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Jean Suquet
Fumée-couplée, photographie de Jean Suquet (Paris, vers 1960).
Biographie
Naissance
Décès
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CassisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Distinction

Jean Suquet (né à Cahors, Lot, le - mort le 1er novembre 2007 à Cassis) est un écrivain, poète et photographe français. Il est un des spécialistes de Marcel Duchamp.

Biographie

En 1948, inscrit à Paris pour étudier la médecine, Jean Suquet y rencontre le groupe surréaliste auquel il adhère. Il est ainsi du nombre de ceux qui signent, en , la « Lettre des Surréalistes à Garry Davis »[1].

Il s'inscrit dans le projet des Citoyens du Monde et des organisateurs, avec André Breton, de la manifestation Cahors Mundi les 24 et .

André Breton, puis Marcel Duchamp furent décisifs dans sa formation.

Un jour du printemps 1949, André Breton, soupçonnant une parenté entre la pensée de Jean Suquet et celle de Marcel Duchamp, lui suggère d'écrire un livre sur l'œuvre de l'artiste. Il lui fait rencontrer Mary Reynolds et Jacques Villon, frère de Marcel Duchamp.

Au début des années 1960, il réalise un travail photographique sur les lettres que tracent dans le ciel les avions publicitaires. Il utilise pour cela un Leica M3 et des émulsions rapides(Kodak Tri-X ou Ilford HPS)[2].

Marcel Duchamp

Dans sa première lettre à Duchamp (Paris, ), Suquet écrit : « Si je dois écrire sur vous et votre œuvre, ce ne sera pas en critique mais en poète. » Duchamp lui répond, de New York, le  : « Suis tout à fait d'accord pour votre projet. Et comme vous le dites, 'en poète' est la seule façon de dire quelque chose. »

Parallèlement à une lettre du , Suquet lui envoie quelque quarante pages. Duchamp répond tout de suite (). Cela se termine sur rien de moins que : « Après tout, je vous dois la fière chandelle d'avoir mis à nu ma mise à nu... […] Vous savez sans doute que vous êtes le seul au monde à avoir reconstitué la gestation du verre dans ses détails, avec même les nombreuses intentions jamais exécutées. »

Les premiers travaux duchampiens de Suquet (1949-1956) ne seront cependant pas publiés à l'époque, sauf « Le Signe du Cancer », dans La Nef, Paris, n° spécial « Almanach Surréaliste du demi-siècle », en [3].

Dans les années 1950 Jean Suquet devient photographe. En 1963, il obtient le prix Niépce, les membres du jury sont Jacques-Henri Lartigue et Henri Cartier-Bresson que Jean Suquet estime pour ce quart d'heure de gloire, ce qui ne l'empêchera point de jeter sa médaille dans la Seine avant de rentrer chez lui.

En 2002, il brûle la majorité de sa production, soit 35 000 clichés et négatifs ne conservant qu'une centaine de photographies qui lui semblent dignes du « regardeur » : dont son œuvre majeure, « Pierre Vive ». Cet ensemble constitua l'essentiel de l'exposition du musée-bibliothèque Pierre-André-Benoit à Alès en 2006.

Prix et récompenses

Collections

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Expositions

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Le goût des sciences, Rouen, France.
Musée Pierre-André-Benoit, Alès, France.

Publications

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Notes et références