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Jean-Guy Talamoni
Illustration.
Jean-Guy Talamoni en 2020.
Fonctions
Président de l'assemblée de Corse

(5 ans, 6 mois et 14 jours)
Élection (collectivité territoriale)
(collectivité)
Prédécesseur Dominique Bucchini
Successeur Marie-Antoinette Maupertuis
Conseiller à l'assemblée de Corse

(29 ans, 3 mois et 2 jours)
Élection 22 mars 1992
Réélection 15 mars 1998

28 mars 2004
21 mars 2010
13 décembre 2015
10 décembre 2017
Groupe politique Corsica Libera
Biographie
Date de naissance (64 ans)
Lieu de naissance Saumur (Maine-et-Loire)
Parti politique Corsica libera
Père Antoine Talamoni
Mère Élisabeth Ortega
Diplômé de Université Aix-Marseille III
Université de Corse-Pascal-Paoli
Profession Avocat

Jean-Guy Talamoni

Jean-Guy Talamoni, né le , à Saumur (Maine-et-Loire), est un homme politique français, nationaliste corse. Il a été président de l'Assemblée de Corse de 2015 à 2021. Il est militant du parti indépendantiste Corsica libera. Il est également membre du Conseil de la langue et de la culture corses. Avocat de profession, il s'est rapidement spécialisé dans la défense de figures issues du nationalisme corse, et notamment des militants ayant participé à la lutte armée à travers le FLNC. Il a publié plusieurs ouvrages, tant sur la politique dans l’île que sur la langue corse.

Biographie

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Enfance, famille, scolarité

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Sa mère, Élisabeth Talamoni, née Ortega, aujourd’hui décédée, est née le au Maroc, d’une famille de nationalité française originaire d’Espagne. Son père, Antoine, est né le au Maroc au sein d’une famille corse récemment arrivée de l’île. La mère d’Antoine, Marie-Claire Talamoni, née Alerini, est née le à Pietra-di-Verde (Haute-Corse). Son père, Valentin, est né le à Vezzani (Haute-Corse). Les grands parents d’Antoine, tous originaires de Haute-Corse, sont nés à Pietra, Vezzani, Moïta et Pietroso.

Dans les années 1950, la famille Talamoni quitte le Maroc après y avoir passé une vingtaine d’années entrecoupée de séjours dans l’île. Tandis que le reste de la famille s'installe en Corse, Antoine se rend à Saumur avec son épouse Élisabeth, où il vient d’être muté comme instituteur, après avoir fait la guerre d'Algérie. C’est là que naîtra leur fils Jean-Guy. Quelques jours après cette naissance, le jeune couple et leur enfant s'installent définitivement en Corse, le père ayant obtenu une mutation à Morsiglia (Haute-Corse) pour la rentrée scolaire suivante. Par la suite, Antoine Talamoni enseigne dans différents établissements scolaires bastiais. Élisabeth ouvre un commerce de librairie-papeterie dans le quartier de Toga, qu’elle exploite pendant une vingtaine d’années. Le couple a un second enfant, Charles-Éric, né le à Bastia.

Jean-Guy effectue toute sa scolarité à Bastia, de l’école maternelle au lycée où il commence à militer. Il passe ses vacances dans le village de Pietra-di-Verde. Après son baccalauréat, il s’inscrit à la faculté de droit de l'Université d'Aix-Marseille, où il obtient sa maîtrise. Rentré à Bastia en 1985, il est reçu à l’examen du DEA de Langue et civilisation corse. Le thème de son mémoire de DEA est l’étude d’un corpus de proverbes et locutions en usage à Pietra. Puis, il obtient le certificat d'aptitude à la profession d'avocat. Il s’inscrit au barreau de Bastia en 1988. Dès ses premiers mois d’exercice, il plaide dans des affaires politiques, notamment au « procès de Bordeaux » devant la cour d'assises spéciale (1988). Durant quelques années, il enseigne également à la Faculté de droit de l'université de Corse Pascal-Paoli à Corte.

Sur le plan politique, la famille Talamoni est considérée comme plutôt de gauche[réf. nécessaire], comptant en son sein plusieurs militants ou élus de cette sensibilité, notamment Charles Talamoni, maire de Pietroso (Haute-Corse) dans les années 1970 et, à la même époque, Louis Talamoni, son grand-oncle, sénateur et maire de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), ancien des FTP, vice-président du groupe communiste au Sénat[1].

En 2012, il soutient une thèse de doctorat en littérature sous la direction de Ghjacumu Thiers[2].

Parcours universitaire et professionnel

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Jean-Guy Talamoni a obtenu sa maîtrise en droit à la Faculté de droit d’Aix-en-Provence, puis son Certificat d’aptitude à la profession d’avocat au CFPA de la Cour d’Appel de Bastia (1987). Il est inscrit au barreau de Bastia depuis 1988. En , il a soutenu une thèse de Doctorat intitulée « Littérature et construction politique : l’exemple du Primu Riacquistu corse (1896-1945) ». Cette thèse de sociolittérature a été publiée en 2013 par les Editions Albiana (Ajaccio), sous le titre « Littérature et politique en Corse. Imaginaire national, société et action publique ». En , il a soutenu une Habilitation à Diriger des Recherches. La thématique principale de ses travaux d’HDR était la pensée politique corse. En , il était qualifié aux fonctions de Professeur des Universités par le Conseil National des Universités. Un ouvrage issu du mémoire d’HDR a été publié en 2018 par les Editions Albiana (Ajaccio), sous le titre « Le républicanisme corse. Sources, institutions, imaginaire ». Il exerce actuellement les fonctions de Maître de conférences associé à l’Université de Corse où il enseigne dans les facultés de droit et de lettres des matières relevant de ces deux domaines. Ses recherches, transdisciplinaires, portent principalement sur la sociolittérature, l’histoire culturelle, l’histoire des idées politiques.

Carrière politique

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Procès de 2005 et relaxe

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En 2004, Jean-Guy Talamoni est placé en garde à vue, accusé de s’être livré à une extorsion de fonds au préjudice de la société « Nouvelles Frontières » pour financer le journal nationaliste U Ribombu. L’année suivante, il est traduit devant le tribunal correctionnel de Paris pour « terrorisme, extorsion par violence, menace ou contrainte de signature, promesse, secret, fonds, valeur ou bien »[réf. nécessaire]. Le parquet demande sa condamnation à trois ans de prison, dont deux fermes[réf. nécessaire].

Le , la Ligue des droits de l'homme apporte son soutien à Jean-Guy Talamoni, constatant que « les conditions d’un procès équitable sur la forme et sur le fond ne sont pas garanties »[5]. Le , la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris « déclare Jean-Guy Talamoni non coupable et le relaxe des fins de la poursuite », précisant qu’« aucun acte personnel, sous quelque forme que ce soit, ayant concouru aux faits d’extorsion de fonds n’est susceptible d’être imputé à Jean-Guy Talamoni ».

Publications

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Prix et distinctions

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Notes et références

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  1. a b c d e f et g Antoine Albertini (Bastia, correspondant) et Ariane Chemin, « Jean-Guy Talamoni, l’intellectuel indépendantiste », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  2. Littérature et construction politique : l'exemple du Primu Riacquistu corse (1896-1945), par Jean-Guy Talamoni, sous la direction de Jacques Thiers, soutenue en 2012 à Corte - Thèse de doctorat en Cultures et langues régionales
  3. « Jean-Guy Talamoni Le choix des armes », sur L'Humanité, (consulté le ).
  4. « Corse : le dirigeant nationaliste Jean-Guy Talamoni refuse de rencontrer Edouard Philippe », sur Le Monde.fr (consulté le )
  5. Corse-Matin du 19 janvier 2005.

Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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