Naissance |
Paris, France |
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Nationalité | Française |
Profession | Comédien, metteur en scène, réalisateur |
Films notables |
La Bataille de Solférino La Loi de la jungle Les Choses qu'on dit, les Choses qu'on fait Le Sens de la fête Médecin de nuit Chronique d’une liaison passagère |
Vincent Macaigne, né le à Paris, est un acteur, metteur en scène, auteur de théâtre et réalisateur français.
Au théâtre, il crée l'événement au festival d'Avignon 2011 avec une adaptation de Hamlet intitulée Au moins j'aurai laissé un beau cadavre.
Au cinéma, il fait partie avec Guillaume Brac, Justine Triet, Yann Gonzalez, Djinn Carrenard, Thomas Salvador ou encore Antonin Peretjatko d'une jeune génération de cinéastes français mise en avant par les Cahiers du cinéma en et révélée au grand public lors du festival de Cannes 2013. En tant qu'acteur, il est aussi un trait d'union entre les cinéastes de cette génération[1],[2].
Né en France d'un père français, commercial et d'une mère iranienne artiste peintre, Vincent Macaigne découvre l'art dramatique au lycée en s'inscrivant dans une option théâtre en terminale : « Le boulot, c'était d'aller voir des spectacles et d'écrire dessus. J'ai eu la chance de voir des spectacles fous, d'aller un peu partout dans Paris -Les Amandiers, L'Odéon-, et puis de voir Castelucci, Marthaler, des metteurs en scène qui n'avaient pas l'esthétique que j'attendais du théâtre parce que pour moi, à l'époque, le théâtre, c'était un truc ultrachiant, ultravieux, ringard. »[3]. Il entre ensuite au Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris en 1999, où il suit notamment les cours de Joël Jouanneau, Catherine Marnas, Claude Buchwald et Muriel Mayette.
Pour sa pièce Requiem 3, montée pour la première fois en 2007 puis montée à nouveau au théâtre des Bouffes du Nord en 2011, Jean-Pierre Thibaudat sur Rue89 et Brigitte Salino dans Le Monde se sont enthousiasmés[4].
C'est avec la création d'Idiot ! en 2009, librement inspiré de L'Idiot de Dostoïevski, produite par la MC2 de Grenoble et le théâtre national de Chaillot, qu'il accède à la notoriété. Vincent Baudriller et Hortense Archambault le découvrent à cette occasion et lui confient un nouveau projet pour Avignon[réf. nécessaire]. La pièce sera recréée[5] en 2014 sous le titre Idiot ! parce que nous aurions dû nous aimer.
Au festival d'Avignon en 2011, il met en scène une adaptation de Hamlet de William Shakespeare intitulée Au moins j'aurai laissé un beau cadavre[6],[7],[8].
Il passe à la réalisation en 2011 avec Ce qu'il restera de nous qui obtient le grand prix au festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand en 2012[9],[10]. Le film sort sur les écrans français le [11],[12].
En 2012, Vincent Macaigne est artiste en résidence à la Ménagerie de verre à Paris. Dans le cadre du festival Étrange Cargo, il y présente un spectacle intitulé En manque, écrit à partir de Manque de Sarah Kane[13].
En 2013, il est à l'affiche de plusieurs films du jeune cinéma d'auteur français ; le journal britannique The Observer lui consacre à cette occasion un article qui le présente comme « le nouveau Gérard Depardieu », et une figure de proue du renouveau du cinéma français[14].