise du nouveau village est « Mitnànder wàchse » ou « Grandir ensemble »[2]. le jubilé d’or de la fusion se concrétise en septembre 2023.
Ses habitants sont appelés les Gundershoffenois et les Gundershoffenoises.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Commune située à 3,3 km[3] de Reichshoffen, 5,8 de Niederbronn-les-Bains, 9,5 de Durrenbach, 16,9 de Haguenau et 43,6 de Strasbourg[4].
Située au pied du Parc naturel régional des Vosges du Nord, elle est associée au syndicat du Parc depuis 2022. En 2026, elle devra statuer sur son adhésion ou non en tant que membre[5].
Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion de l’Aquifère rhénan, par le BRGM :
Gundershoffen, avec ses deux hameaux et ses communes associées, se situe dans le bassin de la Zinsel du Nord, dans le secteur des collines qui s'appuient sur le massif des Vosges du Nord.
Le site de la commune s’est formé à la suite de l'effondrement du fossé rhénan.
En France, les principaux gisements de sel, formés au Trias (II) et à l'Oligocène (III), correspondent aux bassins salifères des régions Lorraine-Champagne et Alsace[8].
« Gundershoffen constitue un pôle urbain moyen. Le noyau historique de Gundershoffen a une forme compacte qui correspond à la typologie du village-tas.
Le village s'est développé à l’ouest de la Falkensteinerbach. À la fin du XIVe siècle les extensions linéaires spontanées se développent le long des voies et chemins existants et en direction de la gare.
Les extensions linéaires menant vers l'usine De Dietrich située à Niederbronn-les-Bains franchissent les limites communales et commencent à créer la conurbation entre Reichshoffen et Gundershoffen dès la fin du XIVe siècle.
Le centre du village a été détruit en grande partie au cours de la Seconde Guerre mondiale. Le développement urbain s'est fait, à partir des années 1960, au travers d'opérations successives de lotissements »[9].
Le volcanisme précoce de Gundershoffen[10].
La forêt appelée Grosser Wald a une superficie d'environ 285 hectares.
L'abolition des privilèges, dans la Nuit du 4 août 1789 par l'Assemblée nationale constituante a été illustrée à Gundershofen par la plantation du platane, à la jonction de la Grand'rue et de la rue de Griesbach, le 19 octobre 1789.
Par l'obtention de 3 libellules, la commune a obtenu la distinction "Commune Nature", signe de l'engagement pour l'environnement[11] le 23 novembre 2021[12].
Les jardins partagés, entretenus et plantés par l’association l’Herbe folle de Griesbach[13].
Depuis le 7 novembre 2016, les communes de Gundershoffen et Uttenhoffen sont raccordées à la station d’épuration intercommunale du Syndicat Intercommunal de Collecte et de Traitement des Eaux Usées (SICTEU) de Mietesheim[14].
Le Pôle d'équilibre territorial et rural (PETR) de l'Alsace du Nord, composé de la communauté d'agglomération de Haguenau et de cinq Communauté de communes dont celle de Niederbronn-les-Bains, dont est membre Gundershoffen, a approuvé le Plan climat-air-énergie territorial (PCAET)[15].
Cours d'eau traversant la commune et leurs affluents[17] :
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[22]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[23].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 864 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 10,4 jours en juillet[22]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Uhrwiller_sapc », sur la commune de Uhrwiller à 7 km à vol d'oiseau[24], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 1],[25],[26].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[27]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[28].
La communauté de communes est devenue Autorité organisatrice de la mobilité (AOM).
Gundershoffen est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[40],[41],[42]. Elle appartient à l'unité urbaine de Reichshoffen-Niederbronn-les-Bains, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[43] et 14 683 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[44],[45].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Haguenau, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[46],[47].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (27,9 %), forêts (22,3 %), terres arables (20,7 %), zones urbanisées (13,1 %), prairies (12,9 %), cultures permanentes (3,1 %)[48]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Plan local d'urbanisme intercommunal du Pays de Niederbronn-les-Bains, approuvé le 21/09/2020[49],[50],[51].
Schéma de cohérence territoriale de l'Alsace du Nord[52].
Gundershoffen dispose d'un Document d'information communal sur les risques majeurs et d'un plan communal de sauvegarde. Elle est par ailleurs associée à l'Agence territoriale d'ingénierie publique (ATIP).
Canton de Niederbronn-les-Bains. Voir l'étude historique et linguistique des noms de lieux (toponymie) par Bernard Schmitt pour la commune de Gundershoffen.
Voir aussi d'où viennent les noms de nos villages ?.
Vestiges préhistoriques et antiques[53]. Substructions gallo-romaines au Sand[54].
Possession à l'origine des ducs de Lorraine, Gundershoffen changea plusieurs fois de propriétaire : en 1280 aux comtes d'Ochsenstein, en 1485 au comté de Zweibrücken[55], Bitche, en 1570 à celui de Hanau-Lichtenberg et en 1709, aux héritiers des comtes de Leiningen[56] et finalement à la famille de Dietrich.
Un quart du clergé d'Alsace seulement acceptera de se prêter à la prestation de serment constitutionnel. Les ecclésiastiques étaient en effet majoritairement hostiles à la Constitution civile du clergé, décret adopté en France par l'Assemblée nationale constituante le lors de la Révolution française[57]. Au nombre des membres du clergé réfractaire, ou d'Insermentés il y a eu[58] le curé de Gundeshoffen : Sébastien Krummeich qui a exercé son ministère à Gundershoffen de 1788 à 1798[59].
Bataille de Gundershoffen-Mietesheim du 26-27 novembre 1793[60] : le , mort au combat du général Pierre Auguste François de Burcy (noms gravés sous l'Arc de triomphe de l'Étoile, sur le pilier nord, avenue de la Grande-Armée - avenue de Wagram).
Premier affrontement de la Guerre franco-allemande de 1870, le 25 juillet 1870 entre une patrouille du 12e régiment de chasseurs à cheval et la patrouille allemande commandée par le comte Ferdinand von Zeppelin.
Schirlenhof, hameau de Gundershoffen, lieu des premiers échanges de coup de feu de la Première Guerre mondiale[62].
Gundershoffen a été annexée de fait à l'Allemagne jusqu'à la bataille d'Alsace. Commune sinistrée au titre des Dommages de guerre de la Seconde Guerre mondiale, conflit armé à l'échelle planétaire qui dure du 1er septembre 1939 au 02 septembre 1945 et oppose schématiquement les Alliés et l’Axe[63].
Raymonde Weiss (1923-1997) épouse Lévy, de Gundershoffen, réfugiée en Dordogne[64] a été admise parmi les 4281 Justes parmi les nations de France[65] pour avoir sauvé des personnes juives persécutées par le régime nazi et le gouvernement de Vichy[66].
Fusions-associations avec d'autres communes le 1er septembre 1973 :
Les armes de Gundershoffen se blasonnent ainsi :
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En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi, pour 3 774 habitants[86],[87]:
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 23 420 €[88].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[89]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[90].
En 2021, la commune comptait 3 779 habitants[Note 4], en augmentation de 4,02 % par rapport à 2015 (Bas-Rhin : +3,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Établissements d'enseignements[94] :
Professionnels et établissements de santé[96] :
La commune n'a plus actuellement de jumelage actif[104].
Patrimoine religieux :
Patrimoine rural :
Autres éléments patrimoniaux :