Justine Triet
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Naissance (45 ans)
Fécamp, France
Nationalité Drapeau de la France Française
Profession Réalisatrice
Scénariste
Actrice
Films notables Victoria
Sibyl
Anatomie d'une chute

Justine Triet, née le à Fécamp (Seine-Maritime), est une réalisatrice, scénariste et actrice française.

Aux côtés d'artistes féminines comme Céline Sciamma, Rebecca Zlotowski, Greta Gerwig ou encore Julia Ducournau, elle fait partie d'une toute nouvelle génération de réalisatrices apparue et reconnue dans une époque post-MeToo.

Elle débute en réalisant plusieurs documentaires et le court-métrage Vilaine Fille, mauvais garçon primé à la Berlinale 2012. Deux ans plus tard, son premier long métrage La Bataille de Solférino présenté lors du Festival de Cannes 2014 connaît un succès critique important qui l'impose dans le paysage audiovisuel francophone et lui vaut une nomination aux César du meilleur premier film. Elle confirmera cette reconnaissance avec la comédie Victoria qui lui vaudra à nouveau deux autres nominations aux Césars ainsi que Sibyl en 2019.

Quatre ans plus tard, elle acquiert un succès mondial grâce à son film de procès Anatomie d'une chute qui obtient la Palme d'or au Festival de Cannes 2023. Elle devient alors la troisième femme de l'histoire du festival à remporter ce prix après la réalisatrice néozélandaise Jane Campion et sa consœur Julia Ducournau. Pour ce film, elle est aussi récompensée par deux Goldens Globes dans les catégories : meilleur film étranger et meilleur scénario.

Biographie

Enfance et formation

Née le à Fécamp, en Seine-Maritime, Justine Triet grandit à Paris. Son père est souvent absent et sa mère travaille et élève trois enfants, dont deux qui ne sont pas les siens[1],[2].

Justine Triet est diplômée de l'école des Beaux-Arts de Paris dont elle avait passé le concours dans le but de devenir peintre. Après deux ans d'études dans cette école, elle se consacre à la vidéo et au montage[2]. Ce n'est que plus tard qu'elle se dirige vers le cinéma.

Influence

Elle revendique l'influence de John Cassavetes et de son film Opening Night mais aussi de James L. Brooks et son Tendres Passions (1983), drame aux cinq Oscars, dont celui du meilleur film, avec Shirley MacLaine et Jack Nicholson[3].

Près de quinze ans après ses débuts, elle reconnaît lors de sa Palme d'or de 2023 qu'à cette époque, il était « encore possible de se tromper et de recommencer »[4].

Carrière

2007 - 2012 : prémices dans le cinéma documentaire

Après ses études, elle réalise une série de documentaires dont :

En 2007, Sur place est en grande partie filmé pendant le mouvement social contre le projet de contrat première embauche (CPE), qui se déroule au début de l'année 2006, et complété par un montage qui prend du recul pour réfléchir à une théâtralisation du réel et ouvrir la porte à une interrogation sur la place de l'individu dans le groupe[2].

En 2008, Solférino est tourné aussi pendant une période de forte actualité, au siège du Parti socialiste à Paris, rue de Solférino, au cours des deux soirées électorales de l'élection présidentielle de 2007, qui oppose principalement Ségolène Royal à Nicolas Sarkozy, pour analyser le déroulement d’une telle journée et collecter des anecdotes sur les à-côtés turbulents[5]. Elle reviendra sur les lieux cinq ans plus tard pour tourner son premier long métrage.

En 2010, Des ombres dans la maison est tourné au Brésil, en banlieue de São Paulo, dans un centre social géré par l'Église évangéliste brésilienne, avec un personnage principal dont la mère a des problèmes d'alcoolisme[6]. C'est sa première collaboration avec Emmanuel Chaumet, qui produira son premier long métrage, La Bataille de Solférino, mais aussi des films d'Antonin Peretjatko, Sophie Letourneur ou Benoît Forgeard.

2012 - 2016 : reconnaissance critique et publique

Lors de la Berlinale 2012, 62e édition du festival du film de Berlin, elle reçoit le prix EFA du meilleur film européen par le jury présidé par le britannique Mike Leigh pour son court métrage intitulé Vilaine Fille, mauvais garçon, qui raconte la rencontre puis le duo [7] d'un peintre fauché et d'une comédienne, confrontés à des changements de situation[8],[9], avec notamment Thomas Lévy-Lasne, Laetitia Dosch et Serge Riaboukine. Ce court métrage obtient aussi le Grand Prix la même année au Festival Premiers Plans d'Angers 2012 et au Festival du film de Belfort - Entrevues[10],[11],[12].

Son premier long métrage, La Bataille de Solférino, est remarqué par la critique mais sans succès commercial. L'intrigue se déroule le , le jour du second tour de l'élection présidentielle française. L'héroïne, journaliste jouée par Laëtitia Dosch, travaille au service de la chaîne d'information en continu I-Télé[13] et couvre l'évènement rue de Solférino, devant le siège du Parti socialiste, qui gagne l'élection en direct. Il a été tourné principalement sur les lieux et « montre à quel point un rassemblement peut être oppressant et même violent, surtout quand l’individu noyé dans la masse est en plein drame personnel »[13].

La vie privée de l'héroïne est placée au dessus de l'intrigue politique, le père de ses deux filles (Vincent Macaigne) s'invitant par surprise chez elle dans la journée alors qu'elle l'a quitté pour refaire sa vie. Le compagnon de la réalisatrice dans la vie, lui-même réalisateur connu par ailleurs, a un petit rôle dans le film, celui d'un homme appelé à la rescousse par le père pour tenter de rester dans l'appartement.

La diffusion en salles reste modeste avec seulement 30 951 entrées[14].

Avec Antonin Peretjatko, Guillaume Brac, Sébastien Betbeder, Djinn Carrenard ou encore Vincent Macaigne, elle fait partie d'une génération de jeunes cinéastes français mise en avant par les Cahiers du cinéma en et révélée au festival de Cannes 2013[15],[16], car elle y présente pour la première fois dans la programmation de l'Association du cinéma indépendant pour sa diffusion (ACID).

Victoria est son premier succès en salles, avec 700 000 entrées au cours de l'année 2016[17].

L'héroïne est une jeune avocate amenée à défendre un ami soupçonné d'avoir blessé d'un coup de couteau sa compagne, puis à embaucher un ancien dealer sorti d’affaire comme homme au pair pour garder ses deux petites filles du fait de ce travail débordant, tout en découvrant que son ex-mari a publié sur internet un récit inspiré de leur histoire en l'accablant de tous les maux. Ce film fait l'ouverture de la 55e Semaine de la critique en 2016.

Le film est nommé cinq fois aux Césars 2017[2], notamment pour le César du meilleur film. Vincent Lacoste, pour le rôle de Sam, et Melvil Poupaud, pour le rôle de Vincent, sont tous deux nommés pour le Meilleur acteur dans un second rôle.

C'est au cours de ce tournage que se crée une amitié entre Virginie Efira et Justine Triet.

2019 - 2023 : ascension critique

Au cours du festival de Cannes 2019, Sibyl est sélectionné en compétition[18]. Le scénario du film a été coécrit par Justine Triet et son compagnon qui est acteur, réalisateur et père de ses deux filles Arthur Harari. L'actrice allemande Sandra Hüller, qui sera à nouveau à l'affiche dans le film suivant, joue le rôle de Mikaela « Mika » Sanders, une réalisatrice.

Sibyl raconte l'histoire d'une psychothérapeute, jouée par Virginie Efira, qui revient à sa première passion, l'écriture, avec une source d'inspiration bien trop tentante : sa nouvelle patiente, une actrice troublée en devenir. L'héroïne s’impliquant de plus en plus dans la vie tumultueuse de cette patiente, elle ravive, à cette occasion, ses propres souvenirs difficiles, tandis que sa sœur, qui lui fait des reproches, alourdit le poids qui pèse sur elle, selon la revue Le Rayon vert[19].

Le film est une « révélation du Festival de Cannes » et salué pour avoir su « montrer enfin les femmes dans toute leur complexité »[20] à travers « le portrait d'une femme complexe et multidimensionnelle », qui est « à la fois sûre d'elle et pas du tout »[20]. Il confirme un axe principal de travail de la cinéaste : « les héroïnes de Justine Triet semblent toujours porter le monde à bout de bras »[20], caractéristique observée dans chacun de ses trois premiers films[20] et qui sera notée aussi par la critique pour le quatrième mais à un moindre degré.

C'est le premier film de Justine Triet tourné en paysage naturel, dans l'île volcanique italienne de Stromboli, avec pour « idée de se servir de ce décor pour faire exploser tout le film » et aussi un clin d'œil au Stromboli de Roberto Rossellini sorti en 1950, film considéré comme un classique du néoréalisme italien.

2023 : Tournant mondial grâce à Anatomie d'une Chute

En 2023, Justine Triet est la troisième femme et la deuxième française de l'histoire du festival de Cannes à recevoir la Palme d'or, après en 1993 la néo-zélandaise Jane Campion pour La Leçon de piano et en 2021 la française Julia Ducournau pour Titane[21]. Cette dernière appartient comme Justine Triet à la quinzaine de réalisatrices qui anime le collectif 50/50, fondé en février 2018 à l’initiative de l'association féministe Le Deuxième regard et qui promeut l'égalité des femmes et des hommes et la diversité dans le cinéma et l'audiovisuel[22] par le recours à des études chiffrées sur les inégalités salariales ou la proportion de femmes par métiers de la production cinématographique.

Anatomie d'une chute est une « dissection chirurgicale d’une relation de couple ». Il raconte le procès d'une écrivaine accusée d'avoir tué son mari, tombé de la fenêtre du grenier d'un chalet dans un village de la vallée de la Maurienne, en Savoie. Coécrit avec Arthur Harari[23], il est interprété par l'allemande Sandra Hüller pour le rôle principal de la veuve mise en accusation, ainsi que par Swann Arlaud, Antoine Reinartz et Samuel Theis.

La cinéaste reconnaît être « devenue incollable sur le juge des libertés, grâce à la complicité d’un ami avocat et cinéphile »[24] quand la trame de ce film de procès[24] inspiré de faits divers est dévoilée en janvier dans une enquête du Monde[25]. Le journal note « une atmosphère à double fond, vénéneuse »[24] lors de la première projection le à Cannes et plusieurs villes. Juste après, il arrive en tête du panel de critiques compilé par la revue Screen International, ex-aequo avec May December de Todd Haynes[26].

Le règlement du festival empêchant le jury d'attribuer plus d’un prix à une même production, Sandra Hüller n'a pas obtenu celui d'interprétation féminine, auquel s'était préparée la critique du film[4].

À l'attribution de son prix, Justine Triet dédie sa Palme d'or aux « jeunes réalisatrices et réalisateurs », appelant à leur « donner une place dans ce monde »[27], par un système de financement public selon elle indispensable mais qui doit être défendu[28]. Elle apporte son soutien au mouvement social contre la réforme des retraites en France de 2023, l'estimant « nié et réprimé de façon choquante »[29].

La Palme d'or de Justine Triet est saluée dans la presse internationale comme la troisième pour une femme, en 79 ans de festival de Cannes, où les questions de parité au cinéma sont sur le devant de la scène depuis les enquêtes accusant le producteur californien Harvey Weinstein d'agressions sexuelles en 2017-2018. En l'annonçant, le quotidien américain Los Angeles Times[30] souligne que les réalisatrices sont en proportion plus nombreuses en France que dans de nombreux autres pays, y compris les États-Unis[30]. Le magazine Variety note qu'elles portaient pour la première fois le tiers des films en compétition.

Alors qu'il avait « promptement félicité Julia Ducournau en 2021 »[31], le président de la République Emmanuel Macron suscite « comme un malaise » pour n'avoir pas, plusieurs jours après sa Palme d’or, félicité Justine Triet[32],[33],[34], qui a pourtant reçu le soutien de la Société des réalisatrices et réalisateurs de films et les félicitations de la Société civile des auteurs, réalisateurs et producteurs. Maxime Saada, PDG du groupe Canal+, a relayé ses inquiétudes, au sujet des plateformes de vidéos en ligne qui monopolisent « attention et discours » de la ministre de la Culture Rima Abdul Malak, alors qu'elles « consacrent la quasi-totalité de leurs 20 % d’obligations au financement de séries télévisées et non de films »[31], comme la ministre de la Culture leur en « a donné la possibilité », selon lui[31] et ouvrant ainsi « la boîte de Pandore », selon une enquête de Médiapart[35], alors qu'« aucune n'a souhaité signer un accord avec les organisations du cinéma français, à l’exception notable de Netflix »[31]. Questionnée sur le plateau de l'émission Quotidien, présentée par Yann Barthès sur TMC, Rima Abdul Malak répond qu'elle n'en a pas parlé avec Emmanuel Macron. Face à ce silence, des députés LFI comme Sarah Legrain dénoncent un manque de reconnaissance consécutif au discours politique de la réalisatrice.

En janvier 2024, elle s'impose aux États-Unis au cours de la cérémonie des Goldens Globes ou elle remporte le prix du meilleur scénario original et du meilleur film dramatique pour Anatomie d'une chute.

Prise de position

Au moment où elle remercie pour sa Palme d'or, Justine Triet la dédie aux jeunes réalisateurs et ajoute quelques phrases[36],[37]. Elle défend le mécanisme conçu en 1946 puis renforcé dans les années 1980 pour les encourager[38],[39],[40],[41], en s'inquiétant de la « marchandisation de la culture que le gouvernement néolibéral défend »[42]. Elle affirme que cette marchandisation est « en train de casser cette exception culturelle française[39],[43] […] sans laquelle je ne serais pas là aujourd'hui devant vous[43] ». C'est une allusion au rapport Calvez-Magne[44] et à la politique de Dominique Boutonnat[45],[46],[47]. Elle fait ensuite allusion à la réforme des retraites à laquelle elle s'est fermement opposée.

Dans la même soirée, la ministre de la Culture Rima Abdul Malak twitte qu'elle est « estomaquée »[43] car, selon elle, seules des aides publiques ont permis au film de voir le jour. Le lendemain matin, la ministre dénonce à nouveau un discours « ingrat et injuste »[48], selon elle au « fond idéologique d'extrême gauche ».

Le compte Instagram de Justine Triet subit « des dizaines de commentaires à la violence défiltrée »[49] après des éditoriaux aux attaques personnelles parfois virulentes[50],[51], elles-mêmes dénoncées[49] par plusieurs critiques de cinéma qui prennent sa défense[52],[28] ou rappellent le « principe de réserve » ou discrétion des ministres lors des récompenses aux artistes[49]. Ses propos sont aussi soutenus par la Société des réalisatrices et réalisateurs de films[31], l'ex-ministre de la Culture Aurélie Filipetti[53], ainsi que des élus de tous les partis de gauche[54],[39] qui dénoncent un chantage aux aides[41] en mode « prends le fric et tais-toi »[36]. « La main qui nourrit les artistes n’est pas la vôtre. C’est celle de la communauté nationale », répond à la ministre Nicolas Mathieu, prix Goncourt 2018[36]. Pierre Lescure ex-président du festival (2014-2022) rappelle les commissions indépendantes accordant les aides[39] ou les discours très militants, en cérémonie de clôture, de Bertrand Tavernier en 1997 ou Ken Loach en 2016[55] [a].

Filmographie

Réalisatrice

Courts métrages

Documentaires

Longs métrages

Actrice

Distinctions

Récompenses

Nominations

Sélections

Pré-sélection

Notes et références

Notes

  1. Des Oscars d’Hollywood au festival de Berlin, les « discours des lauréats sont souvent politiques », observe la presse[56]. Sur un budget total de 6,2 millions[57], la région Auvergne-Rhône-Alpes, théâtre du tournage, a investi 250 000 [58] contre 500 000  pour l'avance sur recettes du CNC, lui-même financé par les contributions obligatoires des télévisions et non les impôts[39],[31],[55]

Références

  1. Fiche Vodkaster
  2. a b c et d « Justine Triet, la cinéaste qui ausculte les femmes, sacrée à Cannes », sur L'Union avec l'AFP, (consulté le )
  3. « Festival de Cannes 2019 : dans le labo « ultraféministe » de Justine Triet », sur Le Monde,
  4. a et b Article du journaliste à La Presse de Montréal, Marc-André Lussier [1]
  5. « La Bataille de Solférino de Justine Triet » par Quentin Grosset le 17 septembre 2013 dans Trois couleurs [2]
  6. Fiche cinémathèque [3]
  7. "Justine Triet, la Palme d’or 2023, avait été primée au festival Premiers Plans d’Angers 2012", artice dans Le Courrier de l'Ouest publié le 28/05/2023 à 17h30 [4]
  8. Sens Critique [5]
  9. [6]
  10. Palmarès sur le site du festival
  11. France Culture 17 décembre 2012
  12. Palmarès sur le site du festival
  13. a et b Elodie Emery, « Cinéma: une bataille de Solférino rondement menée », sur marianne.net, (consulté le )
  14. JP-Boxoffice.com ; page du film La Bataille de Solférino, consulté le 7 juin 2019.
  15. Michael Ghennam et Nicolas Marcadé, « Rencontre avec Antonin Peretjatko pour La Fille du 14 juillet », sur fichesducinema.com,
  16. Dossier : "Jeunes cinéastes français, on n'est pas morts" dans les Cahiers du cinéma no 688, avril 2013, lire en ligne
  17. AFP, 28 mai 2023 [7]
  18. Valentin Pérez. Justine Triet, anatomie d'une bande. M, le magazine du Monde, n°608, 13 mai 2023, pp. 65-71.
  19. Revue Le Rayon vert [8]
  20. a b c et d «Sibyl», un film qui montre enfin les femmes dans toute leur complexité par Anaïs Bordages, Slate— 26 mai 2019 [9]
  21. Clarisse Fabre et Jacques Mandelbaum, « Cannes 2023 : en remportant la palme d'or pour « Anatomie d’une chute », Justine Triet devient la troisième réalisatrice sacrée dans l’histoire du Festival », sur Le Monde, (consulté le )
  22. « 300 personnalités du cinéma lancent le collectif "5050 pour 2020" pour l'égalité dans le cinéma », sur Les Inrockuptibles, (consulté le )
  23. « Virginie Efira et Justine Triet, filles en paire », sur Libération,
  24. a b et c Le Monde [10]
  25. Le Monde [lemonde.fr/culture/article/2021/02/02/justine-triet-cineaste-ecrire-a-deux-c-est-un-jeu]
  26. Dépêche de l'Agence France-Presse, le 22 mai 2023 sur Radio-Canada.
  27. « Justine Triet Palme d'or pour "Anatomie d'une chute" (discours complet) - Cérémonie du Palmarès » (consulté le )
  28. a et b « Pourquoi ce qu’a dit Justine Triet à Cannes est légitime », par Jean-Michel Frodon, membre du comité éditorial de la revue américaine Cineaste, le 29 mai 2023.
  29. Luc Chessel, Élisabeth Franck-Dumas, Marie Klock, Olivier Lamm, Sandra Onana et Didier Péron, « Cannes 2023 : «Anatomie d’une chute» de Justine Triet remporte la palme d'or », sur Libération,
  30. a et b « Cannes Palme d'Or for 2023 goes to "Anatomy of a Fall" » par Justin Chang, le 27 mai 2023 dans le Los Angeles Times.
  31. a b c d e et f "Discours de Justine Triet à Cannes : le PDG de Canal+ recadre la ministre de la Culture" par Didier Péron, le 31 mai 2023 [11]
  32. Radio France [12]
  33. Ouest-France [13]
  34. Libre belgique [14]
  35. Si, si, le cinéma français fait bien face à une offensive néolibérale" par Mathias Thépot le 31 mai 2023, enquête de Médiapart [15]
  36. a b et c « Cannes. La Macronie ne décolère toujours pas contre Justine Triet » le 30 mai 2023 dans L'Humanité, par Emilio Meslet.
  37. La séquence a duré moins d'une minute, rappelle L'Humanité.
  38. « Des propos qui ont fait l'effet d'une bombe et relancé le débat sur le financement du cinéma tricolore » souligne un article dans Le Parisien du 29 mai 2023.
  39. a b c d et e « Le cinéma français est-il "biberonné aux aides publiques", comme le disent les critiques de Justine Triet ? » par Olivier Bénis, synthèse/analyse de fond sur France Inter le dimanche 28 mai 2023.
  40. AFP le 28 mai 2023 : voir sur charentelibre.fr.
  41. a et b « Justine Triet applaudie par la gauche », le 29 mai 2923, AFP dans Le Monde
  42. Article de l'envoyée spéciale à Cannes de 20 Minutes, Caroline Vié le .
  43. a b et c « Festival de : le récit complet de la soirée, du tapis rouge à la palme d'or » le 28 mai 2023 dans Le Figaro.
  44. Le rapport rendu en 2019 par Céline Calvez et Marie-Ange Magne, préconisait que les aides du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) aillent en priorité aux films les « mieux vus et mieux vendus à l’international pour consolider notre soft power » [16]
  45. critiqué par la Société des réalisatrices et réalisateurs de films pour sa politique de redistribution des aides en faveur de films déjà soutenus par le marché, sur des critères de rentabilité[17]
  46. . En conférence de presse, elle a attiré l'attention sur une "tendance qui va vers la rentabilité" des aides publiques, vers les "plus gros films" au détriment du cinéma de création indépendant [18]
  47. L'exception culturelle "est née sur l'idée de non-rentabilité du cinéma. Ca nous est envié dans le monde entier", a-t-elle insisté [19]
  48. « "Ingrat et injuste" : Rima Abdul-Malak persiste dans sa critique du discours de Justine Triet à Cannes » par Clément Boutin sur BFM le .
  49. a b et c « Justine Triet face à la hargne », sur lesinrocks.com (consulté le ).
  50. « Justine Triet, quand l'aveuglement politique devient embarrassant » par Laurent Sagalovitsch dans Slate le 29 mai 2023.
  51. Eric Chol, directeur de la rédaction, « Festival de Cannes : Justine Triet ou la Palme d’or de la bêtise », sur L'Express, (consulté le ).
  52. « Je ne vois pas en quoi la ministre peut être "estomaquée de ce dont on parle depuis des années" a régi le réalisateur Robin Campillo », tweet d'un passage télévision.
  53. « Aurélie Filippetti : Justine Triet "est complètement dans son rôle, comme n'importe quel citoyen" », sur bfmtv.com (consulté le ).
  54. « Les propos de Justine Triet sur le rôle de l’Etat dans le secteur du cinéma divisent », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  55. a et b Huffington Post [20]
  56. France Inter [21]
  57. Article CNEWS le .
  58. Article par Jean-Christophe Adde, France 3.
  59. (en) « The winners of the 70th Sydney Film Festival », sur sff.org.au, .
  60. « Palmarès 2023 | BRIFF », sur Brussels International Film Festival (consulté le ).
  61. Laurent Borredon, « Golden Globes 2024 : avec « Oppenheimer », « Pauvres Créatures » et « Anatomie d’une chute », la revanche des salles obscures », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  62. Anna Marmiesse, « Les pré-selections pour le prix Louis-Delluc 2023 », sur Écran Total,

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